31.12.06

nouvelle version blogger

j'ai eu du mal à installer cette nouvelle version je teste en ce moment des fonctions nouvelles sont intéressantes :notamment format et couleur de police que je n'avais pas avant , vérification orthographique, centrer etc..
micheline
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dernière journée

30.12.06

ENTRE DEUX FÊTES

petite jonglerie….de mots


Entre nous soit dit ….au cœur de l’hiver…le cœur à l’envers.


Entre deux , entre deux fêtes, entre deux mers, entre chien et loup,
L’écorce et le bois, le marteau et l’enclume
Entre deux fêtes mon cœur balance
Entre chaud et froid, entre ciel et terre : lui, moi, eux , nous , entre nous tous,
« Nous nous aimions le temps d’une chanson….. »


Entre toutes les femmes elle fut bénie…pourquoi pas lui ? …pourquoi pas moi ?
Pourquoi, entre elle et lui … il y a quoi ?…et. je déblatère.. il y a de quoi..
L'année est finie mais je n'ai pas bu même un petit verre de l’Entre deux mers
Et je ne sais de quoi… mon coeur a pris froid….
La fin de quelque chose… il n'y a pas de quoi en faire tout un plat .
Je le vois qui s'avance à tout petits pas, ce n'est pas que j'y pense, il habite en moi, le coeur de l'hiver.


Et l'on pourra dire ce que l'on voudra, on fait des soleils de mille lumières épuisant la terre
Et des arcs en ciel quand il ne pleut pas …et puis de la neige en veux-tu, en voilà…
De ces voeux lumières qu’est-ce qu’il adviendra ..... viendra…, viendra pas
Viendra -t -il le bonheur sur terre ? j’y songe tout bas.
Et je lance en l'air tous ces falbalas, tous les voeux poussière…
Poussière tu seras, entre ciel et terre elle voltigera ….
Je serai sous terre, je n' le verrai pas.

29.12.06

vue plongeante sur le dessus de mon bouleau pleureur



de ses longs bras blancs il les retient encore
les feuilles des beaux jours devenues pièces d'or.
elles voulaient voir Noêl et puis le jour de l'an
pour redire avec nous bonne année aux passants

image empruntée à Cléo

28.12.06

biche et lièvre


biche et lièvre
Vidéo envoyée par coralline
grands et petits partagent

26.12.06

ADOPTION


la chat Moustache fait son entrée dans la famille.Presque comme un vrai vivant il sait miauler , bouger, ouvrir et fermer les yeux ...

Laïka l'accueille avec curiosité et bienveillance

22.12.06

je quitte le pensionnat

Je pourrais encore évoquer toutes ces choses sordides et classiques des pensionnats : la promenade en rangs des dimanches après-midi, la cour exiguë fermée de hauts murs, la salle de jeux où nous nous entassions le soir pour le goûter : l'exploit à réussir était d'extraire sa boîte à provision d'une armoire, sitôt la porte ouverte, et de pouvoir attraper deux ou trois morceaux de pain dans une corbeille assiégée. Essayez d'imaginer toutes ces petites boîtes closes s'ouvrant tout à coup pour libérer des flots confus d'odeurs captives inoubliables : pommes, gâteaux, fromages, confiture, chocolat ... C'est curieux : j'aime toujours ces choses séparément.
On criait, on se bousculait pour faire griller à même la fonte du gros poêle à charbon, des barres de chocolat. Cependant je mangeais de bon appétit. J'avais même pris quelques kilos qui commençaient à tirer péniblement sur les coutures de mon manteau. Le festin terminé, on dansait parfois au son d'un piano grincheux, on cousait ou tricotait. Pas question de lire dans ce bruit infernal. C'est là que j'ai appris à broder au point poste, un très joli napperon qui, tant de fois lavé et repassé, s'est usé lentement sur notre buffet Henri II, témoin inamovible de mon amour filial. Là que j'ai esquissé mes premières javas.
Mais rien ne réussissait à calmer ma détresse. Je ne peux croire que tout cela n'a duré que six mois. J'étais si malheureuse que je réussis à convaincre mes parents que tout irait mieux si je pouvais rentrer à la maison chaque jour.
Mon père vérifia ma bicyclette, consulta les horaires des trains : c'était possible.
C’est ainsi que je quittai le pensionnat pour continuer mes études en qualité d’externe.

