30.9.05

De l'incompréhension entre les êtres , les peuples

de La Bruyère
,…….. « au sortir d'un long dîner qui lui enfle l'estomac, et dans les douces fumées d'un vin d'Avenay ou de Sillery ……..
quel moyen de comprendre, dans la première heure de la digestion, qu'on puisse quelque part mourir de faim ? »

La Bruyère : les caractères.

de Montesquieu :Les lettres persannes.

"Dans le Paris du début du XVIIe siècle, Rica et Usbek, les deux protagonistes des Lettres persanes, ont quitté l’habit persan pour se vêtir à l’européenne. Dès lors, nul ne les regarde plus et, lorsqu’au hasard d’une conversation l’on apprend d’où ils viennent, chacun de s’étonner : « Ah ! Ah ! Monsieur est Persan ? C’est une chose bien extraordinaire ! Comment peut-on être Persan ? »

Amour

je me contenterai d'une autre parole:

17 juin 1940 : Pétain s'adresse par radio aux Français : "Je fais à la France le don de ma personne pour atténuer son malheur...."

28.9.05

hou la la !! mea culpa!!!!

C'est une erreur d'avoir attribué le récit ci-dessous " à Sartre dans "Les MOTS!"
un peu d'intuition m'aurait peut-être évité cette bourde! Comme il s'agissait d'un scan sur papier volant sans nom d'auteur je suis partie sottement sur titre en haut de la page :" MOTS"
(une amie avertie m'a fait signe)
Le plus gênant que je ne sais plus du tout qui est l'auteur de ce petit texte... En attendant que quelqu'un le trouve on se contentera du contenu qui est tout de même le plus important ??? et mille excuses!

bougainvillée (bonzaï)


je n'aime pas tellement les bonsaï, ces pauvres plantes qu'on mignaturise en les soumettant à des opérations chirurgicales sévères, mais enfin celui-là m'avait été offert....

et il a bien souffert de notre absence...

je crois qu'il commence à reprendre vie,

il ne sera pas taillé de sitôt!

je n'aurais jamais dû m'éloigner d'mon arbre...BRASSENS

encore un peu vert en cet automne,

mais si fragile

passera-t-il l'hiver?

26.9.05

L'irréparable

Excusez moi pour ce long texte qui suit .
je mélange un peu tout car je ne sais même pas établir des rubriques comme le font les bloggers un peu avertis. Alors je mets tout à la suite comme dans un placard mal rangé

Cependant il( le texte!) provient d'une association personnelle et immédiate en rapport avec cette chanson citée par Mamounette..."Car l'irréparable c'est d'aimer d'amour" de V. SAMSON

Ne cherchez pas trop, mais cet homme est-ce un lâche ou une victime d'un coeur trop généreux?
et cette femme aimait-elle d'amour?

25.9.05

l'irréparable.. cette nouvelle me touche comme la chanson de V SAMSON

Extrait de "annulé " je ne sais plus le nom de l'auteur!!!

Oui, dans un téléfilm l’autre soir – oui j’avoue que je regarde assidûment la télé, pour ne pas trop traîner dans la maison comme un zombie, silencieux, inactif, en pantoufle – donc dans un téléfilm sur la 3, un homme déclarait brusquement, s’adressant à la femme qui partageait sa vie, Je me suis trompé je ne t’aime pas ; derrière moi la porte a grincé. J’ai tourné la tête, j’ai vu Marie sur le seuil de la cuisine. Elle fixait l’écran, son torchon à la main. L’homme a repris, Je ne t’aime pas, je me suis trompé.

Ça paraît simple à prononcer. C’était simple. Des mots qu’on sert après dîner à celle qui vient de servir le dîner tandis qu’elle débarrasse la table. Des mots sans nuance sans ambiguïté que je n’ai jamais pu dire à Marie.
Pourtant j’ai toujours su.
Que je ne l’aimais pas. On a beau réfléchir, se raisonner. Guetter en soi un trouble pas encore nommé pas encore reconnu. Qui serait là depuis longtemps, aurait tardé à se manifester mais s’imposerait peu à peu. On ne sent rien. Il n’y a rien, c’est évident, c’est définitif. Alors ne faudrait-il pas être sincère ? Et dire.
Sans doute j’aurais pu l’autre soir mettre à profit l’occasion, m’approcher de Marie, lui faire face et annoncer, Tout juste comme moi Marie, je ne t’aime pas.
J’y pensais. J’ai hésité. Elle était déjà repartie vers ses travaux domestiques.

