30.7.06

chambre impériale à HUE (VIETNAM)


Souvenir d'un voyage en 1993

Pour ceux ou celles qui projettent de visiter le Vietnam...


vu hier sur la 5 un excellent reportage sur la baie d'Along.
Ceci est le souvenir d'une visite faite en 1993.
Nous avons passé une nuit dans cette chambre dite chambre impériale à Hué.
Remarquez le supplément de confort moderne du frigo tout à fait insolite.

HUE , ancienne capitale impériale.
Classée par l'Unesco dans le Patrimoine Mondial de l'Humanité, l'ancienne capitale impériale ou reignait la dynastie des Nguyên est un des sites les plus visités du Vietnam. la ville a lourdement souffert de la guerre (et des intempéries), n'est pas spécialement belle (surtout après Hoi An) et n'a pas le folklore de Saigon. il y a cependant beaucoup de choses à voir : outre la Cité Impériale et les monuments qui longent la Rivière des Parfums, Huê compte nombre de lieux de cultes : pagodes, églises et une Mosquée Indienne (120, Chi Long), abandonnée en 1975 et transformée en résidence privée

27.7.06

ça, alors!!!

Mon informatique a son secret, son âme a son mystère!
Un caprice inconnu en un instant conçu.
-Nenni me disait-elle, tu peux toujours chercher,
Installer , réinstaller un tout nouveau modème,
C'est fini je ne te connais plus,
Téléphone si tu veux , redémarre , restaure ton système...
Laisse-le reposer...
Sur l'écran en folie venait je ne sais quoi...
Aucun espoir de pouvoir connecter!
Quoi faire ? plusieurs jours ont passé...
Appel au technicien ?... j'y avais bien pensé..
Sans croire encore le malheur arrivé.
Le mercure a grimpé! enfin l'orage a éclaté !
Dans la fraîcheur de ce petit matin
Je me suis hasardée à venir quémander...
Rien à faire!
Sur le tard pourtant, après grasse matinée,
Dame informatique s'est enfin réveillée,
Sans daigner m'expliquer et pourquoi,et comment
Elle rentrait au logis si gentiment!

Ainsi restent parfois profondément enfouis
Des secrets de famille rarement éclaircis.

essai

de connexion

ordinateur en panne!!


depuis plusieurs jours je ne peux plus me connecter( effet de la grande chaleur??
alors mille excuses ,je poste ceci depuis chez mon fils qui habite la même ville que moi...à bientôt peut-être
la photo est un souvenir de notre séjour à Agde

23.7.06

CANICULE


Canicule :


« Réunon d’étoiles le plus beau jour de l’été »

Jolie définition donnée par un enfant ( 8 ou 9 ans) se souvenant de la constellation du grand chien

.
Quand les Anciens observaient le lever de la constellation du Grand Chien , juste avant le lever du Soleil, (ce qui se produit au milieu de l'été), ils savaient qu'il allait faire très chaud. D'où le mot canicule (canis = chien...).

Sirius (α Canis Majoris)
Sirius, l'étoile la plus brillante de la constellation du Grand Chien, est également la plus brillante de la voute céleste. C'est également la 6e étoile la plus proche de notre Système solaire, distante de seulement 2,67 pc. Son nom dérive d'un terme grec, sireios, signifiant brûlant

sous la canicule du midi quand trois générations sont réunies



il faut partir en courses tôt le matin


ou dormir à la fraîche dans le garage, en sous sol.


ou rester des heures à la piscine


sans oublier la joie des couleurs

9.7.06

au détour d'un chemin

 trouvé un champignon rare: le bolet SATAN, vénéneux
son chapeau est blanchâtre, café au lait puis gris
le pied est renflé et rouge dans sa zône centrale , au dessus près du chapeau une zône orange, vers le bas citron ou corail.


 ce spécimen est de belle taille ,il remplit l'assiette et pèse 500 grammes
  le chapeau vu du dessus
 
coupé en deux, sa chair préfigure....l'enfer?? Posted by Picasa

fleurs et insectes

 
un bourdon sur une fleur de chardon
 
qui s'y frotte s'y pique!
 
les roses aussi ont des épines! mais elles sont bien jolies. Posted by Picasa

7.7.06

les vacances : une autre manière

20 septembre 1988.

De notre voyage à Chantourène, non loin de Digne …….

Seuls ont habité ma pensée deux destins exceptionnels : celui d’Alexandra David Neel et celui de Jean Giono, pressentis à travers ce qui leur a servi de repaire.

