29.2.08

Bobigny: quand les retraités sont à la fête

je ne saurais mieux dire:
"Tous les ans à la même époque, la municipalité convie ses retraités à des agapes festives et conviviales.Pendant cinq jours, mets soignés, chansons populaires, spectacles étonnants et bal musette rythment les après midis, salle Pablo-Néruda"( journal : Bonjour Bobigny)
Mille quatre cents personnes inscrites cette année.

Par petites tables d'une dizaine de personnes, on se retrouve ou on lie connaissance.
une de mes plus proches voisines et l'un des indispensables organisateurs
un des magiciens : il vient de montrer comment on peut se faire dérober sa montre à son insu -en tout bien tout honneur!!!!

Piste de danse

les petits rats de l'école de danse de Bobigny( Le lac des cygnes) qui sera suivi d'une chorégraphie de Béjart sur le Boléro de Ravel.
le plaisir m'a fait oublier de ptrendre des photos!!

27.2.08

26.2.08

ELECTIONS MUNICIPALES

Catherine Peyge maire sortante de Bobigny est venue hier soir animer une réunion dans notre quartier et présenter la liste d'union de la gauche pour les prochaines élections municipales
la réunion a lieu dans la petite salle du restaurant de chez Maria
Catherine Peyge est une personne jeune, dynamique et attentive
AU deuxième plan: Abdel Sadi,son 1er. adjoint qui est aussi conseiller général
tout se passe dans la convivialité et la bonne humeur mais les discussions sont vives et constructives

24.2.08

CONTRE LE STRESS

elles ont traversé l'hiver
un abricotier en fleur
les abeilles sont à l'oeuvre
à chacune sa charge de pollen
lui aussi s'étonne du renouveau
mais veillons au grain

22.2.08

Quand les vieux boivent un petit coup

qu'est-ce qu'ils racontent.. des histoires de....

Conte bachique

C’était il y a quelque temps, au bal de la Nuits-Saint-Georges que j’ai rencontré la petite Juliénas,une fille drôlement Gigondas, un sacré beau Meursault, bien charpentée,et sous sa robe vermillon, un grand cru classé, avec des arômes de cassis et de fraises des bois.
On a dansé Anjou contre Anjou sur un Sylvaner à la mode et plus tard quand je lui ai proposé de l’emmener dans mon Château-Neuf-du-Pape, elle est devenue toute Croze-Hermitage !
Le temps d’aller chercher un Chablis au vestiaire, de mettre un petit Corton dans ses cheveux, on est monté dans ma Bagnuls et on a roulé jusqu’au matin.
Ah quelle belle journée ! On s’est baladé entre Deux mers, il faisait beau, on a Vacqueyras sur la plage, les pieds dans l’eau clairette, on s 'est Pouilly Fruissé dans les dunes et puis comme le Mercuery montait sérieusement et qu’on commençait à avoir les Côtes-Rôties on a décidé de rentrer.
Mais voilà, en partant nous nous sommes retrouvés coincés dans le embouteillages, enfin les bouchons quoi ! Je commençais à Minervois sérieusement et là, Juliénas et moi, nous avons commencé à nous crêper le Chinon.
D’un seul coup elle a claqué la Corbière de la Bangyuls et elle est partie !
Je suis retrouvé comme Mâcon. Quoi, me suis-je dit, elle s’est déjà Sauvignon avant même que j’aie le temps de la Sauternes ! mais je vous Jurançon, je l’avais dans la Pouillac , en effet, j’étais tellement Tokay que j’ai couru après elle dans Lalande et les Chardonnay pour la rattraper.
Quand on s’est retrouvé, et que je l’ai vue devant moi en Gros-plant, je lui ai dit-« Ne fais pas ta Pomerol, et ne t’en va plus Gamay ! »
En pleurant, elle est tombée dans mes bras en Madiran
-« ne m’en veux pas, je voulais juste être sûre que ton Saint-Amour était vraiment Sancerre ».
Depuis on ne s’est plus cuités.

PS: avec toutes mes excuses à qui pourrait ne pas trouver ça drôle !
mais comme ajoute mon cher cousin qui m'envoie cette histoire pour fêter aujourd'hui ses 90 ans:
"faut bien se distraire un peu, maintenant qu'on retombe en enfance!"