Ecole Primaire Supérieure ( Chaumont- Haute marne)


carte que j'ai envoyée à mes parents,
est datée du 3 décembre 1933.

cettte EPS était une école publique où je suis entrée en classe de 5ème après un cours préparatoire correspondant à la 6ème,fait à l'école primaire et après un concours d'entrée.

21.12.06

EN PENSION (suite)

Nous couchions loin du bâtiment central, rue Decret, dans une ancienne maison bourgeoise dont les pièces avaient été transformées en dortoirs de cinq ou six lits. Draps et couvertures arrachés au premier son de cloche. Un sous-sol sombre et froid pour la toilette - en sabots à cause du sol mouillé - des cuvettes alignées sur des tréteaux, à remplir à l'unique robinet d'eau froide. La pionne à la sortie qui, d'un geste noir et glacé, me renvoya avec ma cuvette pour nettoyer mon peigne. Je me plaignis à ma mère :
- Il y a une tache noire sur mon peigne! C'est dans la corne!
Mais on n'en racheta pas d'autre. Ensuite, le lit à mettre au carré. Le manteau de ratine glacé. Le chapeau d'uniforme bleu marine. Le piétinement dans la cour, le ventre vide. La traversée de la ville pour rejoindre, bien en rangs, le réfectoire où nous attendait, sur des tables de marbre graisseux, le bol de café au lait sale et tiède.
La petite étude du matin. Les cours.
De jolies madames qui nous jaugeaient des pieds à la tête. D'autres drapées dans leur dignité et leur prestige, ou habillées d'un sourire convenu et creux, sauvegarde de leur intégrité. De toute façon ne pas se commettre!
C'est la directrice qui nous "faisait" Morale. Des vêtements noirs, des cheveux noirs crépus, des yeux de perle noire qui vous fouillaient jusqu'au creux du ventre. De grandes pauses de silence sacré. Une injection de morale noire et profonde qui nous sidérait et dont je subissais l'emprise. Seul le prof de Math et Sciences m'empêcha de tomber complètement en léthargie. C'était une petite bonne femme marrante et un peu diabolique. Elle nous appelait parfois ses chéries et se passionnait pour la naissance d'une goutte de nitroglycérine. On la disait divorcée. De tous mes yeux je m'accrochai à elle, à son sourire, à la jolie petite bouclette qui tombait d'un seul côté de son visage. Je finis l'année 1ère en math. Mais on a dit qu'il ne fallait pas trop faire confiance à la rigueur de son enseignement!
à suivre..

20.12.06

le temps où je fus en pension:PREPARATIFS

Les vacances finirent de s'écouler.
.
- Tu es une grande fille maintenant, me déclara maman.

Une grande fille qui allait quitter sa maison, sa famille pour entrer en pension.
C'est un clair jour d'automne 1933. Le camion du laitier du village s'arrête près de chez nous. Sur la plate-forme arrière, il y a déjà tout un attirail, celui d'une fille de Meures, Jacqueline Bausoleil, à peine entrevue à l'école, lors de nos séances d'entraînement, mais qui allait progressivement devenir mon amie de toujours. Nous hissons nos affaires à côté des siennes. Un beau volume! matelas et couvertures roulés dans des toiles, malles pour le linge et les vêtements, toutes sortes de boîtes réglementaires en bois blanc, marquées de jolies lettres noires imprimées : Chaussures - Toilette - Provisions. Cette dernière bien cadenassée. Nous avions scrupuleusement souscrit à tous les impératifs de la liste imposée. Nous avions confectionné tout ce qui était possible, un édredon de satinette rouge gonflé de plumes et bordé d'un cordonnet bordeaux torsadé, même le matelas de laine et de crin. Tout au long des vacances, au fil rouge, au point de croix - deux fils, deux fils - mais en lettres fantaisie joliment ornées, j'avais marqué de beaux draps tout neufs, des serviettes éponges de bonne qualité, j'avais brodé des sous-vêtements, apaisé mes sentiments tumultueux. De préparation intellectuelle, aucune! Tout commençait à la rentrée.
C'est ainsi que j'entrai dans un monde imprévisible et de confusion totale. Que sentent les petits chats quand on les sépare de leur mère? Que sent l'oiseau qu'on met en cage? l'ourson qu'on prive de sa banquise? J'ai toujours détesté les zoos et les cirques. Et moi, j'y entrais.
à suivre..

