Et à quelques confidences d'autrefois, voici un ure petit extrait du temps où j'avais une classe de 6ème à TROYES
"Mais ce que j’aimais, c’était enseigner. J’en savais assez pour mes gamines de douze ans. Et j’apprenais mes leçons avec elles, c’était plus marrant. Je perfectionnais mon orthographe aussi. J’aimais bien la dictée. Je choisissais très soigneusement un beau texte, et je le disais de tout mon cœur, les aidant au passage à déjouer les pièges, à sentir les musiques. Dans ces baraquements improvisés dans la cour et qui nous servaient de salles de classe, peu de lumière, pas de profil perdu d’arbre ensoleillé, mais des filles de bonnetiers, aux ongles douteux, la clé de la maison pendue au cou et qu’on perdait parfois aux heures de gymnastique. Des cahiers défraîchis mais toujours par-ci par-là, un regard qui se lève d’entre la misère et demande autre chose. Alors je corrigeais à tour de bras des feuilles un peu cornées qui sentaient la cuisine. Tard après la classe nous avions des conciliabules de pleurs, de repentir et de promesses. Je forçais un peu sur l’émotion. Nous lisions la mare au diable. Nous allions la mettre en scène. Oui, elles voulaient bien sacrifier le samedi après-midi. La maman retrouverait le soir les courses à faire, la vaisselle : notre professeur de français faisait cours de théâtre. Puis on irait dans les bois. On serait la petite Marie, Germain, la jument grise dans le brouillard. C’était bien autre chose que la rue E. Zola grouillante de désœuvrés."
"Dans la plus ingénieuse des compositions françaises il y avait toujours un "moins un" pour l'orthographe. Non pour des fautes de grammaire ou des mots difficiles, mais par une sorte de perfidie, des lettres s'acharnaient à disparaître ou à changer de place sans raison, des lettres sauteuses, en somme, et plus je les pourchassais et plus elles se dérobaient. Je finis par concevoir contre moi-même, une sorte de désespoir haineux et impuissant qui me faisait pleurer de rage le soir dans mon lit. Cela devint dramatique quand je dus céder ma première place à une nouvelle venue qui me supplanta bientôt dans l'estime de "La Demoiselle". Je me demande si ce n'est pas de cette époque que date un fantasme resté bien net dans mon souvenir : Le soir, avant de m'endormir, dans la liberté que nous octroient enfin le noir et le silence, je devenais l'actrice d'une scène incroyable. Les préalables étaient toujours les mêmes : j'avais devant moi quelqu'un de très méchant, coupable de fautes abominables dont j'ai oublié les détails et c'est à moi qu'il appartenait de punir. Je me livrais alors en imagination sur ce personnage qui devait expier jusqu'à la mort, à des supplices raffinés.
Une prestation particulière en mémoire de Jacques Brel (1929-1978) décédé à 'Hôpital d'Avicennes de Bobigny. Quelques unes de ses plus belles chansons chantées et orchestrées par un groupe du conservatoire Jean Wiener. Mon grand regret de ne pas entendre les vibrations de sa voix à lui
Et pour s'alléger et participer : LA DANSE
Pas si vieux que cela !! le coeur!
Et voici mon play boy préféré ! non ce n'est pas moi qu'il conduit avec une douceur et un recueillement qui ne cesse pas de m'émouvoir... je regarde et je danse..
Il fait froid mais la lumière devient belle les avions s'en donnent à coeur joie
mon bouleau n'en revient pas!
et moi je vais franchir la porte avec mon vieux c'est le jour de notre quartier dans la semaine de fête que la municipalité offre chaque année à ses vieux..
Mon modem a fait la pause toute la journée d'hier!! (restructuration en cause,comme la dernière fois? sans doute ) Quoique un peu en colère j'ai attendu sans passer mon temps et mon argent au téléphonne!!il faut bien que les clients participent aux efforts de restructuration , à l'utile compression du personnel afin que la relance puisse enfin créer des emplois!! Drôle quand même comme ça vous manque., cette petite fenêtre virtuelle!
J'en ai quand même profité pour lire un peu :
En ce moment, le condensé(340 pages tout de même)de la thèse de Anne Claire Rebreyend:" Intimités amoureuses"1920-1975, dont j'ai indiqué dernièrement la parution. A partir d'archives autobiographiques, -celles de l'APA entre autres - Anne -Claire Rebeyrend fait oeuvre d'historienne.Cette histoire n'est pas seulement celle de la "libération sexuelle" mais d'abord celle d'une libération des discours sur l'intime, ce "privé du privé" des individus.
Voici un petit extrait de la conclusion de cet ouvrage qui apporte bien des éclairages sur l'évolution des faits et des mentalités en matière d'amour et de sexualité et en particulier en ce qui concerne la femme, au cours du 20ème siècle:
La mise en relation du sentiment amoureux et de la sexualité varie également dans les discours et les faits au cours du XXe siècle.Il est surtout question d'amour durant l'entre deux-guerres:les jeunes filles, qui n'ont pas accès à la sexualité, sont supposées aimer et séduire platoniquement; mari et femme, une fois leur descendance assurée, peuvent vivre ensemble sans que l'amour physique ne soit mis au premier plan. Dans les années 1940-1945, le sentiment amoureux et la sexualité vont de pair: un mariage réussi doit lier les aspects affectifs et physiques de l'amour.La jeune fille"amoureuse"peut avoir une vie sexuelle en échappant au blâme. Enfin, si amour heureux rime plus que jamais avec sexualité satisfaite dans "les années 68", il est désormais possible d'isoler la sexualité comme source d'épanouissement- même si les avis masculins et féminins divergent encore aujourd'hui sur cette question.
