30.4.09

C'EST PAS TOUT CA!!

C’est pas tout ça les enfants, faudrait p’tre passer aux choses sérieuses
Pendant qu’on folâtrait dans le p’tit bois aux champignons
Elle tournait la terre et savez pas quoi ?, elle n’a pas que de p’tites fleurs pour le printemps, dans ses bagages, la terre.

Moi j’me sentais bien .J’avais comme qui dirait pris le large, ça fait du bien un grand bol d’air.
J’me sentais bien.
Mais pendant c’temps là, elle tournait la terre et elle tâchait de racler le ciel pour y trouver un peu du pipi du bon dieu pour assainir son atmosphère.
El’ s’tortillait le derrière pour faire sortir de ses entrailles tout le feu des enfers
Son p’tit dernier, le virus que vous savez, galopait du pôle à l’équateur
Bien décidé à éradiquer la race humaine.
C’est qu’c’est sournois ces bestioles là ça vous dévore même les gentils et bien élevés.
Même ceuse qui sont les plus haut placés

Moi j’me sentais bien.

J’avais même concocté un p’tit poème hier, cherché la rime comme autrefois avec des p’tits pieds bien droits :,une petite nostalgie d’autrefois quand on n’avait pas le droit de libérer son cœur, une maille à l’endroit, une maille à l’envers, etd' échapper aux grandes lois

Mais voilà :
J’ai encore rêvé la nuit dernière qu’elle tournait pas très rond , la terre et que « la carte n’est pas le territoire » ( voir citation 1 )
La carte c’est d’la géo n’est-ce pas ? –(-ou ben eun’ chose comme ça, que j’l’ai trouvé chez l’ami Claude
http://jeanclaude2009.canalblog.com/archives/couleur/index.html


Autrefois on avait une terre bien ronde 2 pôles, un équateur et tout ce qu’il faut pour la mesurer à la chaîne d’arpenteur.
J’me suis dit cré non de dieu c’est pourtant vrai que la carte , c’est pas le territoire, qu’on n‘peut pas croire tout qu’est bien borné, calligraphié pour l’éternité dans les livres sacrés.

Libérez les idées, libérez l’alphabet, les mots ne sont pas un parterre fleuri, ils sont guindés parfois et corsetés par la grammaire.
Libérez la poésie pour qu’elle chante sans souci la poésie du cœur
Libérez l’orthographe, libérez la prosodie, vite le train passe et c’est déjà demain

O mon écriture chérie vous n’êtes pas le territoire celui qui s’évade sur les ondes,
Fluide comme un souffle de l‘esprit et vite s’efface devant le bel aujourd’hui.
Il faut que vieillesse se passe nous aurons dans nos espaces des ondes bien plus loquaces
Que celles de nos vieux manuscrits pour ensemencer la planète de grains d’amour rajeuni.
Respectons leur papier qui s’effrite, protégeons les des souris mais ne restons pas comme momies
Emmaillotés de bandelettes qui emprisonnent à jamais des yeux ternis

L’écriture finalement c’est un très bon conservateur mais c’est comme dans la cuisine ça ne vaut pas les petits pois frais cueillis.
Et vive Internet !
Et les jardins sans clôtures opaques pour la joie des regards ravis

Citation 1 relevée sur le site de jean claude ci-dessus, parceque c'est celle qui m'agrée
" La célèbre phrase “la carte n’est pas le territoire” ne vient pas d’un géographe, mais du fondateur de la “sémantique générale”, Alfred Korzybski, dans les années 1930. Elle signifie que la représentation ne peut pas être ce qu’elle représente, parce que sa fonction même est d’appliquer des filtres pour rendre cet objet intelligible. Elle exprime un espoir : le monde est toujours plus riche que ce que vous croyez ; il existe toujours d’autres possibilités que celles que vous pouvez percevoir et même concevoir ; il y a toujours quelque chose à découvrir. Ce n’est pas pour rien que la Programmation neuro-linguistique (PNL) fait de cette phrase son tout premier postulat."

et puis ce petit poème d'hier,je ne vais quand même pas le jeter, vu qu'on avait demandé où il était ce petit bois.....et que j'y ai mis de la bonne volonté!!!

