31.1.09

cette énergie dont nous avons tant besoin!

Nucléaire: feu vert pour un deuxième EPR à Penly (Haute Normandie)



Si la plupart des acteurs politiques, économiques et sociaux de Haute-Normandie, à l'exception des écologistes, ont salué hier "la formidable bouffée d'oxygène" que constitue, selon eux, la décision de Nicolas Sarkozy d'attribuer le deuxième EPR à Penly, près de Dieppe (Seine-Maritime), plusieurs voix se font entendre pour dénoncer cette décision

en dehors des débats entre les pronucléaires et les antinucléaires, dont la presse abonde et qu'il serait bien inutile de reproduire ici


la vraie question ne serait-telle pas:

Toujours plus d'énergie pour fabriquer quoi???
-la vendre à l'étranger sans condition aux fabriquants d'armes?
-la vendre aux industries en place pour résorber le chômage?quite à déboucher sur une surproduction (de voitures par exemple), dont on abrège la vie pour pouvoir accélérer la production et la vente? accélérer de même à tout prix une consommation de gadgets inutiles et pour faire travailler inutilement les chômeurs?
il y a vraiment quelque chose de pourri dans cette activité économique anarchique que la cupidité des plus malins a engendrée.

produire, produire puis s'arranger pour vendre!

distribuer du pouvoir d'achat pour faire acheter n'importe quoi

mais de quoi avons-nous vraiment besoin??.

29.1.09

mais où sont les neiges d'antan?

extrait de mon journal...

7 décembre 1991.

La dérive des sentiments.Claude Simon . (lire Yves Simon) merci à Jean Claude Lejeune qui m'a signalé cette erreur
................ce bouquin, avalé en deux jours.
Ravie à mon quotidien par cette surprenante jonglerie de mots…de mots traqués, débusqués, dans l’interstice desquels se glisse l’indicible, le malaise de nos destins inexpliqués, la mouvance des êtres désassemblés, en quête de…petits télescopages de lumière…la dérive des sentiments…oui comme un océan où flottent des algues vivantes et perverses, où prolifère l’humain dans un foisonnement de contradictions.
Nous ne connaissons que des apparences,…des visages, et rien du dedans, l’inconnaissable. Nous dérivons sans savoir. L’homme comme un fétu, ne donne à voir que vaguelettes sitôt évanouies. Mon fils et ses dérives, que je cherche, que je renie et combats, et que j’aime.
Des études qui resurgissent d’on ne sait où …du hasard, de la chance, a-t-il dit, de pouvoir recharger la charrette abandonnée, comme s’il y avait des cités à reconstruire un peu plus loin, sans y croire vraiment.
Et mon agacement de l’entre deux, de l’entre deux désirs : celui d’être soi-même et celui d’être un autre…et remâchée cette bouillie des désirs inachevés. On voudrait des certitudes et il n’y a que le doute. Du repos et il n’y a que du mouvant.
Tout cet effort énigmatique qui grince à chaque feuillet du lire…à chaque glissement de mots malades de leurs vieux participes du temps des écoles. Il est bien tard et le temps ne fait rien à l’affaire et l’on se prend quand même à croire le contraire. Un petit gène griffu rigole au long des jours. Je me rends, je l’entends. Je vais dormir. Il est bon de dormir. Il a fatigué ma peine. Arrête. Qu’on arrête la vrillante musique qui chauffe l’atmosphère.
Il faudrait dormir sur les rêves qui naissent sur les vents, qui dorment sur les vents et se réveillent à l’aube, tout remplis d’extravagants mensonges, d’urgences bienveillantes. Le soleil vient, qui malmène les grèves, chatouille leur mutisme, leurs sournoises stratégies. Une parcelle d’or va muter le vil plomb.
Mon fils indéfini, emplis mon devenir.
Non, rien que l’attente de pouvoir enfin finir.
Finir en replaçant dans l’armoire aux souvenirs le linge repassé et qui n’est pas usé. Plier et regarder. Regarder le point de croix comme faisait ma mère, au coin de nos torchons qui peuvent encore servir. Toucher la pile, y enclore la lavande en ses allégories…car c’est cela vieillir en paix, ne plus compter les heures, les perdre en regardant se lustrer les souvenirs. Sauvegarder la poussière qui dort au creux des draps. Savoir que tout n’est rien et que la porte est close.