Celui d’Alexandra est niché dans un trou de verdure, non loin de Digne. On ne paie pas pour entrer dans ce lieu qu’elle a quitté au terme de ses 101 ans. On peut encore y voir, au dos du fauteuil d’osier, le trou où s’appuya, de jour comme de nuit, son dos cassé ; la petite table de fer surbaissée, accolée à la grande devenue incommode, le pot de fer de ses soupes, la malle d’osier de ses voyages à travers montagnes et déserts. Quinze ans, vingt ans d’errance à travers le monde, au Tibet surtout où, clandestine, elle a pénétré, le visage barbouillé de crasse pour être admise à deviner d’autres vies, d’autres langages, d’autres religions et peut-être une autre sagesse. Je ne veux pas savoir si elle l’a trouvée, mais cette persistance dans la quête me fascine ainsi que cet exceptionnel destin : une santé de fer, de l’or dans sa corbeille de mariage, une intelligence supérieure, un mari peu commun qui géra sa fortune et lui ficha la paix en y trouvant son compte
Une grande fille brune nous introduit dans un minuscule temple bouddhiste : une salle d’or et de coussins où sont entassés les trésors. C’est elle qui gère la mémoire d’Alexandra. Peut- faudra-t-il tirer un peu d’argent des quelques cartes, tissus, livres et bijoux rassemblés ici. Un Lama invisible vit encore dans cette maison. Par une porte entrouverte on aperçoit un chat, un bol par terre.
Non ce n’est pas encore un musée.

A Manosque nous avons trouvé la demeure de Jean Giono. Sa propre fille cadette nous tend la main, puis nous guide à travers une maison modeste, vers la chambre du premier étage encombrée de livres et de souvenirs. Lui n’a pas parcouru le monde. Il n’a voulu que cette Provence pour sienne, chaude, âpre, toute de lumière et d’incendie.
‘‘Incendie de forêt.’’ Giono, tu m’avais offert un bien joli texte autrefois quand j’avais eu à faire mes preuves d’enseignante. Mais que peux-tu faire maintenant de mon souvenir ému ? Merci quand même.
Depuis dix sept ans tes héritiers fouillent tes papiers inédits, donnent à voir tes petits porte-plume sergent major, les lettres noires de ton écriture soignée sur des feuillets ivoire. Six femmes t’ont servi : ton épouse, tes deux filles, ta mère, deux servantes. Tu les payais paraît-il , de contes et d’histoires fantastiques.
Voilà, tu n’étais peut-être qu’un vilain matcho, prisonnier du mirage de l’œuvre à accomplir, à la recherche des forces obscures de la terre primitive.

5.7.06

petit pavillon de banlieue

 
c'était pour mettre un peu de couleur sur mon blog Posted by Picasa

VOULOIR C'EST POUVOIR

"tout ce que j'ai voulu pouvoir" cette expression que j'extrais de mon dernier post me renvoie à cette expression qui m'a toujours "interrogée" comme on dit: "vouloir c'est pouvoir"
auriez vous des commentaires à faire, je pense que ça pourrait même faire un bon sujet au bac de philo! mais on n'est pas obligé de passer le bac pour avoir sa petite idée ??

4.7.06

souvenir de vacances: une autre face (1985)

Je n'ai pas tenu le choc. J'ai craqué le dernier jour. Au petit déjeuner, devant "les autres" ! Mon ennui que je tenais en laisse depuis le début a subitement bondi de derrière mes sourires forcés, mes paroles de gentillesse et de politesse. Comment font donc ces gens ? Je ne sais si je les méprise ou si je les envie. Je voudrais pouvoir les ignorer. D'où sourd cette énergie dévastatrice des larmes tandis que je bâillonne de justesse révolte et sarcasmes : je hais ces grosses charretées moutonnières de touristes entassés dans les cars, bouffant du paysage parmi les rires et les grosses blagues, l'ambiance surchauffée des repas gorgés de vins et de victuailles. Les Hourra pour le cuisinier, pour le chauffeur, pour le gentil accompagnateur ! Les fronts luisent parmi les claquements d'assiette et le tourbillon des serveuses. Les conversations ronflent : le vin, les sauces, les enfants, les maladies, le temps qu'il fait, se font un chemin cent fois recommencé pour habiller de vains bruits, ces jours de fête. Battez tambours ! Résonnez trompettes !
Je reviens avec mon âme toute bosselée et décolorée. Suis-je seulement fragile, insuffisante, capable seulement de regarder le monde se défaire autour de moi, au bord de mon trou, solitaire comme un grillon qui voit mourir l'été.
Comment faire ?
Cent fois je recommence : est-ce ma faute ? Est-ce la leur ? Ni l'un ni l'autre je le sais bien. Mais à la charnière est P. P que je ne peux pas laisser avec eux et qui n'est pas avec moi. Comment entre nous deux tirer le trait de douce tolérance ?
J'ai trop besoin d'une épaule. Semblable à la mienne. Complice.
J'aimerais encore quelques petites choses, une amitié sans rupture, sans secousse, une fleur, un arbre, un meuble poli, une naissance qui dépende de moi ; la courbe d'un chemin à parfaire. Dormir quand j'ai sommeil. Me lever avec le soleil. Des livres selon mon cœur. De la musique à petites gorgées. Des promenades à petites foulées. Si possible une parole amie. Et puis tout le reste, ce que j'ai cru savoir, ce que j'ai voulu pouvoir, toutes les routes de l'Asie, tous les sentiers de l'Histoire couchés très loin dans ma mémoire, sans regret, qu'une légère nostalgie. La mer sans les bateaux et le ciel aux oiseaux.

