30.3.09

LES MOTS

Le français est bien une langue vivante

Je ne parle pas de sa haute faculté d’intégrer le babillage étranger : courtoisie oblige, nécessité parfois et intérêt bien entendu.
Je parle seulement de sa faculté à se régénérer lui- même de l’intérieur …de faire bourgeonner ses racines …
Après les pensées positives, positive comme le pôle positif du courant qui comme vous savez a bien besoin d’un pôle négatif pour nous éclairer, non je parle positivement et tout s’éclaire !! la pensée positive c’est le miracle créateur.
J’ai quand même trouvé dans le dictionnaire : homme positif : "qui considère en tout l’utilité, le côté matériel des choses" et chez A Comte : "état de la connaissance où on ne cherche plus le pourquoi des choses mais le comment des choses".
Par ex comment ça marche le capitalisme, comment faire pour qu’il continue à mieux marcher ??
Et non pourquoi il est né, pourquoi il survit, pourquoi vient-il d’enflammer la planète ?

Mais quand le bâtiment va tout va
On construit, mais on déconstruit aussi, forcément, pour pouvoir reconstruire. Et vous savez quoi ? Non seulement des bâtiments des édifices, des fortifications, des ponts…des maisons mais des personnes !!

Entendu ce matin, qu’il fallait construire l’enfant..
Je savais bien déjà qu’on pouvait l’aider à se construire, que la méditation, l’hypnose, la psychothérapie, la psy analyse, toutes ces choses savantes de la pensée permettaient d’aider quelqu’un à se construire,ou à se reconstruire
Mais un enfant ?, il faut le construire, ( un lapsus ? à la radio ce matin qui m’a fait bondir ?) Construire comme une maison en somme, ou un pont , d’après un plan bien établi ? oui c’est ça et c’est bien autre chose que de le protéger, l’aimer, l’éduquer l'enfant …lui ouvrir l'esprit.
Construisons nos enfants pour la société qui les attend, les petits boulots s’il en reste..le respect des riches qui leur donnent à manger…l’esclavage moderne.

« effectivement » comme qui dirait « en fait »: soyons positifs.

Ecoutons le bruit des mots qui naissent, ils indiquent parfois d’où vient le vent…

28.3.09

et puisque j'ai commencé à vous parler de mes rêves

celui-ci date de 14.8.08

Que du rêve ! ou plutôt le fouillis des rêves de la nuit me laissant au réveil lourde de toute mon aventure de la nuit .

« Je suis dans un petit coin de marché : sur un étal sommaire :des piles de tapis de table pliés. Une tzigane les déplie, ces lourds tissus brochés, ils s’ouvrent devant moi chacun dans une gamme dominante brun , bleu, jaune se diluant en leurs motifs raffinés.
Sûr j’en veux un je cherche et trouve les dimensions qui conviendraient à ma grande table rectangulaire, j’hésite sur ces versions inattendues de différentes nuances et tellement pas cher : 2 francs pièce
Et je me retrouve bientôt avec 2 spécimens sur le bras, je tiens une grosse pièce de 2 francs dans la main, j’ai oublié de payer le 2ème tapis je vais pouvoir en choisir un 3ème. Oui un autre se déploie. Encore plus joli . j’en ferai cadeau..
Enfin les trois sont bien pliés empilé sur mon bras c’est lourd, j’ai bien fait, le tas à vendre a bien diminué, les clients affluent, farfouillent, achètent…. le choix diminue, la marchande a l’air contente, elle a presque tout vendu, le nombre de pièces de 2 f fait son affaire.
Il fait noir c’est la nuit Je pars dans le noir, on m’attend, papa quelque part dans un magasin ou chez le coiffeur peut-être , mais je suis en retard je ne pourrai pas le retrouver.. C’est la ville, je ne trouve plus mon chemin, je m’approche d’un accotement en bordure de route : en contre bas, au pied d’un grand dévers gronde un torrent dangereux, je m’écarte, soudain je suis à la maison où tout le monde est en émoi d’une manière confuse, des gens de ma famille sont à table ou vont et viennent : je suis en cause, un visage inconnu apparaît de profil, la lèvre supérieure tuméfiée et gonflée.
Fin du rêve.
Mais qui m’intrigue toujours comme un surajout à ma vie réelle ou qui vient en souligner les soubassements

