au sujet de mon post précédent qui a pu prêter à malentendu
(banquet annuel que la ville de Bobigny offre chaque année à ses retraités)
Pas du tout eu l'intention de dénigrer un spectacle "d'amateurs" pas plus qu'un repas peu soigné, ni de m'être trouvée déplacée dans une assemblée de vieux aux neuronnes bétonnés,comme autait pu le laisser supposer un commentaire
Ce ne fut, ce jour là pour moi qu'un petit contretemps personnel : une place ne me convenait pas, un voisin verbalisant une idéologie que je déplore et qui n'est pas particulièrement spéciale aux vieux quoique fort répandue parmi ceux qui regrettent le temps où ils étaient jeunes et en profitent pour gémir à courte vue sur le temps présent, les jeunes d'aujourd'hui surtout et la Pauvre France!
Non certains n'ont pas pris le large par désintérêt seulement pour aller faire pipi au cours d'un entr'acte
Merci à la municipalité qui offre à ses retraités de toute condition, 5 jours de suite, à tour de rôle, l'occasion de se retrouver pendant tout un après midi, de communiquer ou de sympathiser et.. parfois de s'affronter un peu avec de vilains coucheurs ou mal élévés . Si il y en a comme partout.Comme il reste à considérer toutes les options à prendre dans une démocratie
La blague du sac? petite vengeance pour rétorquer à mes paroles contradictoires??
Reste dans cette ville mal aimée aux quartiers hautement défavorisés, une Maison de la culture renommée ( pour plus élitistes ou branchés?), l' école nationale de musique, de danse et d’art dramatique (ENDMA) de Bobigny : un conservatoire à rayonnement départemental etc..et dont les élèves prêtent à l'occasion leur concours
28.2.10
26.2.10
Repas des vieux
Ou plutôt : Banquet annuel des retraités 2010-02-26 (ville de Bobigny)
Pas vraiment le ticket hier pour cette réunion festive : le repas annuel offert par la municipalité à ses retraités de tout âge : repas soigné, orchestre, entracte animation, danses ballet, baguette de prestidigitation faisant éclore une vraie et vivante colombe de la paix ..voltigeant dans l’assemblée d’une épaule à l’autre.

Tant pis j’irai déambuler par là avec mon APN

Ces bons vieux qui se régalent du foie gras, du kir avec petits amuse- gueules de choix, Sauternes frais, Bordeaux respectable, mais qui regrettent le temps où on allait faire caca dans le jardin …où les enfants n’avaient pas un mot à dire à table…. Bon on connait la chanson .
Et que ce sont aussi les parents les grands responsables et les enseignants aussi bien sûr qui ne savent plus se faire respecter. Pas responsable le libéralisme du fric qui formate la consommation à grand renfort de publicité mensongère, veille à la plus forte croissance de production de n’importe quoi..pourvu que l’entreprise fasse des bénéfices et que la bourse soit à la hausse .
Me suis retrouvée le vilain petit canard parmi quelques discrets sourires complices ou dubitatifs à contrer ces hautes déclarations catégoriques et péremptoires de cet ancien maître d’hôtel distingué..… .. Pauvre France ! etc… vous connaissez aussi ?
Le petit plat de résistance - jolie portion de mitonné de chevreuil, sauce machin et sa mousseline de légumes verts- arrive : ce n’était que plaisanteries un peu vives mais cordiales.
Je vais faire un tour prendre quelques photos, une ou deux personnes sortent pour besoins personnels en attendant le dessert et le pseudo champagne.
Je reviens mon sac, au pied de ma chaise a disparu !! Je lorgne du côté de mon voisin à la grande bouche. …. Non rien !! Personne n’a rien vu. Mon mari jette un œil sous la table….rien….
Il n’y a rien de particulièrement important dans ce sac. Ce n’est pas un drame. Je joue le jeu de qui n’est pas dupe. On verra bien où cet enfoiré l’a fourré ….. à moins que .. quelqu’un en passant l’ait chipé ?. J’essaie de faire bonne figure..
Plus d’une heure après au moment de partir le sac se retrouve sous une chaise !!!
On s’est quitté cordialement..mais à l’intérieur, je n’ai pas tout à fait réussi à sourire de cette blague de « très bon goût » , vu le temps que cela a duré. ....
.................et mes photos presque toutes ratées!!!
25.2.10
"Quelle connerie la guerre" (Prévert)
Souviens toi Barbara
………………………………….
Rappelle-toi quand même ce jour-là
N'oublie pas
Un homme sous un porche s'abritait
Et il a crié ton nom
Barbara
Et tu as couru vers lui sous la pluie
Ruisselante ravie épanouie
Et tu t'es jetée dans ses bras
Rappelle-toi cela Barbara
…………………………………..
Il pleut sans cesse sur Brest
Comme il pleuvait avant
Mais ce n'est plus pareil et tout est abîmé
C'est une pluie de deuil terrible et désolée
Ce n'est plus le même orage
Tout simplement des nuages
Qui crèvent comme des chiens
Des chiens qui disparaissent
Au fil de l'eau sur Brest
Et vont pourrir au loin
Au loin très loin de Brest
Dont il ne reste rien
de Jacques Prévert
23.2.10
le principe de précaution
en panne d'essence pour mes visites de blogs , je tombe sur un lien chez
qui m'a intéressée au plus haut point.
si le coeur vous en dit cliquer sur le titre ci-dessus
22.2.10
temps variable avec éclaircies
Samedi matin : fuite inconsciente vers nouveau paysage bientôt transformé en une féérie de neige à grand spectacle ...regards éblouis par la danse des flocons serrés , l'immaculée blancheur épandue de toute part et... fesses serrées à sentir sa traîtrise cachée.
A petits tours de roues précautionneuses pendant 45 kilomètres notre chauffeur émérite( le fils) nous a conduit à bon port.
l'après midi .....les perce-neige avaient montré leur nez
A petits tours de roues précautionneuses pendant 45 kilomètres notre chauffeur émérite( le fils) nous a conduit à bon port.
l'après midi .....les perce-neige avaient montré leur nez
la poule, le chat ont fait la sieste,
fanny et son père sont allés à Disney
mon mari a taillé les rosiers
comme mon ordi faisait le nez
sur la route me suis un peu avancée
aperçu à l'orée de son jardin, la Petite Jacqueline
la petite jacqueline nous la connaissons depuis toujours
elle vit là de ses fleurs, de ses oiseaux et de ses arbres
petite statue de pierre
Seule, en attendant la visite des enfants..
Pour ses 70 ans elle pense s'acheter un ordi
et prendre un petit chien à câliner
voilà nous avons bien bavardé.
...............
ce matin , le rideau de Maria était levé
19.2.10
NON RIEN
Du temps où elles passaient vite et bien sans doute,
Car deux courriers annoncés depuis plusieurs jours ne sont pas encore arrivés.

