31.5.10

Temps qu'à faire..


Accrochée tout à l’heure par un lieu commun époustouflant : le temps

Epoustouflant le bagout de ce type à la radio ce matin tout en déjeunant

Dont les miettes tournent encore dans ma tête comme résidus croustillants.

L’espace temps, le temps mathématique, le temps évènement, le temps immobile

Le temps, celui de rien et demeure hors du temps...être mort et vivant en même temps

Et les mots pour le dire aussi volatiles qu’une particule élémentaire à l’origine du temps

Qui n’ont guère évolué depuis la nuit des temps pour éclaircir le mystère.

Vibration d’oralité dans l’air comme oiseaux savent faire

Ou forme creuse inscrite dans la pierre pour y défier les ans.

Puis papyrus advenant les mots se firent traces légères

Bien après qu’en gesticulant les hommes surent parler sans rien dire.

Je prenais donc mon temps pour ne faire qu’itinéraire sur mon écran

Effacer comme il me plait la virtualité de l’instant dont il ne restera

Que poussière.
Et la rose

Qui cet hier avait signé l’éternité de la beauté éphémère.

Care pourra venir et rose papane se pavanant

We can évidemment

Même s’il n’est plus temps de savoir ce que parler veut dire.

29.5.10

CELLE-CI

ne vous y fiez pas
 c'est la Grande Ciguë

On la trouve  sur le bord des chemins et dans les décombres, dans presque toute la France et toute l'Europe.
 chez moi aussi!derrière le wagon , en bordure du petit bois

Elle est très toxique mais il est facile de la distinguer du persil ou dela carotte dont les feuilles se ressemblent un peu à première vue
elle renferme plusieurs alcaloïdes toxiques, en particulier la coniine (jusqu'à 3,5%) et la conicéine, dont l'action est proche de celle de la nicotine.

Le philosophe grec Socrate fut condamné à mort par ingestion d'une solution à base de ciguë en 399 av. J.-C..
Ainsi 4 siècles avant Jésus Christ on mourait déjà , comme lui, pour ses idées et ses paroles d'une façon atroce..si on n'était pas le plus fort

27.5.10

une recette de tarte à la rhubarbe

Recette proposée par Kathleen Barbier

Facile à faire si vous n'aimez pas trop l'acidité vous allez aimer cette recette ! Pour 6 personnes :

1 pâte sablée
600 g de rhubarbe
2 oeufs
50 g de sucre + 2 cuillères à soupe
20 cl de crème fraîche
1 cuillère à café d'extrait de vanille ou un sachet de sucre vanillé

Préparation : 15 mn
Cuisson : 30 mn
Repos : 0 mn
Temps total : 45 mn
Préparation
1Préparez la pâte sablée dans votre moule.
2Épluchez et coupez en petit dès la rhubarbe.
Faites la revenir dans une poêle anti-adhésive sans matière grasse avec 2 cuillères à soupe de sucre pendant 5 minutes.
3Égouttez la rhubarbe dans une passoire pour enlever l'eau qu'elle aura rendu. Mettre la rhubarbe sur la pâte.
4Dans un récipient battez les œufs avec la crème, le sucre et l'extrait de vanille. Versez ce mélange sur la rhubarbe.
5Enfournez pour environ 30 minutes en surveillant la cuisson : la crème doit légèrement dorer.

Ps: personnellement je simplifie encore:je remplace la crème par du lait,et laisse macérer la rhubarbe avec un peu de sucre après l'avoir rapidement blanchie à l'eau bouillante pour lui enlever un peu d'acidité et l'utilise telle que llégèrement égouttée et sans vanille qui ajoute un autre parfum

Ces jours qui se suivent

Lundi soir quelques boutons de pivoine

comme celui-ci
Mardi matin,complètement épanouis :une splendeur

et les grandes marguerites à l'aise dans un petit coin
deux tartes à la rhubarbe

une pour partager avec petits voisins,l'autre pour les intimes



et ce matin
me faut chasser le souvenir d'un très affreux cauchemar.. me suis-je punie d'être trop privilégiée?

25.5.10

de nouvellesfleurs et plantes

dont je ne suis pas sûre








dont je suis presque sûre voir ici

après avoir respiré l'odeur
et écrasé une tige sur la langue


celles dont tout le monde est sûr

c'est l'ancêtre de la rose

                                                      la plante dont tout le monde est plus que sûr
                                                      tout au moins  les gourmands de la tarte qu'on peut en faire


21.5.10

encore un week end prolongé...!!!

à la campagne


LA BURQA DES MAISONS

J’avais encore une croyance

Que le mur de Berlin était tombé

Que mon voisin devenait frère,

Celui qui ne met pas de barrière

En guise de frontière

Entre mon regard et le sien

Sur nos jardins



C’était encore mon illusion

De croire que ceux que j’aime

Ne mettraient pas de paillasson

Pour interdire aux promeneurs

De cueillir fraîche senteur

Emanant de leur gazon,

D’admirer fleur nouvelle

Ou envol de coccinelles



Ceux qui n’ont pas de jardin

Même pas une fenêtre

Qui n’ouvre pas sur le béton,

Ceux qui n’ont pas de maison.


 
C’était bien quelqu’ autre bougons

Qui me faisaient pitié à vouloir

Se protéger de la chaussée

Par un grillage opacifié.



Peut-être avaient-ils honte

Tellement les avait-on rabaissés

Comme en burqa visage meurt

De n’être plus regardé,
J’avais pitié mais j’ai pleuré

Quand ceux que j’aime ont fait de même,

En grand besoin d’être caché.



M’a dit hier le grand sorcier faut pardonner,

On n’ne va quand même pas s’ fâcher

N’avons-nous pas tous

Quelque chose à cacher

Même à ceux qu’on aime ?



Et me suis résignée

Tant la paille était légère

En place de tôle glacée

A vous claquer au nez.

ET j’ai pu voir à travers

Du soleil sur la maison

 
 
 
 
 
                                             un peu plus loin j'ai admiré ce gardien presque endormi
                                                                           

20.5.10

dans mon quartier aussi la nature fait les miracles






                 


 

                    

                                     
  


19.5.10

animaux en liberté entre terre et ciel



toujours du voyage


les chiens de la petite locataire du wagon

jeux à deux


à trois c'est mieux


morceau de meulière


coucher de soleil

18.5.10

doncques me reste à vous montrer

quelques  infinitécimales  préciosités préservées


le géranium robert


                                         la véronique bleue

si délicate



le plantain lancéolé(à gauche) le lotier (jaune à droite)


et le précieux orchis solitaire



l'ancholie sauvage



et pour finir petit bouquet fragile
et bien sûr les mousserons de la Saint-Georges
en rare survivance
mais suffisance pour une omelette

17.5.10

De la Nature


ce qu'il faut discipliner



du côté de la route







ceux qu'il faut amputer



soigner de leurs  blessures



ce qu'il faut sacrifier