19.12.06

les enfants d'autrefois aussi!

C'était le temps des pensionnats.

Une pensée pour ceux d'aujourd'hui qui n'auront pas tous un sapin de lumière et bien garnis de cadeaux à ne savoir qu'en faire

PREMIERES SOLITUDES………Sully Prudhomme

On voit dans les sombres écoles des petits qui pleurent toujours ; les autres font leurs cabrioles, eux, ils restent au fond des cours.
Leurs blouses sont très bien tirées, leurs pantalons en bon état, leurs chaussures toujours cirées ; ils ont l'air sage et délicat.
Les forts les appellent des filles, et les malins des innocents : ils sont doux, ils donnent leurs billes, ils ne seront pas commerçants.
Les plus poltrons leur font des niches, et les gourmands sont leurs copains ; leurs camarades les croient riches, parce qu'ils se lavent les mains.
Ils frissonnent sous l'oeil du maître, son ombre les rend malheureux.
Ces enfants n'auraient pas dû naître, l'enfance est trop dure pour eux !
Oh ! La leçon qui n'est pas sue, le devoir qui n'est pas fini !
Une réprimande reçue, le déshonneur d'être puni !
…………………………………………………………………………………………………………………
O mères, coupables absentes, qu'alors vous leur paraissez loin !
A ces créatures naissantes il manque un indicible soin ; on leur a donné les chemises, les couvertures qu'il leur faut : d'autres que vous les leur ont mises, elles ne leur tiennent pas chaud.

18.12.06

CE SERA MON CONTE de NOÊL

Quelqu’un est venu m’embrasser cette nuit, ce matin très tôt sans doute car à mon réveil c’était encore si présent, si bon à essayer de garder, ce cadeau de mes nuits, plein et fragile comme un rêve qui va se diluer dans le réel. C’était un homme grand, pas trop, épaules larges, pas trop, silhouette pleine comme enrobante.
……………………………………………………………………………………………..
Je le voyais de dos mais j’étais dans ses bras .Il y avait autour de nous comme des silhouettes menues et lointaines un peu indécises mais présentes. Maman était là je crois quelque part et nous étions en faute. C’est certain. Une faute assumée par le bien-être d’un consentement mutuel.
En me réveillant j’étais sûre que je le connaissais cet homme, son existence était là, évidente sans que je puisse l’identifier, il ne ressemblait à personne de mes souvenirs mais c’est sûr j’allais pouvoir savoir qui il était, son identité flottait autour de la vision que j’en avais mais chaque fois la révélation s’évanouissait comme lorsque, dans l’éveil, on cherche un nom qu’on a, comme on dit, sur la langue et qui ne va pas manquer de vous revenir. Mais voilà il n’est pas revenu. J’ai beau repasser le film…………………………………………………..
…………………………………………………………………………………………………… Je ne peux savoir qui il était.
Puis nous nous sommes quittés.
…………………………………………………………………………………………………..
Je me suis retrouvée ensuite au bord d’une piste de danse et j’ai senti que j’allais danser à petits pas ordinaires comme d’habitude dans la vie.
………………………………………………………………………………………………….
Mon rêve s’arrête là mais depuis et tandis que s’estompe déjà les traces d’un si bon à être vécu dans ce rêve, je cherche encore qui est venu me tenir dans ses bras cette nuit .Mon inconscient refuse de me livrer son secret.