Vous allez me demander pourquoi je l’ai épousée. Eh bien. Elle attendait un enfant. En ce temps- là et dans ces circonstances soit on n’épousait pas et on vivait dans la honte, soit on épousait et alors on s’efforçait d’y mettre quelque bonne grâce.
Ce fut une noce de village, une jolie fête. Marie vêtue de satin blanc, cheveux noirs en un lourd chignon, visage lisse épaules souple robe très ample qui ne laissait rie deviner de son état je faisais des envieux, sûrement personne ne se doutait que j’étais là sous contrainte. Il y eut la musique et les chants, les pétales de fleurs qu’on lance à la volée, le tonneau de vin du pays, les friandises traditionnelles, les plaisanteries des invités leurs bons souhaits verre à la main.
Peut-être aurais-je dû lui dire, avant la première visite des parents, des braves gens ravis de ce qu’il croyaient être l’heureux dénouement d’une histoire d’amour, j’aurais dit, Ecoute ma belle, on a été imprudents, te voilà dans l’embarras par ma faute, je vais réparer le dommage, légaliser la situation. Mais une fois pour toutes et clairement-
Je n’ai rien dit. Je ne disais pas Je t’aime mais elle pouvait se figurer que cela tenait à mon humeur morose. J’étais un homme taciturne. Pour obéir aux règles du commerce je suis devenu plus loquace. Elle aussi qui au début de notre vie conjugale respectait mon goût pour le silence.

Bientôt il lui a fallu, quand je rentrais de mes tournées, me transmettre les messages des clients souvent irascibles et qu’elle jugeait sévèrement.
Ce gros père qui rêve de chauffage intégré ne raconte que des sottises. Et madame le présidente du Conseil général prétend chauffer la salle de réunion avec un convecteur 1 500 watts !
Il est certain que les clients avaient d’absurdes exigences. La chaleur à moindre frais, le grand confort à bas prix. Marie les trouvait mesquins, chicaniers. Elle était habile à les pacifier, à leur vanter la qualité du matériel fourni, l’excellence du service. Marie savait les convaincre.
Marie plaisait à mes parents. Ils disaient que j’avais bien choisi. Le choix s’était borné à un coït éclair chez Aliocha, la meilleure copine de Marie. Elle était institutrice, elle avait été nommée dans un village isolé. Quand elle organisait une rencontre entre amis Aliocha pressait Marie de rester pour la nuit. Dans le logement de fonction attenant à l’école, une vaste maison ancienne, marie avait sa chambre au fond d’un corridor donnant sur l’arrière cour. A l’abri des regards indiscrets. C’est là que Marie et moi un soir on a fait l’amour pour la première fois. J’ai su alors que j’avais baisé une fille encore vierge que tourmentait l’état des draps qu’elle avait tachés de son sang. Un souvenir qui a compté lorsque j’ai pris ma décision, il n’y avait guère de risques que l’enfant soit celui d’un autre. Elle disait que c’était le mien.

A la naissance du bébé aucun doute n’aurait pu subsister. Les visiteurs s’écriaient qu’il ressemblait étonnamment à son père et la ressemblance je le voyais moi aussi. Je l’aimais, cet enfant. J’aimais devoir à Marie un tel cadeau. Si je ne l’avais pas souhaité, il était mon bien le plus précieux. J’aimais Johann. Je n’aimais pas Marie.
J’ai voulu n’y plus penser. Je me suis forcé d’être patient, accommodant. De pourvoir largement aux besoins de la famille. Dans mon atelier j’avais mis au point un radiateur à gaz avec allumage piézo-électrique c’était nouveau à l’époque, les affaires étaient bonnes.
Bientôt Johann marchait, babillait, nous étions des complices. Jeux, promenades, taquineries, autant de prétextes à lui montrer ma tendresse. Je conversais très peu avec Marie. Elle et moi on n’échangeait que les propos nécessaires au cours régulier de la vie quotidienne. On partageait le lit. Elle était chaude et douce. Je ne l’aimais pas.
Je me répétais qu’un jour je le lui dirais et je partirais. D’abord c’était, quand l’enfant sera un peu plus grand. Ensuite, quand l’enfant nous quittera. L’enfant a grandi, li a eu un frère qui a grandi. Johann d’abord, Boris ensuite sont allés au collège, puis à l’université. Je n’ai rien dit.