Ce petit préambule avant ouverture de mon courrier de la nuit :
Quelques très jolies images, des cartes postales, un peu plus grandes que nature mais très belles, présentes, bien séparées dans leur netteté comme prêtes à mettre dans un album.
Nous sommes un petit groupe familial, arrêté à un grand carrefour de routes, à regarder un très beau paysage de montagne moyenne en couleurs automnales
-Viens on va s’avancer un peu, dit-il. Nous nous détachons, sa jeune et élégante silhouette à côté de moi. Nous allons nous isoler. Une onde de douceur me parcourt…. . Je suis bien.
Sur les poteaux indicateurs les flèches indiquent la direction des villages : il y en a six
Terminé : c’est la plus grande et la plus belle des images
Puis je suis dans une assemblée assise à côté de quelqu’un que je connais, il est de profil, je regarde sa joue un peu massive, confortable, lisse et immobile …on attend , tout à coup il se lève et part sans me dire au revoir. Il boude, il m’en veut? Je le connais c’est un bloggeur.
J’erre seule dans quelques rues comme aux abords d’un marché, j’entre dans un bistrot. Absolument désert, je m’assois à une petite table de formica bien propre et luisante, je pense que j’aimerais un alcool fort, un serveur se présente, je me ravise : une Suze s’il vous plait.
Le verre est là, sa jolie couleur… mais je n’y touche pas, du temps passe
Puis tout à coup mon mari arrive, il me cherchait nous ne disons rien un petit indéfinissable plane
Autre
Nous venons d’arriver chez des personnes, comme en visite. Je crois qu’on n’a pas prévu de cadeau
- Mais si dit-elle, gracieuse et souriante, elle tient dans le creux de sa main un marron tout petit mais bien rond et luisant, une pette tige verte et mince en est sorti : il a germé malgré le froid du dehors et même il y en a encore un autre tout pareil. Nous sommes contents mais je ne sais pas qui sont ces gens
Et j’ai dû perdre une carte je ne me souviens plus, pourtant il me semble qu’il y en avait beaucoup plus..
Elles seront sans doute dans ma vraie boîte aux lettres tout à l’heure
12.2.10
COMPLAINTE
Vous qui passez pour me voir
J’aurais aimé pouvoir
Vous dire chose nouvelle
Qui vous fasse plaisir
Car on n’a jamais le droit
Dire que l’on a froid
Que la pensée sommeille
Qu’on guette une étincelle
Qui vous fera sourire
Me reviennent ritournelles
Donnez, donnez bons parents
Du sucre aux enfants
Donnez, donnez bons amis
Une parole qui réveille
Les vieux cœurs assoupis
La parole qui guérit
Un pleur insignifiant
Nous n’irons plus au bois les lauriers sont coupés
Ne sait pourquoi mon cœur a tant de peine
J’aurais aimé pouvoir
Vous dire chose nouvelle
Qui vous fasse plaisir
Car on n’a jamais le droit
Dire que l’on a froid
Que la pensée sommeille
Qu’on guette une étincelle
Qui vous fera sourire
Me reviennent ritournelles
Donnez, donnez bons parents
Du sucre aux enfants
Donnez, donnez bons amis
Une parole qui réveille
Les vieux cœurs assoupis
La parole qui guérit
Un pleur insignifiant
Nous n’irons plus au bois les lauriers sont coupés
Ne sait pourquoi mon cœur a tant de peine
9.2.10
mes dernières images
je n'aurais pas cru
que le soir fût si bleu sur ce mur ocre pâle( garanti sans retouche)

