31.7.05
29.7.05
un nouvel art de draguer
Vu dans la presse et entendu à la radio ces jours derniers :
« Nouvel art de draguer.. »
Quoi Ovide est dépassé ?
Assumons dirons-nous
Notre modernité. Pourtant
Les armes sont les mêmes :
La conquête de l’autre
N’est qu’une stratégie
Où bien souvent l’on perd
Ce qu’on voulait gagner.
Il me vint une fable
Pour vous le raconter.
Elle n’avait pour bagage
Que sa virginité.
Jeune, fraîche et naïve
Elle succomba pour un baiser.
Il assuma ce don. Et l’épousa.
Sitôt fait la renia
L’humilia. Plus tard il la battit.
Que croyez-vous qu’elle comprit ?
Que les hommes sont faits pour dominer,
Les femmes pour subir, patienter et ruser.
Ruser n’est pas jouer cartes sur table
Et tel est pris qui croyait prendre.
Mais la leçon n’a pas porté.
Pour son expérience parfaire
La pauvre enfant si malmenée
Se dit qu’il fallait affûter
Les armes de la féminité,
Faire patte de velours et pour une caresse
Se laisser spolier, les insultes ignorer.
Et puis recommencer toujours
Assumer tous les risques
Des amours falsifiés.
28.7.05
à la campagne en été
27.7.05
le cabaret des oiseaux: fleur
26.7.05
à la campagne en été
à la campagne en été
à la campagne en été
20.7.05
le wagon
11.7.05
au moment de fermer la porte de mon chez moi
pour une petite semaine encore.
je m'en vais voir les herbes
le cresson de jardin....
non le bleu de la mer.
j'avais alors quitté ma pelure d'hiver
qu'on m'avait reprochéel .,
pour un petit "chez moi "
au sein de la famille.
on ne choisit pas le lieu où l'on naquit
très peu celui où l'on échoit.
Mais c'est celui là qu'on aime.
bonne route à ceux qui partent.
9.7.05
Quand il vivait encore....
JEAN LUCAS, Jean, Jeannot, Jeannot Lapin, Tonton Jean,
Voici donc soixante-dix ans que tu vas
Ton petit bonhomme de chemin,
A travers les fêtes et les défaites,
A travers les joies et les chagrins,
Solide au poste,
Malgré les feuilles tombées
De nos arbres et de nos affections.
Merci de nous avoir conviés.
Les jeunes, les encore jeunes, les pas encore très vieux,
Tous nous allons lever notre verre,
A la petite voiture brune qui accourt au wagon*,
Au cidre pétillant partagé sans façon,
Aux pommiers refleuris où grimpèrent les enfants,
Aux semences qui germent où vécurent les parents,
A tous ceux qui de loin sont venus en ce jour,
A ta compagne et sa douce chaleur,
A toi Jeannot, pour ton anniversaire,
Nous levons notre verre!
Le Tournebride . Mortcerf. 9 avril 1994.
*le wagon: petite résidence édifiée à partir d'un wagon
Voici donc soixante-dix ans que tu vas
Ton petit bonhomme de chemin,
A travers les fêtes et les défaites,
A travers les joies et les chagrins,
Solide au poste,
Malgré les feuilles tombées
De nos arbres et de nos affections.
Merci de nous avoir conviés.
Les jeunes, les encore jeunes, les pas encore très vieux,
Tous nous allons lever notre verre,
A la petite voiture brune qui accourt au wagon*,
Au cidre pétillant partagé sans façon,
Aux pommiers refleuris où grimpèrent les enfants,
Aux semences qui germent où vécurent les parents,
A tous ceux qui de loin sont venus en ce jour,
A ta compagne et sa douce chaleur,
A toi Jeannot, pour ton anniversaire,
Nous levons notre verre!
Le Tournebride . Mortcerf. 9 avril 1994.
*le wagon: petite résidence édifiée à partir d'un wagon
8.7.05
terrorisme, fanatisme...
comment faire,,???
des armes pour nous défendre???
des espions pour nous avertir???
des poignées de sous à distribuer ???
des esprits à éclairer???
du coeur à partager???
j'ai mis mon petit grain de sel dans :
"Au grenier des souvenirs"
des armes pour nous défendre???
des espions pour nous avertir???
des poignées de sous à distribuer ???
des esprits à éclairer???
du coeur à partager???
j'ai mis mon petit grain de sel dans :
"Au grenier des souvenirs"
6.7.05
fleurs pour Fanny et François et les Autres...
FLEURS
Des ancolies.
Myosotis.
Le géranium Robert.
L’hellébore ma commère
Et le précieux orchis dans le spongieux du pré.
La mauve et son regard.
Regard mauve
Des scabieuses.
Tous ces noms ma chérie de soleil et de vent
Où marche la prairie.
La véronique bleue
Si tenue.
Et le plantain lancéolé - tu connais ?
-Qui brille de rosée dans les herbes élancées.
La carotte sauvage, ombelle raffinée.
Le lapin est absent...
Ancolie de la mélancolie.
Le delphinium compliqué
L’absence rayonnante,
Son nom pas de chez nous,
Son bleu
Son bleu cru, aigu,
Qui nous parle latin
En nos jardins gaulois.
juin 1994
Des ancolies.
Myosotis.
Le géranium Robert.
L’hellébore ma commère
Et le précieux orchis dans le spongieux du pré.
La mauve et son regard.
Regard mauve
Des scabieuses.
Tous ces noms ma chérie de soleil et de vent
Où marche la prairie.
La véronique bleue
Si tenue.
Et le plantain lancéolé - tu connais ?
-Qui brille de rosée dans les herbes élancées.
La carotte sauvage, ombelle raffinée.
Le lapin est absent...
Ancolie de la mélancolie.
Le delphinium compliqué
L’absence rayonnante,
Son nom pas de chez nous,
Son bleu
Son bleu cru, aigu,
Qui nous parle latin
En nos jardins gaulois.
juin 1994
5.7.05
retour au bercail
4.7.05
3.7.05
de la fraîcheur avant toute chose
1.7.05
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