J’avais déjà du mal à ne pas m’abandonner à cette tristesse que me causait l’absence des garçons -Johann surtout, mon préféré. N’importe, j’aurais dû parler. Faute de l’avoir fait plus tôt. Mais dites-moi, dites- moi franchement s’il vous paraît décent d’annoncer à une femme qui passe chaque semaine tant d’heures aux soins du ménage, qui pose pour vous chaque soir sur le valet de nuit une chemise impeccable, une cravate défroissée, qui toujours prend votre défense quand un client vous invective, s’il vous semblerait normal de lui demander – au bout d’un an deux ans cinq ans dix ans vingt ans de vie commune( cinquante ans même),Ecoute-moi, je t’en prie. Et elle essuierait ses mains contre son tablier se disposant à vous entendre.
Elle remettrait en place une mèche qui lui tombe sur l’œil depuis un demi siècle. Alors vous, pompeux, ridicule, j’ai à te dire que je ne t’aime pas.
Impossible.

Et pourtant.
Je ne l’aimais pas ce jour funeste, quand la guerre a commencé. Nos fils étaient encore des gamins. Je me suis plaint de leur départ pour les études dans une faculté lointaine après avoir mentionné leur petite enfance heureuse sans vous conter nos années de misère. La guerre. La ville assiégée. J’hésite à évoquer cette période effroyable. Je voulais oublier ce drame. . la division en deux camps où étaient remis en question d’anciens partages de territoires. Les vieilles querelles brusquement ranimées, violentes. Les luttes sauvages. Le désespoir. Je sortais le fusil à la main, enrôlé sans conviction avec les uns contre les autres. Cherchant en vain quelque sens à cette vie de soldat de hasard, je ne savais même pas viser. Les gosses avaient peur, avaient faim. En dépit de la douleur et des larmes je me surprenais encore à décider que je parlerais à Marie, quand l’angoisse se ferait plus légère, quand la guerre finirait, quand les garçons s’éloigneraient, quand Marie et moi aurions cent ans à nous deux et que deviendraient fragiles nos chances de vivre un grand amour.

Non, je n’ai pas eu de liaison. Certes, je l’avoue, au temps où je voyageais beaucoup pour mon commerce j’ai parfois cédé aux instances d’une cliente qui m’offrait l’aventure d’un soir dans une ville étrangère. A la maison Johann et Boris, fredonnaient, Maman est la plus belle. Et si je n’acquiesçais pas avec assez d’enthousiasme leurs regards s’assombrissaient. Alors je souriais et j’inclinais la tête.
Il est vrai qu’elle était belle, Marie d’un paisible autrefois, celle qui durant mes absences encourageait les gamins à m’écrire et je trouvais à mon retour leurs billets naïfs et tendres dans le tiroir de mon bureau. Celle qui fixait le cérémonial des souhaits et cadeaux pour mon anniversaire. Johann récitait un compliment, Boris sautillant d’excitation à son côté. Marie venait par derrière, apportant un gros gâteau. C’était toujours le même, mon gâteau favori. Œuvre de Marie, four chauffé à point par Marie, moule renversé sur un plat à dorures. Les enfants battaient des mains. Rien de plus ou seulement, Merci.


