30.9.06

HAUT DEBAT

Je propose, puisque je suis à l’origine de ce "bas débit" , une réunion à trois.
Et par ordre alphabétique Aben , première lettre ,Zed, dernière lettre , et m comme médiatrice.

Félicitations à Aben pour un de ces jeux de mots dont il a le secret ,
Révérence à Zed pour son sens de l’honneur national, en accord avec le grand Charles ( De Gaule) : vive le Québec libre !

A verser aux archives publiques :

Deux objets portent , en français, le nom de canadienne :
Un vêtement confortable plutôt populaire et très pratique pour tous usages en période de froid mais pas aussi chaud voire aristocratique qu’une veste de haute couture bien fourrée de laine de mouton ou autres animaux à poils de tout genre …
Une tente pour 2 ou 3 randonneurs prévoyants, suffisamment confortable pour affronter des rigueurs polaires .
Ces deux choses de bon usage, importées du Canada quand ce dernier fournit à la France, au titre de l’entente Cordiale avec l’Angleterre( 1904) ,des défenseurs bien équipés pour combattre à ses côtés pendant la guerre 14- 18 ( à vérifier)
Mais c’est aussi une sorte de canot et au masculin une machine agricole

Sont condamnés à un bisou d’amende :
Aben pour avoir infligé à mon cerveau un temps de réflexion pour bien comprendre la finesse du sien.
Un autre pour avoir supposé zed susceptible d’être un personne convexe .
Zed , pour ignorer une partie de l’histoire du vêtement français et autres sahariennes , Kimono, djellabas….etc...

Merci de m’avoir supportée et
Pluie d ‘amitié à tous les chats qui passent sur un petit coin de notre toile …

29.9.06

HISTOIRE DE CHATS

ceux qui sont tous gris la nuit,
celui de la mère Michelle qui n’était pas perdu,
ceux qui, échaudés, craignent l’eau froide
les « saint homme de chat » bien fourrés gros et gras
et des milliers qui tchatchent à voix humaine sur les ondes,

Mais rien ne vaut ce tout petit chai gris

« Chat gris
Mon tout petit chat gris
Tu as pour t’amuser
Un bouchon et une ficelle
Tu as du lait sucré dans ton écuelle
Que te manque-t-il pour être heureux ?

Et chat gris
En soupirant répondit
Je voudrais être comme ces enfants
Qui vont à l’école gaiement
Qui sont si sages si beaux
Et qui lisent sur les tableaux »

Citation extraite de
« LE MIROIR DE MA MERE »
Marthe et Philippe Delerm ( 2005)

27.9.06

bobigny petits compléments avant qq jours en bas débit



ma petite toubib depuis plus de 20 ans


le tram pour tous ceux qui ne sont pas tous en état de rire ou de nuire!!



le centre médical pour tous ceux qui en ont besoin.. ou presque!

26.9.06

ANNIVERSAIRE


LA BIBLIOTHEQUE DE BOBIGNY

Notre bibliothèque va fêter ses vingt ans, c’est jeune 20 ans même pour une bibliothèque.
Moi ça me fait 4 fois 20 ans, 4 fois et des poussières.
Et même pas mal de poussières qui commencent à faire beaucoup.

Alors la bibliothèque et moi nous nous sommes quittées
Non qu’on ne s’aime plus mais voilà
Elle a dû déménager, tout au moins c’est ce que mes jambes m’ont dit..
Ça s’est fait tout doucement sans que je m’en aperçoive vraiment.

Il faut dire aussi que j’ai eu de la visite.
Vous savez pour un nouvel amoureux
C’est vite fait un coup de canif dans le contrat !
Et figurez- vous que mon nouveau galant, c’est lui qui se déplace pour moi.
Et il est malin, une sorte de concurrent déloyal qui m’apporte des fleurs à domicile.
Des fleurs de littérature, de poésie,
Il ouvre aussi son gros dictionnaire sans que j’aie à me lever,
Et puis il fait conversation « interactive », comme on dit
Enfin plein de trucs pratiques qui, mine de rien, me séquestrent à la maison.

Pourtant, ma bibliothèque, je l’aime encore
Je viens de retrouver un petit poème que j’avais fait pour elle, pour ses 10ans
Du temps de nos amours.
10ans déjà et ça m’a fait tout drôle, comme un peu de remord.
Mais il faut vous dire que les élus ils n’ont rien fait pour arranger les choses !
Ils auraient pu penser à ceux qui vieillissent dans leurs quartiers excentriques,
Je ne sais pas moi, une petite navette pour regagner le Centre
Et ma bibliothèque bien aimée et son confrère le centre médical.
Mais non, tout fiers, avec leur beau tram tout neuf, ils n’ont même pas pensé à faire les raccords dans le tissu urbain.
Le tram, c’est pas pour les vieux exilés dans les faubourgs.
Place surtout aux travailleurs et travailleuses ! qui s’entassent dans les tours.
Comment voulez- vous que monsieur Internet n’en n’ait pas profité ?

On pourrait peut-être encore arranger les choses.
Un ménage à trois par exemple, monsieur Internet se connectant avec tout ce qui est en rayons à la bibliothèque et la bibliothèque assurant un service à domicile pour le transport, aller et retour, des bouquins.
Je suis sûre que M. Birsinger, notre maire, s’il avait eu le temps, aurait imaginé quelque chose mais voilà il vient de mourir prématurément. On sait qui on perd, pas qui on retrouve, cependant j’ai bon espoir quand même.

