PREMIER SOURIRE DU PRINTEMPS
Théophile Gautier
Tandis qu'à leurs oeuvres perverses
Les hommes courent haletants,
Mars qui rit, malgré les averses,
Prépare en secret le printemps.
Dans le verger et dans la vigne,
Il s'en va, furtif perruquier,
Avec une houppe de cygne,
Poudrer à frimas l'amandier.
et ne laisse que la trace blanche d'un avion dans le ciel bleu
tandis que s'étonne petite poule
qui n'oublie pas de se sustenter
Théophile Gautier
Tandis qu'à leurs oeuvres perverses
Les hommes courent haletants,
Mars qui rit, malgré les averses,
Prépare en secret le printemps.
Pour les petites pâquerettes,
Sournoisement lorsque tout dort,
Il repasse des collerettes
Et cisèle des boutons d'or.
Dans le verger et dans la vigne,
Il s'en va, furtif perruquier,
Avec une houppe de cygne,
Poudrer à frimas l'amandier.
qui ouvre ses corolles
qui n'oublie pas de se sustenter
et voici les premières jonquilles
qui tremblent un peu au vent léger
5 commentaires:
mon sud est jaloux
J'aime tes fleurs, les poules et les vers de Théophile Gautier.
Comme tout va vite.
Comme la vie va vite.
Et comme il y a de la beauté, aussi, dedans.
Coucou, Dame Cocotte et coucou les corolles, coucou les jonquilles, coucou le vent léger et la poudre de perlimpinpin du printemps.
Et coucou Mimi printanière.
Zed xxx
La poésie est belle et le printemps aussi.
c'est pas vrai!!! t'as pas pris des photos de l'an dernier au moins!!!
Bé dis donc!!! T'en as de la chance.
Ca me fait penser à la chanson de Dutronc. le jardin près du métropolitain.
merci pour la fraîcheur de ce billet.
je t'embrasse.
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