"Et le grand chirurgien devait s'avouer qu'il se serait aussi bien contenté d'être mineur comme son grand-père polonais ".
La colline des solitudes.
Pierre Jakez Helias.

2.7.06

Un petit voyage en Grèce? C'était il y a 20 ans exactement...sur fond de soucis

La Grèce.

Je n'ai pas vu l'Acropole, ni le Minotaure dans son labyrinthe, ni la Pythie au temple de Delphes.
Eubée ne sentait que le soleil chaud, le poisson frais, l'air léger ou le fromage de chèvre.
D'Athènes nous n'avons vu qu'un tassement de maisons blanches dans le lointain, depuis une artère périphérique où défilait un paysage mi-urbain, mi-industriel, sans caractère.
Le car nous emmena ensuite à travers une campagne presque pelée vers le port de Raffina. Là nous entassâmes nos bagages à l'arrière d'un petit "ferry" parmi les chèvres et les moutons aux odeurs puissantes.
Après une salade et des poissons frits nous embarquons pour deux heures vers Karystos, notre port d'arrivée. La mer est belle, le ciel bleu, la brise de mer fraîche sur le pont où je me réfugie parmi les cordages. La distance s'étire doucement entre nous et ceux que nous avons laissés là-bas, le cœur lourd d'angoisse et de souci. Je n'oublie pas : toutes ces voies sans issues quadrillent ma pensée avec obstination. Mon esprit est en cage et se heurte aux barreaux, mais après avoir débarqué, au détour d'une route débonnaire aux herbes naïves, surgit soudain un hôtel-asile frais, et je vois la mer.
La mer pour moi et pour une semaine entre les géraniums d'un vaste balcon. Elle est là bleue et blanche, sertie d'un peu de sable et de pierres douces. Elle sera là le matin pour mon premier regard, là pour les petits bateaux, là pour la cadence bruissante du flux et du reflux aux heures lentes de la nuit. Je suis satisfaite.
Et il y aura sur la trame de mon attente plein de petits morceaux de bonheurs : une robe légère dans le soleil, Pierre à mon bras quand il fait beau dans ses nerfs, le fouillis des boutiques à tout toucher ou à renifler : étoffes, fruits, épices, et l'agneau pendu ici, et l'âne aux légumes déambulant là, au gré des rues du petit matin. Pas d'apprêt pour le touriste. Ou si peu. Nous allons au hasard des chemins, vers les collines. Après les jardins de géraniums et de roses, toutes nos graminées sont là, toutes nos fleurs des champs, toutes celles des montagnes sitôt que le sentier se hausse. Mille étoiles, festons, clochettes blasonnent un coin de terre ou de pierre où dort le lézard vert et la gent serpentine. Mais chaque déambulation nous ramène inévitablement vers le port.
Le port centre de tout. Et le tout à portée de regard et de cœur.
Pour les yeux, les bateaux de couleur et leurs planches lavées, la corbeille aux poissons, les filets à sécher, le ferry attendant la next traversée, et la lumière infiniment recommencée.
Pour le cœur et le corps, les petits coins à boire sous les toiles colorées. Les vieux marins sont là à longueur de journée. Une fille à matelot s'ennuie. On s'assied pour le temps qu'on veut avec un grand verre d'eau, un petit café turc - non, grec - Sa boue me reste aux dents. Je préfère quand l'appétit s'éveille, le Ouzo de rigueur avec sa soucoupe surprise : quelques morceaux de pieuvre marinée, un toast de féta, du fromage ou du poisson grillé qu'accompagnent toujours l'olive et la tomate. Quand l'appétit se creuse, le tavernier nous hèle gentiment, sans insistance :
- Look, look...
Les gamelles sont là et vous pouvez choisir presque sans risque et sans péril le mijoti d'agneau et son huile dorée, la salade au fromage ou la brochette grillée. Retzina. Bien sûr. J'ai très vite accepté ce vin âpre au goût de résine, en raison de son amicale chaleur.
Mais quand vient le soir, je n'ai soif que de nouvelles.