Le petit bois aux Saint Georges

C’est un petit bois qui rythme les saisons
Pour l’arpenter point besoin de boussole :
A peine quatre ou cinq ares de frondaisons.
Quelques arbres centenaires parmi les herbes folles

Il est à nous certainement, ce petit coin perdu
Pas question d’en révéler l’entrée à quelque malotru
Depuis toujours y poussent des champignons.
Derrière la maisonnette baptisée « le wagon, »

Bon an mal an je n’ai jamais perdu leur trace,
Depuis ce jour d’avril , où le pépé encore vaillant,
M’en indiqua, sous la mousse, la place.
Les ronciers et le lierre y font la farandole

Gare à vos mollets petits enfants frivoles
Mais si doucement les brindilles écartez
Mousserons tendres et dodus trouverez.
En fricassée, souples lamelles, chapeaux charnus
Feront dans nos assiettes délices bienvenus.
M.L

29.4.09

Petit truc pour le lilas

Les fleurs se conservent plus ou moins bien dans un vase
En dehors des précautions à prendre pour que l'eau reste stérile le plus longtemps possible, en y ajoutant quelques gouttes d'eau de javel ou un un cachet d'aspirine qui équivaut à un sachet de conservateur, il convient de couper les tiges en biseau et de les fendre en 4 pour permettre à l'eau de s'y infilter facilement.

Mais avez-vous remarqué que le lilas tient particulièrement mal dans un vase?
2 petites astuces qui réussissent : au lieu de couper la tige au sécateur, la casser à la main ou prendre un marteau pour l'écraser soigneusement à la coupure

eau sans conservateur

mais tige cassée à la main: pas très joli mais très efficace

28.4.09

quelques petites photos souvenir

Pas d'âge pour faire un bouquet de fleurs des champs
le grand tilleuil plein sud qui fait de l'ombre en été sur la maison
Un géranium Robert niché à la fourche d'un cerisier parmi le lierre
Fanny et son papa
pâquerettes et coucous
en bas et à droite un pommier blessé, victime de la tempête qui persiste à fleurir
Le coucou des prairies
les fleurs mâles du noyer
le plus précoce des pommiers et à sa droite un grand cerisier

27.4.09

Rêve

Encore un petit coin de bonheur cette nuit

Je trouve que je suis gâtée,
Même s’il n’en reste qu’une fumée
Si ténue et difficile à raconter,
En quelques phrases mirliton à fourrer
Dans mon panier aux champignons
Mais tellement insistante
Sur l’importance négligée d’une journée ...
.

« J’arrivais pour la rentrée dans une classe
Très encombrée d’élèves en ébullition
Alors je leur ai fait la leçon sans livres et sans cahier,
J’ai établi la conversation.
Vous dire les mots c’est impossible mais au bout d’un bon moment j’ai demandé l’heure comme je faisais souvent, refusant inconsciemment de mesurer le temps par une montre à mon poignet.
Le calme s’était fait sur un accord secret , je sentais qu’il fallait conclure.
La toute petite dans les rangs que j’avais tout à l’heure interpelée l’appelant par son nom - celui d’une grande sœur aînée connue en autre temps : « on ne mange pas pendant les cours », souriait… .
Restait à se projeter le futur : la prochaine fois ce serait grammaire :
En une dizaine de lignes essayez d’écrire un petit texte où vous introduirez le plus beau mot de la langue française : le verbe aimer au conditionnel, à la forme affirmative puis un second à la forme négative »


Voilà comme il me revient dans mon sommeil des petits brins de souvenirs d’antan

Ravivés, pour en faire un rêve, par la petite que son papa avait , avant-hier, assez longtemps embarquée dans des calculs de poids de champignons à partager : une part pour chacun des deux hommes , une demi part pour mamy qui ne veut plus grossir, une demi part pour Fanny parce qu’elle est une petite fille., étant donné qu’en cuisant le « plus que kg du départ » s’était peu à peu vu diminué du poids de la tare, du poids des épluchures , et que la moitié du reste s’était évaporé en cuisant.. etc… etc… si bien qu’à la fin Fanny de conclure :- je ne veux pas aller à l’école demain… ?? -papa te ferait l’école ? ,…-.
-oui mon petit bonheur..
en écho à- pour la première fois- : mamy on voit bien qu’elle a été maîtresse