Johann et Boris sont des hommes à présent. Cela me paraît un miracle que nous ayons tous les quatre survécu à cette longue guérilla qui a ruiné le pays, a fait des morts par centaines. Marie savait convaincre nos garçons de ne pas aller jouer dans la rue quand la rue était dangereuse, de se mettre à l’abri dès qu’on entendait le tir, de ne pas gaspiller la moindre nourriture, de supporter la soif quand l’eau était souillée. Moi dans mon atelier je n’avais plus grand- chose à vendre. Les pièces de rechange étaient rares. Tout le pays grelottait chaque hiver. Le carnet de commandes restait vide et nous manquions d’argent. Mais l’argent ne valait plus rien.
Marie élevait chichement quelques volailles. Me demandait de l’aide pour défoncer la cour, arracher les pavés et bientôt nous disposions d’un modeste potager. Une assiette de soupe était un mets royal. Des temps très durs. Au cours des années calmes on ne se méfie de rien, on s’occupe de ses petites affaires, on se tracasse pour des histoires de tuyaux et d’interrupteurs, de résistances trop faibles, de brûleurs mal réglés, ou parce qu’un enfant a toussé dans la nuit, ou qu’on se sent accablé d’avoir lié sa vie à celle d’une épouse dévouée qu’on n’aime pas et soudain c’est l’horreur, la mélancolie fait place au tragique. On voit mourir des voisins des amis. Chaque matin on se dit que le malheur va frapper encore. Aujourd’hui et demain. Et après.

Après. Après la guerre. Il y a eu - malgré tout ce qu’on avait infligé, tout ce qu’on avait subi, le lugubrement des morts, des blessés des infirmes, les murs écroulés, les demeures dévastées, oui il y a eu un moment d’allégresse. Les survivants étaient rassemblés sur la place. On s’embrassait on souriait on pleurait. Les femmes se sont mises à chanter. Puis les hommes ont fait de même. Tous les rescapés chantaient en pleurant, chantaient, pleuraient, tendaient les mains vers le ciel. Marie chantait comme tout le monde. Et pleurait aussi.
Ce que je n’avais jamais dit ce n’était pas le moment de le dire.

Peu à peu le travail a repris. La vie ordinaire. Avec ses peines ordinaires. Et cruelles. La mort des parents. Les miens, ceux de Marie. Avec ses joies ordinaires. Mariage de Johann et Boris. Chez Johann naissance d’une fille. Puis la petite est tombée malade. Une méningite. Mère et grand-mère se sont relayées sans répit auprès d’elle, leur amour a dû contribuer à sa guérison. Lélie est belle, est brune et ressemble à Marie.
J’adore Lélie qui ressemble à Marie.
Pour elle je néglige mon commerce. Mais souvent elle me quitte au plus fort de nos jeux parce qu’elle doit- se souvient-elle- dire quelque chose à Marie.
Lélie a un frère à présent. Johann a voulu qu’il porte mon prénom. Chez Boris un enfant va naître

Parfois Marie décide qu’il est temps de réunir la famille trop dispersée. Elle s’active à ses fourneaux. Je l’aide un peu, de mauvaise grâce. Dans sa cuisine je me sens balourd. Elle commande, Passe-moi le tamis, l’écumoire, la pôle au double fond, le rouleau la cuiller de bois
Me voilà qui cherche et maugrée.
Elle accepte mes maladresses avec beaucoup d’indulgence. L’offense que je lui ai faite, elle n’en n’a pas conscience. Moi je me juge impardonnable.

Marie est vieille, je suis vieux, je mourrai bientôt. Il faudrait désormais parler vrai. Admettre en toute simplicité. Ce serait bon.
Supposons que je me décide. Un de ces soirs. Après les infos. De mon pas traînant j’irai dans la cuisine
Et je dirai.
J’essaierai. Je me joue la scène. Sans espoir. J’entends déjà Marie qui me coupe la parole.
J’entends. Hein, quoi ? S’il te plait, répète.
Pour dire, c’est trop tard. Maintenant Marie est dure d’oreille.