21.2.08

RÊVE

J'ai rêvé : Extrait de "Journal d’après"

Un tout petit poisson. Un poisson-enfant nouveau-né. . à qui je parlais de mon cœur, à qui je donnais la douce haleine d'amour, lui portant la sève et la vie, lui donnant aussi la nourriture. . . un petit ver vivant en sa bouche de poisson-enfant, mon enfant-poisson qui ne pouvait prendre la nourriture préparée et rejetait la vie.

Tout hier. . .-- en récoltant les faits menus de la journée, la couleur du temps, la fleur jolie dans les orties et la fraise dorée, de la terre émergeant et le penchant du ciel en averse crevée sur nos cils battants et le final du soir en vapeur sur la route ;-- grinçait la chaîne rouillée du puits profond de mes chagrins d'amour.
ML.

19.2.08

Histoire de cactus ou le rôle de l’imaginaire..

De ce cactus , il n’y a que la photo qui m’appartient.
Le vrai cactus était chez ma petite voisine qui vient de déménager .et qui ne m’a laissé en souvenir que d’autres spécimens dont un à petites fleurs moins spectaculaires
et qui fleurit en ce moment

Merci à qui, jalouse de mon cactus imaginaire, vient de me faire voyager vers un autre imaginaire, celui de Colette qui –dans son roman « La naissance du jour » rapporte à sa façon, combien Sido, sa mère attachait d’importance à l’éclosion de cette fleur de cactus :

Extrait :
«Monsieur,
Vous me demandez de venir passer une huitaine de jours chez vous, c'est-à-dire auprès de ma fille que j'adore. Vous qui vivez auprès d'elle, vous savez combien je la vois rarement, combien sa présence m'enchante, et je suis touchée que vous m'invitiez à venir la voir. Pourtant, je n'accepterai pas votre aimable invitation, du moins pas maintenant. Voici pourquoi : mon cactus rose va probablement fleurir. C'est une plante très rare, que l'on m'a donnée, et qui, m'a-t-on dit, ne fleurit que sous nos climats tous les quatre ans. Or, je suis déjà une très vieille femme, et, si je m'absentais pendant que mon cactus rose va fleurir, je suis certaine de ne pas le voir refleurir une autre fois...
Veuillez donc accepter, Monsieur, avec mon remerciement sincère, l'expression de mes sentiments distingués et de mon regret. »
Ce billet, signé « Sidonie Colette, née Landoy », fut écrit par ma mère à l'un de mes maris, le second. L'année d'après, elle mourait, âgée de soixante-dix-sept ans.


Mais voici la vraie lettre de Sido

La lettre de la mère de Colette (document authentique non daté, publié en 1953)

Monsieur de Jouvenel
Votre invitation si gracieusement faite me décide à l'accepter pour bien des raisons, parmi ces raisons il en est une à laquelle je ne résiste jamais : voir le cher visage de ma fille, entendre sa voix. Enfin vous connaître et juger autant que cela est possible qu'elle ait jeté avec autant d'enthousiasme son bonnet par-dessus les moulins pour vous. Mais j'abandonne pour q.q. jours des êtres qui n'ont que moi sur qui compter : la Mine, qui m'a donné toute sa confiance et sa tendresse, un sedum qui est près de fleurir et qui est magnifique ; un gloxinia dont le calice largement ouvert me laisse à loisir surveiller la fécondation.
Tout cela va souffrir sans moi mais ma bru me promet de veiller. Elle le fera certainement, trop contente d'être débarrassée de sa belle-mère pour q.q. jours.
Donc, à bientôt je pense, mais dites à Gabri que j'attends qu'elle m'écrive. Vous savez qui est Gabri ? C'est bien pire : elle s'appelle Gabrielle. Le saviez-vous ?
Je m'appelle bien
Sidonie Colette

16.2.08

Même sans le Saint Valentino

On peut nous offrir un petit extra

mettre la main à la pâte est un plaisir

puis de reposer un peu

il fait soleil mais l'air est vif

Allons-y .Bien emmitouflé ça ira!

14.2.08

La prière au secours de la maladie d'amour: je propose de la mettre aussi au programme de recherche pour vaincre la maladie d'Alzeimer


Pour la Saint-Valentin, un pèlerinage de l'amour au pied du Fuji
jeu. févr. 14, 2008 7:18 CST

HAKONE, Japon (Reuters) - A la veille de la Saint-Valentin, des centaines de Japonaises ont effectué mercredi un pèlerinage pour que les dieux les aident à conquérir le coeur de l'homme qu'elles aiment.