17.12.06

Précautions


extrait d'un mail reçu sur les risques engendrés par l'électricité statique dans les stations services:

Nous désirons partager la leçon du jour avec tout le monde

L’électricité statique dans les stations-service

Suite à la vidéo sur l’électricité statique dans laquelle une jeune fille a provoqué un incendie en sortant de sa voiture et en touchant directement le pistolet, nous avons rencontré un cas semblable:


LORSQUE VOUS FAITES LE PLEIN

DANS VOTRE VEHICULE: Arrêtez-vous, mettez le frein à main et coupez le moteur, la radio et les phares
JAMAIS: Ne retournez jamais à votre voiture pendant que vous faites le plein.
PAR MESURE DE PRECAUTION: Prenez l’habitude de fermer la porte en sortant ou en entrant dans le véhicule et de cette manière l’électricité statique sera déchargée en touchant quelque chose de métallique.
Après avoir fermé la porte TOUCHEZ LA PARTIE METALLIQUE DE LA CARROSSERIE avant de toucher le pistolet. En faisant cela, l’électricité statique de votre corps sera déchargée sur le métal et non sur le pistolet.

16.12.06

les lumières de Noêl

je n'ai pas encore décoré la maison , j'ai seulement lavé les rideaux hier, il me reste à faire un peu de ménage . je pourrais me faire aider mais ça me dérange toujours quelqu'un qui tourne dans la maison quand j'y suis.... et tant que nous pourrons .... mais décrocher et raccrocher les rideaux ça devient un problème heureusement que nous sommes deux..! et il faut que je fasse le clafouti pour Fanny et les Autres..

et voilà pourquoi je n'aurai pas beaucoup de temps pour blogger aujourd'hui.
amitiés à tous et bonne journée. micheline.Image Uploaded by ImageShack Toolbar

14.12.06

HISTOIRE DE D'JEUNS

C’était le thème d’une émission avant hier sur Arté : « Faut-ils avoir peur de nos Ados? » où on a pu voir à quelles extrémités de violence et de déséquilibre certains groupes de jeunes en était arrivés. Sans évoquer ces cas extrêmes qui sont cependant révélateurs de symptômes inquiétants, on assiste à une représentation tout à fait négative de la jeunesse d’aujourd’hui.

Ce ne sont plus des jeunes mais des d’jeuns , un raccourci, un néologisme de distanciation pour gens bien élevés. Mais une catégorie à part. Sous des vocables différents: à mettre dans le même sac, des ras le bol ,des trop gâtés, des mal élevés, des feignants à l’occasion, voire des racailles ou des voyous tout ça, ça forme les d’jeuns, pour les gens en proie à une mélancolie de l’âge bien normale, mais qui, dans leur relatif confort ne savent plus que se confire en regret du temps où ils étaient eux, des jeunes fringants avec un avenir devant eux dans le meilleur des cas..
Ces honnêtes gens qui constituaient la classe moyenne sont maintenant à l’abri des aléa, ont souvent petite maison sur rue, leur voiture au garage pour partir en vacance quand ce n’est pas à leur petite résidence secondaire, chauffée à distance par téléphone, garantie par télésurveillance ou autre complaisant voisinage, frigo bien rempli, regrettant le bon vieux temps, luxe que l’on dorlote au coin du feu, nostalgie de bon aloi entre gens de bonnes compagnie , glorifiant poétiquement le labeur du paysan, sa charrette odorante, sa bonne soupe aux choux fumants.
Si je peux me permettre, c’est que je suis de ceux-là, qu’il m’arrive de rêver à mes anciens bonheurs d’autrefois, d’évoquer avec mes pairs ce temps où nous étions jeunes et dans les pires difficultés, vivions l’espoir de jours meilleurs avec bonheur et conviction.Et maintenant je ne crache pas sur toute l’aisance qu’une retraite bien méritée nous octroie. Mais ces temps sont révolus