Sauf pour ceux qui vont venir dans l’univers des choses, en l’enfer doucereux de ce que l’on a à faire, quand la griffure du sang vous bondit au visage…et qui charrie des âges l’ignoble apothéose de tous ceux qui vécurent avant nous pour offrir leur butin.
Frères humains qui après nous vivrez, délivrez-nous de la chaîne sans fin des énigmes qui barrent nos chemins

25.1.09

Avant la tempête

c'était hier ,dans le gris du petit matin, allant chez le dentiste
( voir video ci- dessous)


les grands immeules dormaient ignorant qu'au sud se préparait la tempête


la grand'ville

24.1.09

22.1.09

DARWING

extraits de Science et Avenir( Février 12009)
L'Evènement


17.1.09

les plantes grasses

Quelques familles de plantes grasses
.
Les cactées
• Les euphorbiacées
• Les crassulacées
• Les mésembryanthémacées

La famille des cactées
Les cactées sont les « vrais » cactus. Leur sève est acqueuse. Par ailleurs, elles n'ont pas de vraies aiguilles, mais des aiguillons que l'on retrouve sur les aréoles. Il s'agit là de l'équivalent des feuilles des autres plantes. Ils peuvent parfois être absents, ou remplacés par des soies ou des glochides (minuscules aiguillons). Les cactées ont souvent des floraisons tout à fait spectaculaires.
Quelques cactées...
• Astrophytum Capricorne Senile
• Copiapoa
• Echinocactus Grusonii
• Echinocereus Viridiflorus
• Echinofossulo Cactus
• Echinopsis Candicans
• Gymnocalcium Baldianum
Mammillaria
• Mammillaria Gracilis
• Rebutia
• Schlumbergera

voici quelques exemples de MAMMILLARIA






















16.1.09

Dépolluer l'air de nos maisons

L’air intérieur de nos maisons et appartements serait plus pollué que l’air extérieur. Peintures, mobilier, produits d’entretien, isolants… sont une source de produits toxiques variés. De récentes études montrent que les plantes permettent de lutter efficacement contre la pollution de l’air intérieur.




L’azalée aide à lutter contre l’ammoniac que l’on retrouve dans les produits de vaisselle et les dégraissants, les produits nettoyants pour le sol.



Le chrysanthème est utile contre le trichloréthylène, une substance utilisée dans les peintures et les solvants.




Le cactus permet de réduire les effets nocifs des ondes électromagnétiques émises par la télévision ou l’ordinateur. le cactus a également sa place dans une chambre car il a la particularité de produire de l’oxygène la nuit et rejette du gaz carbonique le jour.

15.1.09

SOLDES




Particulier cherche à revendre 2 livrets A.

Solde de 50% sur son montant actuel

s'adesser à l'ANPE

11.1.09

quelques signes

faire son portrait dans la neige

au faîte du toit


mon premier oeuf de l'année



9.1.09

GAZA

http://www.france24.com/fr/monde

"Il aura fallu 3 jours de débats entre ministres occidentaux et arabes avant que le Conseil de sécurité de l'ONU adopte jeudi soir une résolution appelant à un cessez-le-feu immédiat à Gaza.

En 13 jours, l'intervention militaire israélienne a déjà fait 763 morts et plus de 3.100 blessés côté palestinien. Israël de son côté a constaté 12 décès et 120 blessés.
Cette résolution 1980 a été votée par 14 voix sur 15 avec une abstention de la part des Etats-Unis à la deception de beaucoup de diplomates qui espéraient un vote unanime. Mais pour une fois les américains n'ont pas souhaité bloquer le vote avec leur droit de veto. C'est donc une avancée.

