D’où je cherchais à m’évader
Puis le ciel s’est rempli de moutons dorés
Devenus légers légers
Avec la lune comme berger
Je vais.. il faut….y aller.
Petits projets à rassembler
Mes moutons égarés
Petits écrits inachevés
Ceux d’hier partout éparpillés
qui me valurent hier un étrange dépaysement
Je ne reconnaissais plus mon réel présent
« Mon auberge était à la Grande Ours »
Ma maison complètement virtualisée.
Comment faire pour revenir dans mon quartier
Avec mes vêtements d’été ?
Et cacher petites plaies que j’avais aux pieds
D’avoir tant voyagé.
Alors j’ai retrouvé ce que déjà j’avais été écrit
Voici quelques années :
Ce vœu menteur pas encore exaucé !
Il y a trop
Il y a trop
Trop de feuilles séchées dans ma cour si petite
Trop de chemins au monde dont j’ignore le nom
Trop d’amis que je n’ai pas rencontrés
Trop de livres que je n’ai pas su ouvrir
Et voilà que ma mémoire s’embrouille
Que se ternit le blanc de ma cornée
Mes épaules fléchissent
Sous des paquets d’absence
Impossibles à porter..
N’est plus qu’un lacet mince échappé du bouquet
Laissez-moi m’en aller sans plus penser à rien
Qu’au sein du grand néant
Mon âme se repose
Oct 2007
3 commentaires:
ton ciel est merveilleux, et tes projets un poème
J'aime beaucoup ce poème qui accompagne ces ciels.
Ciel de lit
Ciel délice
quand le sommeil
sans nuages gagne
Zed
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