On oublie aussi qu’en ce bon vieux temps l’espérance de vie était presque la moitié de celle d’aujourd’hui, que la grande majorité des gens n’avaient jamais vu la montagne ou la mer qu’ils ignoraient les poètes, le théâtre qui font qu’on appartient à une classe privilégiée sinon supérieure.
Et sans parler de ceux qui ont été privés de lumière au fond des mines, ont erré en mer pour un maigre butin ou pourri leurs poumons au fond des mines de sel,de charbon ou d’amiante. Ceux là aussi regrettent leur vie passée, la seule qu’ils ont connue quand leurs forces leur permettaient d’espérer des jours meilleurs. Non regretter le bon vieux temps est un joli romantisme qui se paie le luxe de dénigrer le jeunesse d’aujourd’hui sans se rendre compte qu’elle n’est que le dernier maillon d’une chaîne qui, plus que jamais, écrase les plus démunis, les plus faibles à savoir les enfants, les jeunes à l’abandon, voués à la précarité tandis que s’enrichit une classe toujours plus riche. Arrêtons de taper sur l’âne qui tire et encore plus sur celui qui n’a plus les moyens de tirer.

Ce qui me dérange c’est ce rejet des jeunes d’aujourd’hui, cette lutte absurde des générations dont le moins qu’on puisse dire c’est qu’elle n’est pas nouvelle. Dans les mutations brusques d’un modernisme inconnu jusqu’alors les jeunes sont les premières victimes de ce que nous avons construit ou laissé faire pour eux. Dans le meilleur des cas on incrimine le laxisme des parents, la démission des enseignants…etc…. sans voir que ces démissions sont aussi la conséquence d’une société de profit où l’argent gouverne le monde dans une fuite en avant pour le moins inquiétante.

Des voyous, des déséquilibrés de naissance ou de santé il y en a toujours eu et il y en a encore dans toutes les couches de la société et qui fabriquent par la violence de leur souffrance de nouveaux éléments à leur image s’ils sont abandonnés à eux mêmes

La société moderne aurait les moyens, par une meilleure répartition des richesses, de procurer à tous un minimum de confort, un minimum des bienfaits des technologies modernes, pour le logement, la santé, pour la culture, l’éducation, la formation non seulement pour être embauché au service de la production, mais aussi pour le plaisir, le vrai celui d’avoir accès à d’autres valeurs que celles du profit, de la course en avant , de la croissance à tout prix orientée vers la consommation de biens souvent inutiles ou dangereux, pour enfin jouir des vraies satisfactions, d es joies d’un esprit sain dans un corps sain ,un esprit averti et indépendant.

J’entendais hier que les sections lettres et philo étaient de plus en plus désertées dans les lycées et amenées à disparaître dans de nombreux établissements
Est-ce là l’avenir d’une société en bonne santé ?
Mais où est le bon chemin ? Essayons de réfléchir ensemble sans nous lamenter ni nous affronter.
Excusez ces quelques réflexions personnelles qui n’engagent que moi et qui soulagent un moment ma mélancolie.

12.12.06

JE L'AI VU


le Père Noêl ne descend plus par les cheminées ,mais il vient guetter par les fenêtres pour voir si les enfants sont sages!!
Quand j'étais petite on ne le voyait jamais le Père Noêl . C'était un vrai mystère! mais sûr il existait . et on prenait bien soin de lui faire un petit plaisir quand arriverait comme ça, en pleine nuit, dans le froid et presque toujours dans la neige.Le soir de Noêl maman faisait des gaufres. Avant d'aller dormir nous en déposions un coeur ou deux sur le coin de la cheminée avec un petit verre de liqueur. Le lendemain ,évidemment tout avait disparu.
Mon père qui travaillait de nuit tout près de la maison s'en était réconforté le premier. Quand j'ai pris conscience de la suoercherie j'en ai voulu à mes parents de m'avoir menti .

RIEN DE NEUF

UN ATTENTAT SUICIDE CE MATIN à BAGDAD: 40 MORTS.