A peine éveillée je me repasse le film :
Ces jolies étoffes, cadeau de lointains voyages je les ai vues hier sur un blog ami, mine de rien elles ont allumé admiration et convoitise sans doute….et toutes ces couleurs…ce sont celles des cartouches de ma nouvelle imprimante que j’ai vues soudain briller dans leurs petits casiers.. après bien du mal pour les installer correctement…ce marché inondé de produits d’orient pas cher..je le connais aussi et c’est sûrement mon petit côté radin- non économe- qui oublie de payer même avec une pièce de 2 f ! si belle, si présente dans ma main comme un trésor d’autrefois.
Papa que je ne retrouve pas, c’est le même que celui qui meurt à la fin du livre terminé hier soir avant de m’endormir
Seule à la recherche de mon chemin, inévitable obsession récurrente d’être toujours désorientée comme dans la vie,
Enfin c’est ma lèvre tuméfiée…comme dans un miroir…et qui m’a réveillée : une de mes dents du bas l’a accrochée plusieurs fois hier … je dois aller chez le dentiste tout à l’heure tout se complique à ce sujet une nouvelle dent s’est cassée j’ai. RV à 11heures, mon mari m’a préparé mes papiers ma carte vitale dans mon petit filet noir c’est lui qui fait ça , ça m’arrange bien et ça m’agace un peu
- t’as fini de me superviser ?? j’en ai marre
il se tait. Nous avons déjà fait ensemble la liste des commissions pour le marché .. nous partons demain à la campagne..prévoir 2 jours de bouffe .. et le transport des poules de Fanny
Je monte enfin voir mon ordi, ma fenêtre à ouvrir sur tant d’attentes.
Mais je sais, ils sont tous en vacances ou fatigués de tant d’illusoires désirs de substantielles nourritures
je regarde dans les yeux mon petit écran essaie l’effort de dire ce qui ne peut être dit sans gémir et sans démériter,.essayer de recréer la grande fiction du vouloir continuer à vivre dans des nuits habitées d’insignifiances,, à être content de son petit coin sans bombes et puis décider de finir ce bouquin qui s’appelle : « Pour en finir avec Dieu » de Richard Dawkins.
Un gros bouquin de 400 pages qui laisse à penser
Voilà je vais m’habiller…

26.3.09

Rêves d'Amour

O merci ! ô merci mon rêve, merci mon si grand bonheur de la nuit,
Moi qui croyais n’avoir plus la force du bonheur,
Il va s’en aller je le sais, je voudrais tant le retenir,
Sentir encore qu’il m’a été donné de pleurer d’amour cette nuit.

Merci le mystère, merci mon cerveau
D’avoir comblé en un instant
L’attente des amours impossibles
La soif de ce qui va venir
Du plus lointain de mes désirs.

La certitude sereine de la rencontre.
Je savais que nous allions nous fondre et nous confondre.
J’ai pleuré de bonheur et maintenant je pleure de mon bonheur
Qui s’efface qui fuit avec ce rêve que je ne peux retenir .

« ô rêve qui me hante adieu, adieu
Il ne me reste rien du bonheur infini
Puisque tout est fini »
les Millions d'Arlequin

rêves d'Amour

24.3.09

journée d'hier

complètement remplie d'inhabituel:
traquer dans les recoins ma famillière poudre de vie
refaire la tarte pour l'enfant qui va venir( ma fille catherine)
debarrasser la grande table d'un monceau de revues et papiers divers
aidé en cela par qui sait fort bien trouver ce qu'il faut où
"Un cochon n’y retrouverait pas ses petits"

à l'étage débarrasser mon bureau de paquets de documents en voie de restructuration ordonnée: en extraire un premier dessin, une première photo pour oublier un instant, la pendule d'argent, qui dit oui, qui dit non, à l'enfant devenu grande
tandis que mon ordi est squatté par qui ne s'en soucie guère.

ma fille née le 11 octobre 1953


un peu plus tard quand nous étions encore 4 générations en vie.A droite ginette ma soeur (décédée à 57 ans)

22.3.09

En attendant la promesse des fleurs nouvelles

Sont toujours bien vaillantes, ces pommes de l'automne dernier,
Qui pendant tout l'hiver raffinent le grain de leur chair
Pour qu'au printemps point n'est besoin d'en acheter venant de loin
Mon beau-père les appelait Vérité.Bong sang ne peut mentir


Les voilà prêtes en un instant à mettre au four
Ajoutez si vous voulez, sucre et beurre à volonté
Moi je les préfère nature.