Mais il fallut rentrer à la maison, rapatrier nos deux poules…et tout le saint frusquin..
sur le siège arrière:une des poules passe sa tête hors du carton que fanny surveille


Et c’est ainsi que dimanche matin, petite pluie passant son chemin
....on regagna notre banlieue
Mis lilas, pivoines, menthe poivrée, en bonne et due place
Ainsi que petits scions portant greffes de pommiers à donner.
Retrouvé mon vrai PC..
Et tout ce qu’il me reste à répondre..à quelques curiosités ou à rectifier quelqu’erreur signalée
Mais ce sera tout pour aujourd’hui…il me faut conclure par le plus beau mot de la langue française..j'aimerais bien continuer à vous lire longtemps.




26.4.09

oui ils sont bien arrivés : mea culpa d'avoir douté

juste le 23 j'ai vu se pointer l'avant garde

une jolie petite trace prometteuse

le 25 la cueillette pouvait commencer

un bon petit panier que Fanny fut chargée de peser: 1kg 350 sur la balance Roberval.En soustrayant le poids du panier: restait 1kg 200 de champignons



et quand ils furent épluchés restait 0kg 850 à fricasser

ça faisait encore une belle poêlée



à faire fondre doucement


puis rissoler avec un peu d'huile d'aïl et de persil

ET PUIS SE REGALER

23.4.09

ça y est

j'ai pu me libérer de mes 75 mails en allant sur flasmail saquer les importuns et garder le meilleur,les vôtres dont je vous remercie.en attendant de mieux le faire en rentrant à la maison dimanche merci surtout de votre intervention en haut lieu:Saint georges a été libéré et a pu acheminer quelques spécimens de mignons champigons dans le petit bois qui jouxte mon île de Seine et Marne
nous avons un temps superbe. Tout va bien.
amitiés à tous.
à bientôt.
micheline

22.4.09

MESSAGE D’OUTRE MER

Je suis bien arrivée sur mon île enchantée, tout y est resplendissant de verdure, de fleurs et de lumière. De grandes nappes d’herbe verte piquetées de l’or des pissenlits, du blanc nacré des pâquerettes aux yeux d’or, des clochettes embaumées des coucous rivalisent avec les arbres en voie de fleurissement divers pour nous isoler encore un peu plus du monde civilisé
Hélas les mousserons de la Saint –Georges qui siègent ordinairement dans le bosquet attenant, viennent de me faire savoir que leur voyage, était grandement compromis, tout au moins retardé, leur Saint patron étant retenu en otage pour n’avoir pas livré à temps le carburant nécessaire au chauffage des nappes souterraines.. On dit toujours qu’il vaut mieux s’adresser au bon dieu qu’à ses saints, donc si vous avez quelque crédit auprès de la haute instance divine voyez comment vous pouvez diligenter efficacement vos prières en plus de ce que vous avez déjà fait pour moi et dont je vous remercie bien vivement
En ce qui concernent vos messages qui sont les seuls liens qui me réunissent au monde civilisé et me maintiennent en survie affective, ils sont parfois l’objet de tracasseries de la part des transports informatiques. Les petits paquets des blogs ne sont guère suspectés …
Seuls les gros paquets des PPS me posent problème pour le réceptionner car je suis en bas débit sur mon île !!!
A bientôt donc amitiés à tous. Retour Dimanche.
Et portez vous bien comme disait ma grand’mère.

21.4.09

Billet d'absence pour La Saint- Georges

Bien sûr que c'est mon Saint préféré!
C'est dans deux jours qu'on va le célébrer
Dans un un petit coin de campagne
Où il veille sur mes champignons chaque année.