11.12.06

UN REVEILLON ANCIEN 1939- 40


J'ai retrouvé ces deux petites peintures que j'avais faites pour un (noël)* (voir note ci dessous) pas tout à fait comme les autres . L'une pour ma mère, l'autre pour mon père.
j'allais avoir 20 ans,ma soeur 15.Je travaillais déjà depuis 3 mois comme remplaçante. C'était encore la drôle de guerre.On ne manquait encore de rien ,mais je ne sais plus si on avait acheté des cadeaux . Notre cadeau c'était une petite soirée que nous avions organisée , ma soeur et moi, pour nos parents, dont les noms sont peu lisibles sous les images.L'écriture du programme inséré dans le carnet est celle de ma soeur.( cliquer pour agrandir)

réflexion faite , ça ne pouvait guère être pour le réveillon de Noêl mais celui du 31 déc au 1er janvier 40 . les vacances de noël avaient servi pour la mise au point.....la mémoire me revient

En panne d'inspiration





il fait gris , il fait froid, il y a du vent ..
vivement le printemps
un noël au balcon??

9.12.06

Toujours d'actualité

Les Animaux malades de la peste ( La FONTAINE)

Un mal qui répand la terreur,
Mal que le Ciel en sa fureur
Inventa pour punir les crimes de la terre,
La Peste (puisqu'il faut l'appeler par son nom)
Capable d'enrichir en un jour l'Achéron,
Faisait aux animaux la guerre.
Ils ne mouraient pas tous, mais tous étaient frappés :
On n'en voyait point d'occupés
A chercher le soutien d'une mourante vie ;
Nul mets n'excitait leur envie ;
Ni Loups ni Renards n'épiaient
La douce et l'innocente proie.
Les Tourterelles se fuyaient :
Plus d'amour, partant plus de joie.
Le Lion tint conseil, et dit : Mes chers amis,
Je crois que le Ciel a permis
Pour nos péchés cette infortune ;
Que le plus coupable de nous
Se sacrifie aux traits du céleste courroux,
Peut-être il obtiendra la guérison commune.
L'histoire nous apprend qu'en de tels accidents
On fait de pareils dévouements :
Ne nous flattons donc point ; voyons sans indulgence
L'état de notre conscience.
Pour moi, satisfaisant mes appétits gloutons
J'ai dévoré force moutons.
Que m'avaient-ils fait ? Nulle offense :
Même il m'est arrivé quelquefois de manger
Le Berger.
Je me dévouerai donc, s'il le faut ; mais je pense
Qu'il est bon que chacun s'accuse ainsi que moi :
Car on doit souhaiter selon toute justice
Que le plus coupable périsse.
- Sire, dit le Renard, vous êtes trop bon Roi ;
Vos scrupules font voir trop de délicatesse ;
Et bien, manger moutons, canaille, sotte espèce,
Est-ce un péché ? Non, non. Vous leur fîtes Seigneur
En les croquant beaucoup d'honneur.
Et quant au Berger l'on peut dire
Qu'il était digne de tous maux,
Etant de ces gens-là qui sur les animaux
Se font un chimérique empire.
Ainsi dit le Renard, et flatteurs d'applaudir.
On n'osa trop approfondir
Du Tigre, ni de l'Ours, ni des autres puissances,
Les moins pardonnables offenses.
Tous les gens querelleurs, jusqu'aux simples mâtins,
Au dire de chacun, étaient de petits saints.
L'Ane vint à son tour et dit : J'ai souvenance
Qu'en un pré de Moines passant,
La faim, l'occasion, l'herbe tendre, et je pense
Quelque diable aussi me poussant,
Je tondis de ce pré la largeur de ma langue.
Je n'en avais nul droit, puisqu'il faut parler net.
A ces mots on cria haro sur le baudet.
Un Loup quelque peu clerc prouva par sa harangue
Qu'il fallait dévouer ce maudit animal,
Ce pelé, ce galeux, d'où venait tout leur mal.
Sa peccadille fut jugée un cas pendable.
Manger l'herbe d'autrui ! quel crime abominable !
Rien que la mort n'était capable
D'expier son forfait : on le lui fit bien voir.
Selon que vous serez puissant ou misérable,
Les jugements de cour vous rendront blanc ou noir

7.12.06

AU MARCHE

Ces quelques expressions que j’ai recopiées hier sur mon blog, vous l’avez sans doute compris c’était surtout un bouche trou parce que, hier je suis allée au marché toute la matinée, parce qu’il faisait plutôt beau, e tque je me posais des questions et que je voulais me changer les idées.