que le soir fût si bleu sur ce mur ocre pâle( garanti sans retouche)

que ce matin le ciel serait si gris et la neige revenue
7.2.10
RÊVES
Je n’écris plus guère le récit de mes rêves
Ils deviennent plus rares et plus évanescents,
Comme s’embrume aussi ma mémoire du récent.
Rêves suppléments d’âme, d’angoisses ou de plaisir.
Vous fuyez au réveil comme fumée au vent
Hier soir cependant suis allée chez Valclair*
Il faisait dans ses rêves, si clair et si présent
Que jalouse sans doute du cadeau de ses nuits
je me suis retrouvée au pays des chimères
Sitôt que fut venu un sommeil bienveillant
C’était il y a fort longtemps. Nous avions
Quinze et dix sept ans peut-être.
Bien serrés et confiants, côte à côte,
Nous suivions un chemin solitaire.
De hautes frondaisons festonnaient
De grands pans de ciel bleu.
Des baisers voltigeaient à l’entour
Mais n’osant se poser, nous regardaient passer
Je m’aperçus bientôt qu’en mes bras refermés
S’agitait un chat noir et qui savait parler.
Et me suis réveillée.
Valclair : http://valclair.canalblog.com/archives/2010/02/06/16818535.html
ou cliquer sur le titre.
Ils deviennent plus rares et plus évanescents,
Comme s’embrume aussi ma mémoire du récent.
Rêves suppléments d’âme, d’angoisses ou de plaisir.
Vous fuyez au réveil comme fumée au vent
Hier soir cependant suis allée chez Valclair*
Il faisait dans ses rêves, si clair et si présent
Que jalouse sans doute du cadeau de ses nuits
je me suis retrouvée au pays des chimères
Sitôt que fut venu un sommeil bienveillant
C’était il y a fort longtemps. Nous avions
Quinze et dix sept ans peut-être.
Bien serrés et confiants, côte à côte,
Nous suivions un chemin solitaire.
De hautes frondaisons festonnaient
De grands pans de ciel bleu.
Des baisers voltigeaient à l’entour
Mais n’osant se poser, nous regardaient passer
Je m’aperçus bientôt qu’en mes bras refermés
S’agitait un chat noir et qui savait parler.
Je compris que, femelle, elle voulait son mâle
A quelque pas de là blotti dans le feuillage.
Dans sa tête carrée brillait deux yeux perçants
Ne sait ce qu’il en fut mais ils ont disparu.
Tout au bout du chemin comme nous avions grandi
L’amour en certitude faisant trembler nos pas, il me dit :
« Je dois aller réparer la maison de grand-mère. »
Dans le lointain de mon enfance, je la vis :
Ses murs tout lézardés ne sauraient plus attendre
Mais moi, là- bas, ne pouvais plus aller
Mes jambes devenues vieilles refusaient de servir
Et mes mains ne pouvaient que s’ouvrir
Pour le laisser partir.
Et me suis réveillée.
Valclair : http://valclair.canalblog.com/archives/2010/02/06/16818535.html
ou cliquer sur le titre.
4.2.10
tu la mettras sur ton blog mamy?
voilà c'est fait : une petite lumière née du tavail manuel de fanny, en collaboration avec son papa, à partir d'éléments pas si simples. Elle ne fume pas et sent le muguet
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