24.9.05

au coeur des blogs

je viens de rechercher une citation de Sarah Bernard sur le blog de Mamounette, sans doute l'avais-je mis dans un coin de ma têtre comme une accroche à ce qui vagabonde dans ma pensée. Pardon de te l'emprunter et merci . Alors voilà:
Citation "le mot de la semaine.com"
La vie est courte, même pour ceux qui vivent longtemps. Il faut vivre pour quelques-uns qui vous connaissent, vous apprécient, vous jugent et vous absolvent, et pour lesquels on a même tendresse et indulgence. Le reste est "foultitude" (….) de laquelle on n'a rien à attendre
Sarah Bernard -
qu'est-ce donc qui se passe avec les bloggers que nous privilégions....comment foctionnent ces petits liens d'amitiés qui s'installent peu à peu comme une petite résonnance familière, semble se greffer sur des souvenirs ou de émotions communes et qui déclenchent ou raniment en nous des choses en sommeil quelque part et c'est comme un bonheur de sentir se
réveiller des choses mortes :
Une histoire de champignons prélevés dans les enclos où défier les taurreaux et me voilà dans le parc loin de ma maison où paissaient des vaches tranquilles mais où surgit un jour le fils du propriétaire du champ, nous demandant à ma soeur et à moi de partager le contenu de notre panier de si jolis rosés des prés!! émotion! et c'est ce grand dadet là, un surperbe gars de la campagne qui me fit danser plus tard à la fête du village!!
et c'est comme ça , à partir de petits brins de racine commune que se tissent les liens privilégiés des amitiés virtuelles .
Un papillon de nuit, tout petit fragile et gris, recueilli en image précieuse et me voilà avec la certitude que ma petite corbeille en osier sera regardée avec des yeux de sympathie...sincère
Il ne faut pas beaucoup plus pour sentir, au coeur des blogs , des connivences qui réconfortent.

22.9.05

champignons



petit champignon blanc de neige qui pousse habituellement dans ma prairie mais plus tard et pour peu qu'il pleuve .

Curiosité de la nature


Bois trouvé au bord d'un ruisseau:

morceau de racine probablement

blanchie par les eaux puis sèchée..

après avoir peiné à trouver son chemin!

21.9.05

visite inopinée sur notre pelouse vendredi dernier:



que du matériel heureusement ! ça doit être comme ça qu'on apprend à maîtiser sa nouvelle voiture!

corbeille de coudrier: détails


la petite corbeille de papa

C'est une petite corbeille tressée par mon père vers 1930, j'avais environ 10 ans. Je revois la scène comme si c'était hier: mon père est assis dans la grande cuisine-séjour, sur son genou, à l'aide d'un couteau à lame courbe, il lève des écorces de coudrier(noisetier) sur de longues tiges qu'il est allé couper dans le bois puis il pelure ces long rubans de bois qu'il met à tremper dans une grande bassine d'eau afin de les assouplir. Le reste de la tige sera soigneusement assouplie puis partagée pour constituer le squelette de la corbeille. Il se reste plus qu'à tresser les brins d'écorce.
Je trouvais cela tout naturel même si ce n'était pas du tout son métier mais une sorte de savoir faire héritée des paysans d'autrefois.
Ce n'est que tout récemment que je me suis prise d'admiration pour la finesse de ce travail et l'état de conservation de cet objet de tous les jours. Le bois à peine patiné a gardé l' éclat et la solidité qui n'est pas celui de l'osier .

Quelques paroles du poète me reviennent en mémoire:
Objets inanimés avez-vous donc une âme
qui s'attache à notre âme
et la force d'aimer.

20.9.05

pas pu poster depuis le 9 septembre!

suite à divers tracas dont le moindre mais le plus impératif fut une panne de connection en bas débit à la campagne
il me faut rattraper le temps perdu .....
retrouver le moral à travers les signes d'amitiés et tant de nouvelles et riches communications que j'ai commencé par visiter, merci à ceux qui ont pensé à moi, merci de m'attendre pour j'aille fouiller dans quelques clichés récents ou pensées vagabondes.....de ces jours derniers.
amitiés à tous.
micheline.

8.9.05

Trouvé dans mon courrier aujourd'hui:quel agréable humour!

Méditation souriante : pour ceux qui sont toujours jeunes !

Le coin de ma rue
Est deux fois plus loin qu’avant !
Et ils ont ajouté une montée
Que je n’avais pas remarquée !

J’ai dû cesser de courir après le bus
Qui démarre bien plus vite qu’avant !

Je crois qu’on fait les marches d’escalier
Bien plus hautes que dans le temps !

L’hiver, le chauffage est
Moins efficace qu’autrefois !
Et avez-vous remarqué les petits caractères
Que les journaux se sont mis à employer ?