Ce n’est pas trop loin le marché 2 bons km que je faisais volontiers à pied mais pour moi, maintenant, disais-je, ça commence à faire loin. Alors j’ai pris ma petite voiture, je n’ai pas pu la garer tout près naturellement mais enfin pas trop loin, je n’ai pas gagné beaucoup de temps non plus car justement il y avait des travaux sur la route et j’ai dû faire la queue pendant dans les embouteillages en revenant. Bref il était presque midi quand je suis rentrée un peu contente d’avoir trouvé un petit gilet marine juste de la taille de mon mari, mince pour être à l’aise sous une veste ou un blouson, boutonné devant 2 petites poches plaquées sur le côté comme il aime bien et qu’on en fait plus guère. 2euros. Pas dans une farfouille, non, avec une belle étiquette toute neuve. La chance quoi !.Image Uploaded by ImageShack Toolbar
Et chance supplémentaire un pour moi exactement ce qu’il me fallait pour changer un peu, d’un beau rouge sombre, bien souple, pas trop épais, la bonne taille, la bonne étiquette. Un peu plus cher : 5 euro .Pas pour faire plus chic que mon homme, le hasard seulement. L’étiquette ? un nom en hong… que voulez- vous pourquoi aurais-je marché 10 minutes jusqu’à l’arrêt du bus, pris le bus, puis le métro pour aller acheter le même aux Galeries Lafayette pour 6 fois plus cher ?Image Uploaded by ImageShack Toolbar
Mais, quand même, en rentrant on s’est dit avec mon mari celui ou celle qui les a confectionnés, qu’ont-ils gagné ? qu’ont- ils pu acheter pour manger avec le fruit de leur travail ? Ce n’est vraiment pas juste. Boycotter ces produits serait-ce plus juste comme nous y incite moralement nos industriels fâchés, à juste titre, du préjudice qu’ils subissent , prérogatives nationales prioritaires obligent, et chantage à l’emploi à l’appui.
Le problème, c’est sûr,est ailleurs. Ce(ette) Chinois(e) n’a-il pas besoin, lui aussi, de travailler pour ces quelques euros

6.12.06

quelques expressions imprévues

Citations ("Carnets de déroute" de Michel Monnereau)

Perclus de fautes d’orthographe "à faire rougir un dictionnaire"
La rolls a glissé sur "l’asphalte moelleux" du seizième arrondissement comme un bijou dans son écrin.
Une ado "sexuellement attentive" m’avait jeté une œillade
"Immolé sur l’autel des dividendes"
"je me suis interdit de rêver pour être tranquille"
"Deux détresses ne font pas une force"
"L’estomac occupé à faire des figures libres"
"Nous avions mêlé nos rêves et nos illusions avant de nous fracasser l’espoir contre la réalité"
"Mourir la dernière chose qu’on puisse faire soi-même"

5.12.06

pour une fois je réponds à un questionnaire

1/ Attrapez le livre le plus proche, allez à la page 18 et écrivez la 4ème ligne :
Qui es-tu ?

2.1/ Sans vérifier, quelle heure est-il ?
l’ heure perdue, la bête la cherche

2.2/ Vérifiez !
Il faudrait que j’aie une montre

3/ Que portez-vous ?
Mes joies et mes peines

4/ Avant de répondre à ce questionnaire, que regardiez-vous ?
Ce qui était devant mes yeux

5/ Quel bruit entendez-vous à part celui de l’ordinateur ?
Ça dépend du temps qu’il fait

6/ Quand êtes-vous sorti la dernière fois, qu’avez-vous fait ?
J’ai fait pipi

7/ Avez-vous rêvé cette nuit ?
C’est pour une psy analyse ?