Comment cette résolution va-t-elle se traduire concrétement sur le terrain ?

Nul ne peut le savoir... Avec l'absention des Etats-Unis, plus proche allié d'Israël, cette résolution restera boitante



Victor HUGO (1802-1885)
(Recueil : La légende des siècles)

Après la bataille
Mon père, ce héros au sourire si doux,
Suivi d'un seul housard qu'il aimait entre tous
Pour sa grande bravoure et pour sa haute taille,
Parcourait à cheval, le soir d'une bataille,
Le champ couvert de morts sur qui tombait la nuit.
Il lui sembla dans l'ombre entendre un faible bruit.
C'était un Espagnol de l'armée en déroute
Qui se traînait sanglant sur le bord de la route,
Râlant, brisé, livide, et mort plus qu'à moitié.
Et qui disait: " A boire! à boire par pitié ! "
Mon père, ému, tendit à son housard fidèle
Une gourde de rhum qui pendait à sa selle,
Et dit: "Tiens, donne à boire à ce pauvre blessé. "
Tout à coup, au moment où le housard baissé
Se penchait vers lui, l'homme, une espèce de maure,
Saisit un pistolet qu'il étreignait encore,
Et vise au front mon père en criant: "Caramba! "
Le coup passa si près que le chapeau tomba
Et que le cheval fit un écart en arrière.
" Donne-lui tout de même à boire ", dit mon père.

8.1.09

HIER

Le jour se lève
Petite voiture, à peine un oeil ouvert, elle a renoncé

Mais pas de grâce pour la factrice!

Les insolites dans la maison

3.1.09

nouvelle année

>
Comme j’avais sauté noël à pieds joints
J’ai sauté le premier jour de l’année.
Comme pour les anniversaires
Un jour ce n’est pas une année.
Juste un jour : tout recommence ou tout continue.
Faire des vœux pour 365 jours, ne peux guère
Juste pour le lendemain qui n’est même pas assuré.

Des lendemains j’en ai eu mon compte
88 fois 365 et des poussières
32 fois 365 d’errances….à décrocher la lune
56 fois 365 à en deviner la face cachée..
Puisque, ce jour–ci, 3 janvier
Voici 56 ans que je me suis mariée

J’ai récolté des champignons
Rescapés du gel de la saison dernière
Blottis à l’abri d’une feuille séchée
À l’orée d’un buisson :
Le petit gris tenace qui se rit des frimas.


Et pour la maisonnée, fait la tarte coutumière
Aux pommes restées gaillardes dans leurs cageots
De quelques souris à peine grignotées.

Regardé par la fenêtre se bagarrer tant d’oiseaux
Pour accaparer celles qui par centaines
Gisent encore sous les pommiers dénudés
Le merle noir et l’étourneau,
La bergeronnette pimbêche qui ferait fuir même un corbeau
Le rouge gorge, le roitelet des murailles
De grive n’ai pas vu, seulement la pie grièche..
un merle à son repas

Puis suis rentrée dans ma banlieue
Ouvert la boîte de pandore des vœux à foison :
Soyez heureux, soyez contents, soyez bien sages à votre place
Profitez bien de la saison ici comme à cent lieues.
Tout ce qui vient sera meilleur, si fort nous le souhaitons.
Profitez du jour qui passe, bonheur, joie,amour, argent
Et la santé !Tout,tout, tout vous aurez tout!
Ne geignez plus que le temps presse ; tous nous savons bien
Que les paroles font des miracles si nous savons les prononcer
Que nos vœux soient exaucés et que votre règne arrive
Liberté, Egalité, Fraternité.
Ainsi soit-il!

l'ellébore dit aussi Roses de NoËl fleurit en ce moment