29.5.11

Le dessert du dimanche

cueillir les cerises

une belle petite récolte

dénoyauter celles de l'avant veille qui ont déjà bien mûri

                                                           le clafoutis est prêt à déguster

26.5.11

retour à la ville


plutôt dans ma banlieue



son 'ombre et sa  lumière

et une belle chaleur

qui n'empêche pas l'activitéde ces deux-là au faîte du toit en construction

et je m'en vais

retrouver mon jardin
   et les caprices de Blogger qui m'impose je ne sais quel contrôle avant d'accepter  mes mises en pages!!! (ne suis pas la seule, je crois)

25.5.11

depuis la campagne

                                                                              (cliquer pour agrandir)

ce qui offre sans compter de quoi bien respirer
 

ce qui fleurit pour nous

ce qui se cache au plus profond des herbes: le Bouillon Blanc

ce qui sème à tout vent : un salsifis sauvage

ce qui prépare l'avenir : petites mirabelles en formation

ce qui déjà fructifie : les cerises de Montmorency

ce qui meurt tranquillement, un petit champignon à son flanc

ce qui  interoge les autres vivants

20.5.11

A part les roses....


A part tout ce qui bruisse au loin...

Paressant de ci de là ....dans mes papiers,  retrouvé une copie d'un écrit datant de  presque un siècle
 extrait de
"Menus Propos"
de mon vieil oncle Félix le frère de mon grand-père...




Mardi 20 Août 1929


J’ai pour voisins, pendant les vacances, deux gentils Stéphanois qui sont tout heureux d’avoir laissé un moment la ville et ses fumées pour venir respirer l’air vivifiant de la campagne. Du matin au soir, ils sont en mouvement : courses à bicyclette, excursions dans les bois, promenades le long de la rivière, tout les attire, tout les intéresse ; à ce régime, leurs muscles se fortifient et leurs joues prennent de belles couleurs rosées. Lorsqu’ils sont las, ils viennent parfois s’asseoir près de moi, et nous bavardons : causeries de vacances, sur des sujets légers et aussi peu ennuyeux que possible. D’accord tacite, nous avons banni les formules protocolaires : je tutoie mes petits amis qui, de leur côté, m’abordent sans façon, comme une connaissance très ancienne.


L’autre soir, ils arrivent près du banc où d’habitude nous nous asseyons. Justement, ce jour-là, j’étais resté au jardin où me retenait je ne sais quelle occupation urgente. Je ne pouvais voir mes deux aimables Gagas, mais je les entendais parler.
Tout à coup, l’un dit à l’autre : « Tu n’as pas vu le vieux ? Savoir où il est passé ?.. » Le vieux, c’était moi, à n’en pas douter. Je sentis comme un choc en dedans. Il était donc vrai que j’avais vieilli ; la pente étant presque insensible je ne m’étais pas aperçu que je descendais ; mes amis de Montaud, plus perspicaces que moi-même, m’ont fait apparaître la dure réalité : désormais je ne l’oublierai plus…


Le bon fabuliste, parlant des enfants, écrivait jadis : « cet âge est sans pitié ! » ce qui n’est pas toujours exact ; reconnaissons du moins que « cet âge » est sincère et qu’il exprime tout naturellement ce qu’il pense, jusqu’au jour où, au contact des hommes, il aura appris à feindre : en attendant, il lui arrive de dire ingénument des choses qui troublent et remuent, et ce n’est pas toujours l’âge mûr qui donne les leçons de sagesse.

                                                        (oncle Félix : il avait 65 ans)

les choses ont bien changé n'est-ce pas????