8/ Quand avez-vous ri la dernière fois ?
Rira bien qui rira le dernier

9/ Qu’y a t-il sur les murs de la pièce où vous êtes ?
Des oreilles

10/ Si vous deveniez multimillionnaire dans la nuit, quelle est la première chose que vous achèteriez ?
C’une enquête de marketing ?


11/ Quel est le dernier film que vous ayez vu ?
Le mien.

12/ Avez-vous vu quelque chose d’étrange aujourd’hui ?
Que je n’ai que le choix entre répondre ou ne pas répondre

Que pensez-vous de ce questionnaire?
La même chose que de tous les questionnaires de ce genre, les plus anodins sont des attrape- naïfs

14/ Dites-nous quelque chose de vous que nous ne savons pas encore :
Que je ne sais pas tout de moi

15/ Quel serait le prénom de votre enfant si c’était une fille?
On verra le moment venu

16/ Quel serait le prénom de votre enfant si c’était un garçon?
On verra le moment venu

17/ Avez-vous déjà pensé à vivre à l’étranger?
L’étrange est parmi nous

18/ Que voudriez-vous que Dieu vous dise lorsque vous franchirez les portes du paradis ?
Cette question suppose que dieu existe. Vous comprenez pourquoi ce genre de questionnaire n’est pas seulement un jeu c’est un conditionnement insidieux si on n’y prends garde. C’est ce qu’on appelle des questions fermées

19/ Si vous pouviez changer quelque chose dans le monde en dehors de la culpabilité et la politique, que changeriez-vous ?
cela suppose que les gens rêvent d’être magicien !

20/ Aimez-vous danser ?
Manque-t-il un figurant aux Folies Bergères,

21/ Georges Bush?
Je me doutais bien qu’il y avait de la politique là-dessous

22/ Quelle est la dernière chose que vous ayez regardée à la télévision?
C’est pour une enquête sur les programmes télé ?.
C’est toujours à la fin qu’on se fait prendre !!!!


23/ Les 4 personnes qui doivent prendre le relais sur leur blog?
Qui voudra

Bonne semaine

3.12.06

petite anecdote personnelle

Je l’ai fait.

C’était il y a bien un an ou deux.
J’arrivais sur l'esplanade qui précède notre super marché de proximité. Chacun entrait et sortait sans se bousculer. Très peu de monde ce jour là, mais au moment d’entrer je me trouve face à face avec une dame , jeune, bien comme il faut, tenant dans un de ses bras un jeune nourrisson, de l’autre une cigarette allumée. Je n’ai pas réfléchi, je l’aborde poliment un peu comme si je voulais lui demander un renseignement, elle m’écoute :- madame lui dis –je vous ne devriez pas fumer si près de votre bébé, ça lui fait du mal et l’empêche de bien respirer. Elle m’a regardée d’un air étonné, rien n’a bougé sur son visage, ne m’a rien répondu puis chacune de nous est partie de son côté.
Je ne sais s’il elle a eu envie de me dire : mêlez-vous de ce qui vous regarde ou pensé voilà encore une illuminée qui ne vaut pas la peine qu‘on lui réponde ou autre….
Et moi j’y pense souvent : comment ai-je pu interpeller, comme ça dans la rue, une inconnue, ce n’est pas mon habitude et je ne suis pas non plus capable de partir en croisade impétueuse pour une cause quelconque. Ca m’a, comme on dit, échappé, mais à la réflexion je suis satisfaite d’avoir eu ce geste sans agressivité et d’avoir reçu ce regard sans mépris, même si cela n’a d’importance que dans mon imagination.
Ça ne s’est pas reproduit, tout au moins sous cette forme, parce que je suis au fond timide et que si je réfléchis une seconde mon cœur se met à battre dans la crainte de me tromper, de faire du mal au lieu de transmettre dans la fraternité un petit message que je crois utile.