Les champignons de la Saint Georges c'est sacré.
Saint Médard qui gouverne la pluie lui aura fait escorte
Avant que Saint Barnabé ne lui coupe le nez,
Pour que dans la mousse ils puissent hardiment se hausser

Alors tout à l'heure nous partons...
Faites donc une prière à tous les saints du paradis
Pour que ce 23 avril nos paniers soient remplis
Et que revenant dans quelques jours,je puisse vous les montrer.

20.4.09

premiers

Bouton de rose

Petits fruits

D'abricots

Ainsi la vie est faite (extraits)

Jean-claude
http://www.ombredor.com/jcpix/index.php?x=about

"Le soleil commençait sa descente derrière le mont Chauve.
En remplissant les mangeoires des oiseaux, j'ai découvert une abeille qui se noyait dans leur abreuvoir.
Ramassant une branche brisée, je soulevais l'abeille hors de son bain mortel et la posa en plein soleil afin qu'elle puisse bénéficier de la chaleur des derniers rayons.
Quelques minutes plus tard, secouant ses ailes, elle s'envolait.
Une vie était sauvée.
Mon frêre Christian meurt ce Jeudi matin, une vie fût reprise.
Ainsi la vie est faite."

*****************************************************************
Autre EXTRAIT (anonyme)

Elle

Elle qui ne croyait à rien
Sa vie ne fut qu’une longue prière
Elle qui n’était que douce humilité
Son chant ne fut qu’un cri
De révolte et de haine
Elle qui n’était qu’amour
Cria dans le désert
Elle qui n’était que terre et fleur au bout des doigts
Ne fut que pierres et crevasses stériles
Et que le sang renfermé
Elle qui n’était que le chemin qui va
Se perdit dans les sables
Et quand elle ne fut plus qu’un squelette séché
Un oiseau vint chanter.

19.4.09

le dessous des cartes ou comment on fabrique des stars en tout genre


Voici 2 tout petits extraits d’un billet extraordinairement documenté sur la machine à fabriquer des stars en tout genre mais particulièrement ceux du Show-biz. Aller sur le site
http://omo-erectus.blogspot.com/2009/04/79-star-academie-3.html

" [Troisième et dernier volet de ma série consacrée à Star Académie, j’aborde enfin ce que j’appelle la machine à faire des stars.

STAR ACADEMIESTAR ACADÉMIE (3)

Star Académie est un concept qui marie télé-réalité et variété dans le but de métamorphoser de parfaits inconnus en de véritables vedettes……….

. Pour être commercialement viable, ne suffit pas d’être une vedette. Il faut en projeter l’image. L’illusion est ici incontournable. C’est cette image, bien qu’illusoire, qui fait rêver et ultimement vendre.
…………………………
…………
En finale…

J’ai le plus grand respect pour………., je sais leur reconnaître le talent, la fougue et la fraîcheur de leur démarche……….

Ce qui m'attriste, c'est seulement qu’ils ( les vedettes en tout genre) soient utilisés comme ce que j’estime être des maillons d’une longue chaîne de placement de produits commerciaux au profit d’une machine rodée qui carbure au profit.

Lorsqu’un placement commercial concerne une marque de lessive ou une boisson gazeuse, je passe. Mais quand des humains sont impliqués, je décroche.
"


ET DANS UN AUTRE ORDRE

http://www.conspiration.cc/religion/mere_teresa_sainte_illuminati.html

à propos de Mère Thérésa

Extraits
Par Michael Parenti

"Au cours de ses 26 ans de pontificat, Jean-Paul II a élevé 483 individus au rang de sainteté soit, dit-on, plus de saints que tous les précédents papes réunis ensemble. Un personnage qu’il a béatifié, mais il n’aura pas vécu assez longtemps pour la canoniser est Mère Teresa, la religieuse catholique d’origine albanaise, qui a mangé et bu avec les riches et les célébrités de ce monde tout en étant saluée comme le défenseur des pauvres. La chérie des médias et des célébrités occidentales, faisant l’objet de l’adoration populaire, Teresa a été pendant de nombreuses années la femme la plus vénérée sur terre, ayant reçu une avalanche de félicitations et récipiendaire du prix Nobel de la paix en 1979 pour son « travail humanitaire » et son « inspiration spirituelle"
...................
Teresa a parcouru le monde pour mener des campagnes contre le divorce, l’avortement et le contrôle des naissances. Lors de sa cérémonie de remise du prix Nobel, elle a déclaré que « le plus grand destructeur de la paix est l’avortement. » Elle a une fois laissé entendre que le sida était peut-être une juste punition pour de mauvaises conduites sexuelles.
.................................................................