Ainsi ont-elles traversé le romantique lac Ashi, à Moto-Hakone au pied du Fujiyama, et ont-elles marché dans une forêt enneigée pour aller prier au petit sanctuaire Kuzuryu où viennent se recueillir ceux et celles qui veulent se marier.

"J'ai prié pour l'homme que j'aime, afin qu'il tombe amoureux de moi", expliquait Ayumi Sakai, une jeune femme de 25 ans, arrivée à bord d'un des deux "bateaux de l'amour" qui ont acheminé plus de 500 femmes vers le sanctuaire.

Les hommes et les femmes retardent de plus en plus le moment de se marier, au Japon, afin de poursuivre leur carrière, ce qui est souvent cité comme une raison du faible taux de natalité du pays. Aussi, les célibataires en quête d'un partenaire recourent-ils à tous les soutiens possibles, y compris les dieux, pour tenter de trouver l'âme soeur.

Le sanctuaire, dont le nom japonais signifie "dragon à neuf têtes", est consacré au dieu du lac Ashi. Il a commencé à attirer les célibataires lorsque certains pèlerins ont raconté à leur retour que leurs prières avaient été entendues et récompensées d'un amour partagé.

Shuji Ozawa, grand prêtre du sanctuaire de Kuzuryu, a béni les foules de femmes et aspergé les eaux du lac d'alcool de riz, en signe d'offrande aux divinités shintoïstes.

Une femme, cependant, a émis des doutes sur l'efficacité de ce rituel. "Il y a tant de femmes qui prient aujourd'hui... Je me demande si ma prière à moi sera entendue!", s'est interrogée Miki Kawashima, âgée de 32 ans.

Hiroyuki Muramoto, version française Eric Faye

12.2.08

A-t-on le droit de tout dire??? ou le droit à l'information

Il faut bien rire de temps en temps mais toute allusion à des faits contemporains serait purement fortuite,
extrait du sketch bien connu du regretté Coluche(1977)



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"Alors, attention, voici l'information par elle-même.
"Les chefs de gouvernement se sont refusés à tout commentaire..."Donc là déjà c'est clair , le mec il ne sait rien ! Ils ont pas voulu... non ils ont pas voulu !
"Mais on s'autorise à penser dans les milieux autorisés..."Alors ça !Le milieu autorisé c'est un truc, vous y êtes pas vous hein ! Vous êtes même pas au bord. vous y êtes pas du tout. Bon, le milieu autorisé c'est un truc. c'est un endroit autorisé où il y a plein de mecs qui viennent pour s'autoriser des trucs mais y a que le milieu qui compte.Et là-dedans y a une poignée de connards qui tournent en rond en s'autorisant des trucs :"Euh... Qu'est-ce que tu fais là ? Ben j'sais pas, j'vais peut-être m'autoriser un truc, mais c'est vach'ment gonflé. J'hésite ! Euh...".
"S'autorise à penser dans les milieux autorisés qu'un accord secret..."Alors, vous avez ce que c'est qu'un accord secret ? C'est un accord dont... euh... qu'on n'a pas le droit d'en parler, c'est interdit donc, pas dans l'information non plus !
"...Qu'un accord secret pourrait être signé."C'est même pas sûr !!! Et moi je dis alors que quand un mec sur une information il en connaît pas plus que ça, il n'a qu'à fermer sa gueule ! Et même, à la rigueur, il serait pas venu, on s'rait pas fâchés !

9.2.08

Oeuvres caritatives et fondations charitables

Un des chapeaux de François Mitterrand s’est vendu 7.800 euros, et sa robe d’avocat est partie pour 8.000 euros, lors d’enchères très disputées de la garde-robe personnelle de l’ancien président, mardi 29 janvier à Paris.
Les fonds sont, en principe destinés à la
- Fondation Danielle Mitterrand France Libertés fondée en 1986 par Danielle Mitterrand, épouse du président de la République François Mitterrand,
NOUVELOBS.COM 08.02.2008 20:09