Point de mystère, juste à point grillées
Elles sont prêtes à déguster

21.3.09

ce que j'ai trouvé de plus joli pour accueillir le printemps

chez SOLANGE( cliquer sur le lien ci-dessus)

Je connais par coeur

Je connais par cœur
Le bruit de la neige qui s’épuise en gros sel
La sève de l’érable qui tombe goutte à goutte dans le sceau
Le pépiement des oiseaux dans le gazon retrouvé

Je connais par cœur
La joie de marcher en souliers sur les trottoirs dégagés
Le plaisir de porter des vêtements légers
D’ouvrir les fenêtres pour aérer après cinq mois enfermés

Je connais par cœur
La caresse du soleil sur ma peau blanchie
La senteur des lilas et le muguet qui sort de terre
Je connais par cœur tout cela
Mais chaque année, c’est comme la première fois

18.3.09

amour d'enfant

ils jouaient sur la placette,sous le regard d'une maman assise sur les marches conduisant au centre de dentisterie où j'allais
quand j'arrivai , le plus petit que je je ne connaissais pas , tenant son ballon dans les bras , s'avança spontanément vers la porte et me l'ouvrit pour me faire passer , puis retourna à son jeu.

17.3.09

D'un Jour à l'Autre, les couleurs explosent

Le matin s'allume

la fleur d'abricoter s'éveille

la rue sommeille encore

le forsytia flamboie

le ciel s'endort

16.3.09

pour qui désire en savoir un peu plus sur les grandes écoles et en particulier sur

L’École Normale Supérieure

L’École normale supérieure a été créée à Paris, en 1794,
pendant la Révolution française. En 1847, elle s’est
installée rue d’Ulm, sur la montagne Sainte-Geneviève,
à quelques pas de la Sorbonne et du Collège de France.
Elle a une histoire de plus de deux siècles, une forte
identité, un grand prestige national et international.
À l’origine, l’École normale avait pour vocation de
former les maîtres de l’enseignement secondaire et
supérieur. Très tôt, elle abrita une recherche d’élite,
avant même les travaux que Louis Pasteur conduisit en
ses murs au milieu du XIXe siècle. Elle forma aussi des
générations entières de serviteurs de l’État, ministres et
hauts fonctionnaires : Victor Duruy, Jean Jaurès, Léon
Blum, Georges Pompidou et bien d’autres.
La contribution de l’École normale supérieure à
l'excellence scientifique est considérable. Parmi ses
anciens élèves, plusieurs prix Nobel en sciences et en
lettres, la totalité des huit médailles Fields françaises
(la plus haute récompense en mathématiques), plus
d’une centaine d’académiciens. L’École normale supérieure
fut pendant des décennies le haut lieu de la vie
intellectuelle et scientifique française. Elle a participé à
tous les grands débats d’idées qu’a connu la France
moderne, de l’affaire Dreyfus aux mouvements des
années 30, de la fondation des sciences humaines à
l’avant-garde des années 70.
Établissement public d’enseignement supérieur et de
recherche, l’École normale supérieure a longtemps été,
elle est encore aujourd’hui, un foyer intellectuel, assurant
une remarquable formation de l’esprit, garantissant
la rencontre entre les disciplines et laissant aux élèves
une grande liberté de parcours intellectuel. Elle confère
des diplômes nationaux (l’École cohabilite des masters
de recherche, délivre des doctorats et propose une
formation doctorale transdisciplinaire). Elle délivre également
à ses élèves et aux étudiants qu’elle accueille un
diplôme d’établissement, le « diplôme de l’ENS », qui
identifie la formation intellectuelle reçue au sein de l’École.
Une large palette de carrières est accessible à ses élèves :
enseignement secondaire et supérieur, recherche, haute
fonction publique (par l’entrée dans les grands corps de
l’État), journalisme, entreprise privée – dans toutes ces
carrières, l’excellence et l’originalité intellectuelle des
normaliens est reconnue et appréciée.
L’École normale supérieure est un haut lieu de la recherche
française, grâce à ses trente-cinq laboratoires, tous
pionniers dans des domaines aussi divers que, par exemple,
l’archéologie, les mathématiques fondamentales,
la cryptologie, l’optique quantique, la chimie analytique,
la météorologie dynamique ou les neurosciences. Elle
comporte quatorze départements d’enseignement et de
recherche qui couvrent l’essentiel des disciplines littéraires
et scientifiques.
L’École évolue sans cesse pour s’adapter aux défis du
XXIe siècle. Elle s’associe aux Universités parisiennes
et à d’autres établissements d’enseignement supérieur
(le Collège de France, l’Institut Curie, l’ESPCI,
l’Institut Pasteur, Sciences Po). Elle promeut résolument
de nouveaux domaines de recherches (des normes internationales
à l’économie financière, des nanosciences à
la psychologie cognitive, de la géostratégie à la cryptographie).
Elle favorise les synergies entre les différentes
disciplines (comme la biophysique ou la géographie
démographique) et elle veut être à la pointe de la formation
transdisciplinaire qui requiert une compétence égale en
sciences et en lettres. Elle s’ouvre sur l’Europe et le
monde en y envoyant ses étudiants et en recevant chaque
année plusieurs centaines d’étudiants et d’enseignants
étrangers.