Mère Teresa est un exemple prédominant de cette sorte d’icône conservatrice acceptable, une culture propagée par le pouvoir en place, une « sainte » qui n’a prononcé aucune parole critique contre l’injustice sociale, ayant plutôt maintenu des relations cordiales avec les riches, la corrompus, et les puissants.




17.4.09

A chaque jour son éclosion (suite)

Le lilas commence à embaumer les rues
La Glycine par dessus les murs
met de tendres couleurs

Un chou portugais qui a passé l'hiver et fleurit

photo ci-dessous empruntée sur le web
se cuisine comme le chou ordinaire

16.4.09

à chaque jour son éclosion

Des pissenlits à foison autour des jonquilles

un pied d'estragon: erreur, je corrige: de ROMARIN merci Vincent


La chélidoine ou herbe à verrues la sève de couleur jaune appliquée sur de petites verrues les fait disparaître


Une touffe d'oranger du mexique
cet arbuste ne donne pas d'oranges, seulement une abondance de fleurs délicieusement odorantes





15.4.09

nouvel essai plus lisible

Galéré tous ces jours à essayer de me servir d'un nouveau logiciel OmniPage (installé par mon fils)pour pouvoir convertir un document scanné (d'une revue par exemple,) en un texte Word directement lisible en police convenable sur un blog..

Mon texte d'hier n'est pas vraiment convaincant!!il vaut dire que j'aime aussi compliquer les choses .. appliquer en plus une image en filigrane comme me l’avait indiqué tanette .( http://tanette.blogspot.com/.)..qui m'a donné la référence du logiciel PhotoFiltre.ink

Résultat: le texte n'est pas encore lisible sans cliquer pour agrandir..
Tout ce temps perdu pour rien ! C'est une manie chez moi J'ai toujours envie de découvrir autre chose et de faire ce que je ne sais pas faire .

Alors je remets une autre version où , en utilisant uniquement Word, - sans scan et sans filtre -on pourra au moins lire le texte de ce poème

Le résultat n'est pas encore ce que je voulais au moins brigetoun ne pourra pas dire qu'il me faut persévérer : il est des persévérances qui sont des acharnements …thérapeutiques !










TERRE GLAISE.


Lourde et forte comme une vie
Offerte à la création,
Douce et molle aux doigts d’enfant,
Impure et menacée au soleil des humains
Où s’écaille l’ébauche de leurs rêves violents,
Garderas-tu mémoire des chemins dérisoires
Où nous avons marché, voulu, aimé
Quand dormirons tranquilles
En ton mystère serein ?

Tu fus ma sève, mon feu et ma patience,
L’origine du temps à chacun imparti,
Les formes impétueuses que mes doigts ont pétries,
Ma survivance solitaire,
Mon bon pain pour demain.

Tu fus mon combat et mes défaites,
Le doux linceul de ceux qui nous quittèrent,
Le puits sans fond de mes larmes amères,
Les ornières sans nombre où s’égarèrent mes pas.

Hélas qu’avais-je à faire des combats incertains
Que se font les Idées au ciel platonicien ?

J’étais née de la terre
Pour être jardinière d’une rose éphémère.






M. Lucas.

11.4.09

Bonnes fêtes de Pâques à tous


A Pâques fleuries la pie fait son nid
A l'Ascension les petits s'envolont
A la Pentecôte il ne reste plus que les crottes.




9.4.09

AVRIL

UNE PENSEE POUR L'ITALIE CLIQUER POUR AGRANDIR







TANDIS QU'AILLEURS LE PRINTEMPS FLEURIT



EN AVRIL





NE TE DECOUVRE




PAS D'UN FIL