L’opération pièces jaunes,
Depuis 1990, la Fondation des Hôpitaux de Paris, présidée par Bernadette Chirac organise l’opération “Pièces Jaunes” destinée à récolter des fonds pour financer des projets qui visent à améliorer la vie quotidienne des enfants et adolescents hospitalisés. Intention louable au départ, l’opération s’est au fil des années extrêmement personnalisée autour de David Douillet, parrain depuis 1997, et de Bernadette Chirac. Plus embêtant, depuis 2006, l’opacité des comptes et l’importance des frais de fonctionnement sont régulièrement dénoncées.
29 janvier 2007 Publié Société

Un bout du plancher foulé par Céline DIONest à vous pour 149$ En souvenir du passage inoubliable de Céline Dion à Las Vegas, vous pouvez acheter, pour 149 $US, un morceau du plancher de la fameuse scène du Colosseum du Caesars Palace, que la chanteuse a foulé 717 fois Une partie des profits des ventes seront remis à la Fondation Céline-Dion.

UNE AUTRE MANIERE

Ne pourrait-on pas découper le yacht de Saddam Hussein en petits morceaux vendus aux enchères aux riches amateurs de sensations fortes plutôt que de demander aux âmes pauvres et sensibles de casser leur tirelire pour y trouver quelques pièces, aux fans de manifester leur enthousiasme autrement que par un fétichisme stupide ??


Le yatch de Saddam Hussein
"Ocean Breeze" est un bateau de luxe décoré d'or, d'argent, de bois précieux comme l'acajou, de marbre, et il est entièrement respectueux des préceptes de l'islam dans sa construction et sa décoration.

Ce bateau est aussi équipé de couverts en argent et de tables pour un banquet de 200 personnes, mais il ne dispose que de la place pour coucher 28 personnes, n'étant construit que pour le confort de Saddam Hussein, de sa famille, et des plus proches hommes de confiance.

Il y a bien sur un héliport et un hôpital très complet permettant même de réaliser des opérations d'urgence, car Saddam Hussein craignant pour sa vie.

Pour la sécurité de son propriétaire il y a d'ailleurs un couloir secret qui traverse tout le bateau et qui permet de rejoindre le plus rapidement possible un speed boat ou un mini sous-marin comme ceux que les milliardaires apprécient.


Bien sûr ce bateau était aussi équipé de lance-missiles et autres armements qui ne seront pas fournis à l'acheteur avec le navire, mais il pourra tout de même conserver les équipements anti-abordage, les alarmes, et le réseau de télésurveillance qui assuraient la sécurité du paranoïaque Saddam.
Toutes les baies vitrées sont bien sur aussi équipées de vitres pare-balles, et ce yacht est aussi peint avec de la peinture anti-détection radar comme seuls les navires et avions de guerre utilisent.
Le yacht "Ocean Breeze" est en vente chez Burgess of London qui en attend un prix d'au moins 24 millions d'euros, et il est en ce moment amarré sur la cote d'azur près des villes de Cannes et de Grasse, où se trouvent toujours aussi plusieurs villas de Saddam Hussein ."
PUBLIE PAR MILLIONNAIRE DE LUXE A




LE YAUTCH de Saddam Hussein (un parmi d'autres)

8.2.08

CHARNIERE

accepter de vieillir..les pétales se courbent , les veines se trahissent ,mais le pistil encore regarde l'avenir


Et près de la blessure,comme un petit pardon ...


impatiente jeunesse


prends bien garde au ciel bleu


amandier en fleurs

7.2.08

Point de vue

POINT DE VUE de Denis Clair : Objectif croissance ( au sujet de la commission Attali)
cliquer pour lire


5.2.08

AU FIL DES JOURS

Il m'est venu une drôle de question: que veut dire le titre d'un blog?

Est-il déjà l'intime message? le coeur d'une pulsion secrète ? ce petit mot échappé qui dit tant de vérité habitant notre inconscient? ou tout autre chose une distance, une repli, un voile de pudeur ? voire un défi ?

Un hasard innocent rarement je crois.

Pour le mien , je n'avais absolument pas réfléchi , il est venu comme ça dans l'urgence quand une amie qui m''installait mon blog ,m'a posé la question .

Mais j'ai trouvé un poème qui me semble lui convenir ...