Actualité: CHRISTOPHE BARBIER : un parmi tant d'autres que l'on voit souvent dans l'émission: C'est dans l'Air sur ARTE, est sorti de cette Ecole

15.3.09

L'APA (suite)

Rue d'Ulm Ecole Normale supérieure



rue d'Ulm perspectives
Arrivée dans la salle

petit apparté et
( pour le sourire et la jolie couleur du costume)



Philippe LEJEUNE, président de l'Association, Gilles ALVAREZ animateur de la Table Ronde

Participants de la Table Ronde


Une table ronde
Pas si ronde que ça !!
Plutôt rectangulaire
Plutôt une ligne
Avec des têtes et des noms
Bien alignées de chaque côté d’un micro de présentation
Qui comme tous les micros de ce jour là
Avaient ma voix d’octogénaire.
Entre octogénaires on se comprend
Même si on ne s’entend plus très bien.
Et pour parler de son intime
Chacun ne peut d’une voix claire
Chanter matines hors la chapelle
Où l’on marmonne à mots couverts.
Je ne savais pas que vous fussiez timides
Sans m’étonner du petit ronflement
Qui fusait près de moi doucement.
Mais tout est bien qui finit bien
Je pus enfin ouïr une autre voix
Sonorisée avec le cœur de qui parle à quelqu’un.

Par le dialogue qui s’en suivit dans l’assemblée,
C’est le cœur vivant de l’APA qui s’ouvrit
Où chacun peut tout à l’envi faire un pas
Vers ceux qui sont trop loin de lui.





14.3.09

L'APA (association pour l'autobiographie)

ASSEMBLEE GENERALE ( 10h.-12h30

ET TABLE RONDE(14 h30-17h)

samedi 14 mars 2009,
école normale supérieure( salle Dussane) , 45 rue d' d'Ulm, 75 005 Paris


Thème de la table ronde ouverte au public (entrée gratuite)

INTIME, PRIVE, PUBLIC

pour qui serait intéressé et disponible, il est encore temps d'aller jeter un l'oeil cet après midi sur cette table ronde où quiconque peut écouter, parler ou se taire..toujours animée et conviviale.

11.3.09

quelque chose à dire???

"Il marche dans la plaine immense,
Va, vient, lance la graine au loin

Rouvre sa main, et recommence

.................................................
................................................Et je médite, obscur témoin"

9.3.09

LES JOURS


les jours où tout manque,
même les mots pour le dire
quand le silence est d'or
à la fête du printemps
les vieux ne meurent pas



Les vieux ne parlent plus ou alors seulement parfois du bout des yeux
Même riches ils sont pauvres, ils n'ont plus d'illusions et n'ont qu'un coeur pour deux
Chez eux ça sent le thym, le propre, la lavande et le verbe d'antan
Que l'on vive à Paris on vit tous en province quand on vit trop longtemps
Est-ce d'avoir trop ri que leur voix se lézarde quand ils parlent d'hier
Et d'avoir trop pleuré que des larmes encore leur perlent aux paupières
Et s'ils tremblent un peu est-ce de voir vieillir la pendule d'argent
Qui ronronne au salon, qui dit oui qui dit non, qui dit: je vous attends

Les vieux ne rêvent plus, leurs livres s'ensommeillent, leurs pianos sont fermés
Le petit chat est mort, le muscat du dimanche ne les fait plus chanter
Les vieux ne bougent plus leurs gestes ont trop de rides leur monde est trop petit
Du lit à la fenêtre, puis du lit au fauteuil et puis du lit au lit
Et s'ils sortent encore bras dessus bras dessous tout habillés de raide
C'est pour suivre au soleil l'enterrement d'un plus vieux, l'enterrement d'une plus laide
Et le temps d'un sanglot, oublier toute une heure la pendule d'argent
Qui ronronne au salon, qui dit oui qui dit non, et puis qui les attend

Les vieux ne meurent pas, ils s'endorment un jour et dorment trop longtemps
Ils se tiennent la main, ils ont peur de se perdre et se perdent pourtant
Et l'autre reste là, le meilleur ou le pire, le doux ou le sévère
Cela n'importe pas, celui des deux qui reste se retrouve en enfer
Vous le verrez peut-être, vous la verrez parfois en pluie et en chagrin
Traverser le présent en s'excusant déjà de n'être pas plus loin
Et fuir devant vous une dernière fois la pendule d'argent
Qui ronronne au salon, qui dit oui qui dit non, qui leur dit: je t'attends
Qui ronronne au salon, qui dit oui qui dit non et puis qui nous attend.