Michelle et Félix Mavet devant la maison où je suis née

16.5.11

Le chat et l'imprimante

trouvé sur la toile sans nom d'auteur

petite suite



14.5.11

Les petits pas de chaque jour

Un peu de ce que les oiseaux ont laissé chez les voisins

nos Montmorency qui deviennent en danger de leur convoitise

et le soleil qui n'en fait qu'à sa tête

première éclosion du Delphinium

petits oeillets et campanules

11.5.11

ce dont on ne se lasse pas

en bouquet

En survivance depuis le mariage de ma fille

roses rose

petites généreuses

bicolore

audace de premier plan


exténuée,déjà brulée de soleil

8.5.11

fruits et légumes


les premières Montmorency rosissent
chez moi

chez les voisins les grillotes précoces font les délices des merles




au marché
il n'y a qu'à prendre

5.5.11

les acariens

                           

                    cette petite araignée verte sur ce pétale de rose, n'est-elle pas jolie?





                  mais celle-ci bien que morte n'est guère agréable à rencontrer dans son escallier  



                          
 mais nous soucions-nous  du nombre des acariens invisibles qui pullulent  dans notre oreiller sur un coin de notre peau ou sur le brin d'herbe que nous tenons entre nos dents,?  inutile de nous en effrayer puisque nous allons la plupart du temps sans souci en leur compagnie . mais sont aussi responsables d'allergies chez des personnes sensibles

le plus étonnant n'est-ce pas la présence d'un monde invisible vivant en notre compagnie?
 si tu ne crois que ce que tu vois alors il vaudait mieux que tu ne voies rien pourrait -t-on dire en parodiant Einstein

                                                    Des ACARIENS

Il en existe près de 50 000 espèces répertoriées, mais la diversité réelle du groupe est probablement supérieure au million d'espèces. La variété de leurs modes de vie (habitat, niche écologique, mode d'alimentation…) est sans égale chez les Arachnides (un groupe d'acariens)
Ils sont de taille généralement minuscule : certains sont microscopiques, ne mesurant que quelques dizaines de micromètres, les plus grands ne dépassant pas 2 cm (sauf les tiques gorgées de sang qui dans les espèces tropico-équatoriales peuvent atteindre la taille d'une "belle" cerise).

Beaucoup vivent librement dans le sol ou l'eau, mais les acariens ont aussi développé une grande diversité de relations avec d'autres êtres vivants — animaux ou végétaux —, allant de la phorésie à l'endoparasitisme. Il existe en particulier un grand nombre d'espèces parasites, éventuellement pathogènes pour les plantes, les animaux ou l'homme.
)
 Altitude : au-dessus de 1 500 mètres, il n’y a pas d’acariens.


•Ils se nourrissent de squames humaines, débris de peau, de cheveux et d'ongles.


•Un gramme de poussière peut contenir de 2000 à 10 000 acariens. Leur présence ne signifie pas forcément que l'habitation est mal entretenue.

•Un matelas peut contenir 2 millions d'acariens

•4000 acariens peuvent se retrouver sous chaque pas.

•Ils se nourrissent des cinquante millions de squames cutanées que nous rejetons pendant le sommeil.


3.5.11

ces choses qui vous survivent


Ce petit panier fut confectionné par mon père il y a- voyons entre 80 et 85 ans-

pour ses deux petites filles.

et voilà  je m'étonne alors que je n'y pensais guère 

ce travail  de la main!
ces petites lanières d'écorce de bois!
qui n'ont rien perdu de leur solidité à travers les années
la vérité  de leurs fibres, le petit noeud d'authencité

Reste même encore derrière,sur le fond le petit morceau de ficelle
d'origine qui attache les 2 bouts de l'arceau principal qui forme l'anse 

à l'intérieur, au départ  de l'anse un petit clou
la fixe au cerceau principal

Il a traversé les années
 comme un brave et modeste petit objet d'usage courant


pourtant fidèle gardien d'images ineffaçables:

mon père- qui n'était pas vanier-, revenant du bois  de La Chesnoye,
 un gros fagot de tiges de noisetier attaché au cadre de son vélo.
                                   son  son genou  où il   levaitt les longues lanières d'écorce à peler soigneusement          après  avoir trempé dans la grande bassine d'eau pour s' assouplir 

Restait à fendre, préparer  le reste des  tiges, les assembler pour constituer le squelette.
puis tisser les lanières.

            Petits bonheurs des loisirs d'autrefois ???

1.5.11

CE PREMIER MAI

En expérimentation de mon PC nouvellement réinstallé...
et auquel il me faut m'habituer



chez les voisins par la fenêtre d'un bureau


par une autre fenêtre chez d'autres voisins
les premières cerises rosissent


et nos premières roses