Albert SAMAIN (1858-1900) (Recueil : Au jardin de l'infante)

Il est d'étranges soirs ...
Il est d'étranges soirs où les fleurs ont une âme,
Où dans l'air énervé flotte du repentir,
Où sur la vague lente et lourde d'un soupir
Le coeur le plus secret aux lèvres vient mourir.
Il est d'étranges soirs, où les fleurs ont une âme,
Et, ces soirs-là, je vais tendre comme une femme.

Il est de clairs matins, de roses se coiffant,
Où l'âme a des gaietés d'eaux vives dans les roches,
Où le coeur est un ciel de Pâques plein de cloches,
Où la chair est sans tache et l'esprit sans reproches.
Il est de clairs matins, de roses se coiffant,
Ces matins-là, je vais joyeux comme un enfant.

Il est de mornes jours, où las de se connaître
Le coeur, vieux de mille ans, s'assied sur son butin,
Où le plus cher passé semble un décor déteint,
Où s'agite un minable et vague cabotin.
Il est de mornes jours las du poids de connaître,
Et, ces jours-là, je vais courbé comme un ancêtre.

Il est des nuits de doute, où l'angoisse vous tord,
Où l'âme, au bout de la spirale descendue,
Pâle et sur l'infini terrible suspendue,
Sent le vent de l'abîme, et recule éperdue !
Il est des nuits de doute, où l'angoisse vous tord,
Et, ces nuits-là, je suis dans l'ombre comme un mort.

4.2.08

L'orthographe

Je m'aperçois que j'ai de plus en plus besoin d'ouvrir mon dictionnaire!!
Quelles sont donc les choses que commence à oublier la mémoire vieillissante??

Celles qui ont eu le plus de mal à s'intaller ?? . J'ai toujours eu du mal avec les doubles consonnes .. les sons homonymes..justifiés ou non .. et j'aurais volontiers opté, pour un peu plus de phonétisme à l'époque où c'était dans l'air du temps.
Je me souviens d'un Inspecteur d'Académie ouvrant sa conférence par: " ortografe" écrit en gros sur un tableau ... je crois que ça déchaînerait encore des passions!!! dans certaines sphères bien comme il faut . Bon pour dérider l'atmosphère voici un mes souvenirs des temps anciens

......je bénéficiais, je crois, d'un petit préjugé favorable parce que je passais pour une bonne élève,que mes chaussures étaient bien cirées, mon linge en bon état. A cause du trajet que j'avais à faire, je fus toujours dispensée de la corvée de petit bois ou de balayage que sollicitaient avec empressement celles qui avaient quelque chose à se faire pardonner! Je n'eus jamais non plus de ces punitions vexatoires comme la retenue au pain sec à midi ou la vraie fessée, sur le genou de la maîtresse, juppes retroussées. Mais de ces fessées publiques datent mes premières tensions érotiques...
....la rentrée de ma petite soeur fut un évènement important.....(elle 4 ans 1/2 moi 9 1/2)
.........................................
....j'étais toujours bonne élève, cependant commencèrent à se manifester quelques signaux d'alarme : j'avais du mal à retenir ces fichus départements avec leurs préfectures et sous préfectures et il s'avéra que je maîtrisais mal l'orthographe. Dans la plus ingénieuse des compositions françaises il y avait toujours un "moins un" pour l'orthographe. Non pour des fautes de grammaire ou de mots difficiles, mais par une sorte de perfidie, des lettres s'acharnaient à disparaître ou changer de place sans raison, des lettres sauteuses en somme, et plus je les pourchassais et plus elles se dérobaient. Je finis par concevoir contre moi-même, une sorte de désespoir haineux et impuissant qui me faisait pleurer de rage le soir dans mon lit. Cela devint dramatique quand je dus céder ma première place à une nouvelle venue qui me supplanta bientôt dans l'estime de "La Demoiselle"

1.2.08

Un livre



Un tout petit bouquin de 147 pages

Des personnes de notre temps
dans leur petite place
de vie précaire,et digne.
..
"une petite réussite de simplicité, de justesse"

extrait:
j'ai nettoyé le comptoir, j'ai fermé les fûts et j'ai mis en marche le lave vaisselle du bar, je voulais laisser tout bien propre , bien net, comme s'il ne s'était rien passé. Ce serait encore un autre endroit de ma vie, mais j'avais le coeur sec en me le disant. Il ne fallait pas que je me laisse aller