Jacques Brel

4.3.09

Le temps des crocus



Le genre comprend environ 80 espèces
- Crocus chrysantus présente de nombreux coloris
- Crocus chrysanthus 'Cream Beauty''
- Crocus vernus est un crocus à grandes fleurs qui fleurit au printemps ( photo ci- dessus)
- Crocus sativus est le crocus safran. Le safran est extrait à partir des stigmates oranges-rouges de la fleur.

Le nom crocus vient du grec krokos qui signifie « safran ».
Le safran est extrait de Crocus sativus . Plus de 150 000 fleurs sont nécessaire pour produire un kilo de safran frais qui ne représentera qu'un cinquième de kilo, une fois séché ! Vous comprendrez donc le prix de cette épice qui est la plus chère.



La fleur ressemble beaucoup à une plante non-apparentée, le colchique d'automne. Celui-ci, également violet, contient un poison dangereux, la colchicine, antimitotique utilisé dans le traitement de la goutte.

les colchiques ont 6 étamines , les crocus n'en ont que 3

le colchique d'automne (Colchicum autumnale),
une fleur ressemblante, mais pourtant bien plus dangereuse

2.3.09

des fleurs en hiver

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- La floraison du Noisetier ou Coudrier (Corylus avellana) Ordre : Fagales Fam : Bétulacées

Arbre très prévoyant, le noisetier met en place ses fleurs mâles dès l’autome, avant même la chute des feuilles, sous la forme de chatons connus de tous, et qui s’épanouiront dès le mois de janvier.

Les châtons mâles, qui regroupent les fleurs mâles, commencent à disséminer le pollen dès le mois de janvier alors que les fleurs femelles ne sont pas encore épanouies : Le noisetier est protandre et devra donc passer par une fécondation croisée, avec des pieds retardataires pour la production du pollen qui est produit en très grande quantité et largement disséminé par le vent.
La photo ci-dessus montre des chatons surmatures, au moment où les fleurs femelles sont en plein épanouissement


Mais où sont-elles donc ces fleurs femelles ?
Pour les voir il faudra vous approcher bien davantage.








="Non ! ce ne sont ni des coraux, ni des anémones de mer, mais tout simplement les stigmates des fleurs femelles qui dépassent seuls du bourgeon floral, le restant de la fleur restant inclus. Eh oui, il fait encore froid à cette saison et il faut se protéger.






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Propriétés du noisetier


Arbre commun de toutes les régions boisées de 3 à 5 m dont on utilise l'écorce et les feuilles et les chatons. Le noisetier est surtout utilisé pour son caractère astringent en cas de métrorragies, hémorroïdes, saignement de nez, phlébites, obésité (chaton), ulcères variqueux. Egalement : Fébrifuge.Et en usage externe : Varices, plaies, oedèmes, ulcères. Pour les paupières boursouflées : compresses avec une infusion de 20 g de feuilles pour 1 litre d'eau bouillante, laisser infuser 10 heures, passer. Laver la plaie avec une infusion de 25 g de feuilles, dans 1 litre d'eau bouillante, laisser infuser 10 mn.




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Noisetier de sorcière 'Diane' Hamamelis x intermedia

petit supplément au sujet du Le genre HAMAMELIS :6 espèces (Amérique du nord, Asie tempérée de l'est).Arbres et arbustes caducifoliés. Feuilles simples, dentées. Fleurs en groupes axillaires en automne et hiver. Calice 4-partite. 4 pétales courts. 4 staminodes. Fruit en capsule.

Descriptif de l'espèce H. X INTERMEDIA :Arbuste évasé à branches ascendantes. Feuilles ovales à oblovales, vert brillant, virant au jaune en automne. Fleurs parfumées, orange et rouge foncé. Pétales fripés.

fleur

feuille Particularité de H. X. 'DIANE' :Fleurs rouge foncé.

ces quelques jours à la campagne