À quoi ça sert l'amour? On raconte toujours Des histoires insensées À quoi ça sert d'aimer?
L'amour ne s'explique pas! C'est une chose comme ça! Qui vient on ne sait d'où Et vous prend tout à coup.
Moi, j'ai entendu dire Que l'amour fait souffrir, Que l'amour fait pleurer, À quoi ça sert d'aimer?
L'amour ça sert à quoi? À nous donner de la joie Avec des larmes aux yeux... C'est triste et merveilleux!
Pourtant on dit souvent Que l'amour est décevant Qu'il y en a un sur deux Qui n'est jamais heureux...
Même quand on l'a perdu L'amour qu'on a connu Vous laisse un goût de miel L'amour c'est éternel!
Tout ça c'est très joli, Mais quand tout est fini Il ne vous reste rien Qu'un immense chagrin...
Tout ce qui maintenant Te semble déchirant Demain, sera pour toi Un souvenir de joie!
En somme, si j'ai compris, Sans amour dans la vie, Sans ses joies, ses chagrins, On a vécu pour rien?
Mais oui! Regarde-moi! À chaque fois j'y crois! Et j'y croirai toujours... Ça sert à ça, l'amour! Mais toi, t'es le dernier! Mais toi, t'es le premier! Avant toi, y avait rien Avec toi je suis bien! C'est toi que je voulais! C'est toi qu'il me fallait! Toi qui j'aimerai toujours... Ça sert à ça, l'amour!...
Face à la crise financière et économique persistante, certains pays développent de plus en plus de tendances protectionnistes. La France vient d'annoncer son intention de soutenir l'industrie automobile nationale par des aides de plusieurs milliards. La presse européenne observe ce nouveau protectionnisme d'un œil inquiet
«L'Abolition» - Un téléfilm en deux parties qui retrace la façon dont l'avocat a fait abolir la peine de mort, avec un Charles Berling exceptionnel.
"Le combat d'une vie. L'intime conviction que la liberté et la démocratie passent par l'abolition de la peine de mort. L'énergie déployée à expliquer aux jurés, procès après procès, « vous ne vous rendez pas com pte de ce qu'on vous demande de faire. La guillotine, qu'est-ce que c'est ? Prendre un homme vivant et le couper en deux morceaux ». Des moments de découragement devant la haine, l'incompréhension de la société (dans les années 1970, 63 % des Français étaient favorables à la peine de mort) et la résistance des politiques. Finalement, Robert Badinter, devenu garde des Sceaux de François Mitterrand, aura gain de cause. Le 9 octobre 1981, la peine de mort est abolie."
extrait de l'Avertissement cet ouvrage est la version abrégée d'une thèse de doctorat menée à Paris 7 Denis Diderot sous la direction de Françoise Thébaud, intitulée Pour une histoire de l'intime. Sexualité et sentiments amoureux enFrance de 1920 à 1975 et soutenue en septembre 2006.....
textes utilisés: Fons Beauvoir,Fonds valabrègue-MFPF, Fonds Grégoire, mouvement Français pour le planing Familial, MLF et Fons de l'APA
les textes du fonds de L'APA (dont je fais partie), apparaissent sous le numéro où ils ont été répertoriés et selon les autorisations des déposants.
Anne-Claire Rebreyend, docteure en histoire contemporaine, est spécialiste d'histoire culturelle et sociale. Elle enseigne actuellement au Collège français de Reus (Espagne)
Areva va fournir en uranium des entreprises indiennes NOUVELOBS.COM 01.02.2009 17:59
Le groupe nucléaire français avait annoncé une livraison d'uranium aux entreprises indiennes, la première depuis l'embargo imposé au pays depuis 34 ans.
L'embargo avait été imposé à cette puissance atomique militaire depuis ses essais en 1974, puis ceux de mai 1998, et qui refuse de signer le Traité de non-prolifération (TNP).