Cela ne sert plus à rien
De demander aux gens de parler clairement !
Tout le monde parle si bas
Qu’on ne comprend quasiment rien !

Les jeunes gens eux-mêmes ont changé :
Ils sont bien plus jeunes
Que quand j’avais leur âge !

Et d’un autre côté,
Les gens de mon âge
Sont bien plus vieux que moi !

L’autre jour,
Je suis tombé sur une vieille connaissance.
Elle avait tellement vieilli
Qu’elle ne me reconnaissait plus !

Je réfléchissais à tout cela, en faisant ma toilette, ce matin.
Eh bien !
Ils ne font plus d’aussi bons miroirs
Qu’il y a soixante dix ans !



Composition d’un parent de Pierre Cinnoti

(confié aimablement) Remerciements

5.9.05

Nietzsche (citation ):: à votre réflexion!

"La vie se fiche de la morale ».
Nietzsche reproche au christianisme de ramollir l’homme, d’offrir la consolation d’un au-delà inexistant, auquel nul ne croit plus et l’hypocrisie des chrétiens qui ne vivent pas en respectant ce en quoi ils prétendent croire.
« Dieu est mort! Dieu reste mort! Et c’est nous qui l’avons tué! »
L’être humain est forcé désormais de ne compter que sur lui-même, sans aucune espérance

4.9.05

Silence (extrait du Mont des oliviers)

Le silence
.......
........
Muet, aveugle et sourd au cri des créatures,
Si le Ciel nous laissa comme un monde avorté,
Le juste opposera le dédain à l'absence
Et ne répondra plus que par un froid silence
Au silence éternel de la Divinité.
Alfred de Vigny

la rentrée des Blogs.

C’est la rentrée !

Pour les blogs aussi
Ceux qui ont pris un vrai repos
Comme ceux qui ont tourné au ralenti !

Retrouvons donc tous ceux qui nous ouvrent leur porte
Les sérieux qui nous interrogent ou nous enrichissent
Les généreux toujours prêt à partager, à nous refiler un tuyau
Les artistes qui nous donnent à voir
Les naïfs qui nous font sourire
De chacun nous apercevons le bout de l’oreille !!


Et moi et moi !!!

Je serais tentée de me taire ..

La vie me quitte tout doucement
Et je quitte la vie sans forfanterie,
Essayant de suivre sa pente naturelle...

Pourtant j’ai encore pleuré ce matin en écoutant J Brel
Et frémi en relisant A de Vigny.

extrait de : Le Mont des Oliviers ALFRED DE VIGNY

Jésus, se rappelant ce qu’il avait souffert
Depuis trente-trois ans, devint homme, et la crainte
Serra son coeur mortel d'une invincible étreinte.
Il eut froid.
Vainement il appela trois fois :"Mon Père!"
Le vent seul répondit à sa voix.
Il tomba sur le sable assis et, dans sa peine,
Eut sur le monde et l'homme une pensée humaine.
- Et la Terre trembla, ......

2.9.05

un peu d'histoire:La Louisiane

Brève histoire de la Louisiane :
9 avril 1682 : Cavelier de la Salle baptise la Louisiane
19 mars 1687 : mort tragique de Cavelier de la Salle
3 mai 1803 : Bonaparte cède la Louisiane aus Etats Unis

Le 3 mai 1803, le Premier Consul Napoléon Bonaparte cède la Louisiane aux États-Unis d'Amérique pour 80 millions de francs (15 millions de dollars, soit 8 cents l'hectare). Ce territoire, qui occupe à peu près tout le bassin du Mississippi, est alors plus vaste que les États-Unis et à peine peuplé de 50.000 habitants, non compris les Indiens. Il s'agit de colons européens et d'esclaves africains.Il a été colonisé sous le règne de Louis XIV, à la fin du XVIIe siècle, après une première tentative malheureuse de Cavelier de la Salle

le plongeoir: trop tard le cliché!, Fanny toute petite, en bas à gauche, est déjà arrivée.

fanny sur le grand plongeoir

pour la première fois

fin de vacances de fanny


la piscine de Crécy
seine et marne

très agréable

pendant les jours chauds d'Août