notre été s'en donne à coeur joie de nous offrir toutes les saisons:
en traversant la Brie
comme un air de printemps, léger nous escortant
puis le souvenir d'une chaude moisson
en avançant dans la vallée du Grand Morin
le vert puissanrt d'un été généreux
Maître des lieux timidement voilés
et le soleil léger vers un lieu habité
En arrivant le vieux chapeau rabougri
d'une amanite pierreuse
Enfin les mirabelles furent
disputant leur beauté au grand chardon décorant
leurs branches
pour la joie d'un insecte doré
mais pour la table ne vous déplaise
cet échantillon vous dira qui fut le préféré
Ne croyez pas pourtant que nature
eût oublié de nous rappeler
en fortes et nombreuses giboulées
que l'eau du ciel
nous est plus que précieuse
entre les nuages
à restaurer quelques encombrants récoltés sur la voie publique.
Ce qui encombre mon grenier
n'étant aussi griffé que ce vieux réfrigirateur en bois
qui revivra sans plus jamais faire du froid
3 commentaires:
hum des mirabelles et cueillies, pas qui ont voyagé, le régal absolu pour moi quand j'y avais droit !
Là je me suis régalée, ou j'ai bien ri de ta première phrase
Il y en a pour tous les goûts,moi aussi les mirabelles tellement difficile d'avoir de beau fruits.
Et moi, nous, outre ces jolies photos pleines de vie, c'est le bonheur que tu y a pris et que tu décris, tes mots, qui me touchent encore plus.
Presque, ici, un petit photo-roman.
Je me souviens encore du commentaire de Brigetoun, si élogieux envers la mirabelle, dont j'ai certainement aussi dû, à ce moment là chercher une image. L'an dernier (?)
Zed xxx...
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