La Russie, le Canada et les Etats-Unis ont également signé des accords avec l'Inde mais Moscou -ancien allié de l'Inde durant la Guerre froide- est le seul pays activement présent Moscou assurant la construction de réacteurs dans le pays
"Ignorance est mère de tous les maux." -François Rabelais
citation
« Quand les jours se suivent,Quand il faut les vivreEn entier, sans rien omettre,Sans oublier de mettreNi le poivre ni le sel,sur jours les plus noirs,Ni le sucre ni le miel sur ceux de l’espoir,Quand les jours se suivent… »
( Manset)
citation
Définissez-moi d'abord ce que vous entendez par Dieu et je vous dirai si j'y crois. -Albert Einstein
citation
"Il y deux moments dans la vie d'un homme où il ne devrait pas spéculer : quand il n'en a pas les moyens et quand il les a." -Mark Twain
la définition du jour
un économiste est quelqu'un qui est capable d'expliquer le lendemain pourquoi il s'est trompé la veille
L'ethnologue Claude Lévi-Strauss,âgé de 100ans est mort ce 1er nov 2009
citation Lévi-Strauss évoque sans détour la vieillesse et déclare notamment : « [il y a] aujourd'hui pour moi un moi réel, qui n'est plus que le quart ou la moitié d'un homme, et un moi virtuel qui conserve encore une vive idée du tout. Le moi virtuel dresse un projet de livre, commence à en organiser les chapitres, et dit au moi réel : "C'est à toi de continuer." Et le moi réel, qui ne peut plus, dit au moi virtuel : "C'est ton affaire. C'est toi seul qui vois la totalité." Ma vie se déroule à présent dans ce dialogue très étrange[23]. »
fleur d'été
potentille jaune
Pensée
Tant que l'on tuera pour imposer la vérité et la justice c'est la haine qui survivra
L'EGLANTINE
si lumineuse et si fragile
le coucou des champs
fleurs des champs
la guerre
La guerre, c'est moche et ça ne sert à rien. Mais, dit-on, il faut bien se défendre. Et l'on ne sait jamais qui a tiré le premier coup de feu." -
Francis Blanche
il songeait
Le perce-neige
une fleur qui porte bien son nom
Une citation de Georges Perec
Peut être le bonheur n'est il que dans les gares
K.Hrinq
art contempotain
Colloque sentimental
Paul VERLAINE (1844-1896)
Dans le vieux parc solitaire et glacé
Deux formes ont tout à l'heure passé.
Leurs yeux sont morts et leurs lèvres sont molles,
Et l'on entend à peine leurs paroles.
Dans le vieux parc solitaire et glacé
Deux spectres ont évoqué le passé.
- Te souvient-il de notre extase ancienne?
- Pourquoi voulez-vous donc qu'il m'en souvienne?
- Ton coeur bat-il toujours à mon seul nom?
Toujours vois-tu mon âme en rêve? - Non.
Ah ! les beaux jours de bonheur indicible
Où nous joignions nos bouches ! - C'est possible.
- Qu'il était bleu, le ciel, et grand, l'espoir !
- L'espoir a fui, vaincu, vers le ciel noir.
Consultations de pages de la semaine précédente
1,887
Revue
la guerre des monnaies
Il devient indispensable que l'humanité formule un nouveau mode de pensée si elle veut survivre et atteindre un plan plus élevé.
Citations de Albert Einstein
CHANSON D'AUTOMNE
Et je m'en vais
Au vent mauvais
Qui m'emporte
Deçà, delà,
Pareil à la
Feuille morte.
Paul VERLAINE (1844-1896)
- Les Guallino -
cliquer sur l'image
fleurs
câline sortira?? sortira pas?
nos animaux familiers
campanule bleue
les fleurs de nos jardins
l 'orchis
rare fleur des champs
le lotier
fleurs des champs
plantin lancéolé
humble fleur des champs
la véronique bleue
humbles fleurs des champs
Rita Levi Montalcini
le jour de ses cent ans
La Bruyère
"Ne songer qu'à soi et au présent, source d'erreur dans la
politique."
jouer coeur
Anne Poiré
les guallino
cadeau
ceci est une jacinthe
Magritte
fanny et son papa
symphonie solaire (Guallino)
la cocotte
animaux familiers
noirot
Citation
citation extraite de :"La Petite Trotteuse" ( Michèle Lesbre) "La vérité ne se tient pas ici ou là, mais dans une troisième position, inconcevable pour nos esprits. Il faut se contenter de ce doute, où tout paraît, comment dirai-je...suspendu devant nous"
Anne Poiré
arts contemporains (cliquer sur l'image)
Citation
la philosophie de Christiane Singer " je ne
tente plus d'esquiver quoi que ce soit. Le tragique, l'échec, la mélancolie, la maladie, la mort sont les inséparables siamois du bonheur, de la santé, de la jubilation et de la vie. il n'y a pas de
choix possible. il faut tout prendre."
lecture
La vie bouge, voyage ; et au dessus des villages ou des campagne perdues, alors que les convois du temps continuent à se poursuivre, au dessus des villages déserts et des campagnes muettes, il reste l’admirable, la chère, la fidèle utopie. Anna Maria Ortese. Oct.1991 cité dans "Le canapé rouge"
minet joli
les petites rues
Economie distributive
«Vous voulez les pauvres secourus, moi je veux la misère supprimée.»
Cette phrase célèbre de Victor Hugo dans Quatre-vingt-treize résume parfaitement l'objectif de l'économie distributive, une économie de partage déjà mise en perspective par Jacques DUBOIN.
miaou
comme une fleur, comme une éclaircie
si la haine répond à la haine, quand la haine finitra-t-elle ?
calomnie
La calomnie est en politique moins gênante que la manifestation de la vérité.
[Charles Péguy] [+]
Extrait de Les cahiers de la quinzaine