En attendant, toutes les relations ne sont pas complètement rompues avec ma bibliothèque
C’est mon mari qui assure la liaison.
Pour les ouvrages connus, je peux commander, mais voilà c’est ce que je ne connais pas qui m’intrigue : le beau livre tout frais sorti, pas encore connu, avec sa fiche de prêt, vierge, collée à l’intérieur.
Il ne s’en sort pas mal mon mari parce qu’il me connaît… un peu.
Tenez le dernier bouquin c’était « Carnets de déroute » de Michel Monnereau, une histoire très contemporaine, une histoire de chômeur pas rigolote au fond, mais qui m’a fait rire malgré moi tout au long. Il faut le faire !
Alors si ça vous dit, si vous avez encore des jambes valides ou un mari qui fait gaillardement pour ses 4 fois 20 ans et des poussières, les trajets en mobylette ! ……..n’hésitez pas.

25 septembre 2006
M.L.

22.9.06

communication

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le plus court chemin d'un coeur à un autre

les faits dits historiques sont-ils crédibles?

Suite à un comment sur la vérité des faits historiques

Tout à fait d'accord avec ceci:
« Il n'y a rien de plus réducteur et faussé que l'Histoire Officielle »
L’histoire crédible ne peut être que celle que des faits avérés, authentifiés par l'exégèse de documents de sources multiples, y compris tout ce qui est classé secret (défense ou autre !) pendant des siècles

mais aussi telle qu'elle commence à se préciser à travers des témoignages récoltés sur le vif avec impartialité autant que faire se peut et là aussi corroborés par d'autres témoignages, car avec la meilleure volonté du monde on voit avec ses lunettes personnelles.

J'en profite ici pour signaler le témoignage d'Aben sur son vécu pendant la guerre d' Algérie, rédigé au jour le jour par lettres à ses parents sans autre intention que de les tenir au courant de ce qu'il constate.
Cet ouvrage imprimé en quelques exemplaires par ses soins pourra-t-il d'ailleurs trouver preneur pour une publication!!??

Je rappelle aussi que l'APA ( Association pour l'Autobiographie) est une association à ramifications internationales, sans but lucratif , qui recueille à seule fin de conservation des documents autobiographiques de toutes les couches sociales sans aucune sélection de valeur littéraire .. N'écrivent et ne déposent évidemment que ceux qui en ont l'opportunité, mais c'est déjà une ouverture.

Adresse du site APA : http://sitapa.free.fr/

Adresse du blog de Aben : afficher dans un moteur de recherche ; intoxinfo

Sans doute aussi le véritable phénomène de société que sont les blogs ouvrira-t-il un champ d’expression, et de témoignages, de discussion au plus grand nombre et sera susceptible d’apporter des éclairages complémentaires sur l’histoire des sociétés .
Voir « Le journal des Blogs »

21.9.06

les enfants qui s'aiment



Une citation de R DEVOS

Je préfère glisser ma peau sous des draps pour le plaisir des sens
que de la risquer sous des drapeaux pour le prix de l'essence. R. Devos

les enfants qui s'aiment

Daniel Lavoie
Ils s'aiment

Ils s'aiment comme avant
Avant les menaces et les grands tourments
Ils s'aiment tout hésitants
Découvrant l'amour et découvrant le temps
Y'a quelqu'un qui se moque
J'entends quelqu'un qui se moque
Se moque de moi, se moque de qui?

Ils s'aiment comme des enfants
Amour plein d'espoir impatient
Et malgré les regards
Remplis de désespoir
Malgré les statistiques
Ils s'aiment comme des enfants

Enfants de la bombe
Des catastrophes
De la menace qui gronde
Enfants du cynisme
Armés jusqu'aux dents

Ils s'aiment comme des enfants
Comme avant le menaces et les grands tourments
Et si tout doit sauter,
S'écrouler sous nos pieds
Laissons-les, laissons-les, laissons-les
Laissons-les s'aimer

Et si tout doit sauter
S'écrouler sous nos pieds
Laissons-les, laissons-les
Laissons-les s'aimer

Enfants de la bombe
Des catastrophes
De la menace qui gronde
Enfants du cynisme
Armés jusqu'aux dents

Ils s'aiment comme avant
Avant les menaces et les grands tourments
Ils s'aiment comme avant

18.9.06

Considérations en vrac

Nuances et incertitudes des mots « croire » et « savoir »

je crois.. en dieu=certitude, je suis sûr qu'il existe( émouvant crédo du paysan )
je crois ..qu'il va pleuvoir: doute ça se pourrait bien, mais ce n'est pas tout à fait certain
je crois …qu'on va finir par s'entendre: souhait, espoir ..quand ce n’est pas menace ou intimidation
sans compter le prudent je crois savoir…

je sais que 2 et 2 font 4 (vrai dans l'abstrait)
2 lapins + 2 carottes =: pas de réponses.. encore que:= 4 denrées consommables
2 choux et 2 carottes = 4 légumes etc..et pour répondre à Aben je me souviens de mes premières additions où il fallait toujours écrire le nom de ce qu'on additionnait , je crois que je n’ai pas oublié.

Avec des chiffres il faut des lettres, autrement dit des mots et c’est là que tout se complique
.
De toutes catégories depuis le plus humble mot désignant objet concret jusqu’aux vastes catégories ou concepts de l’esprit, allez donc savoir !

Des mots poétiques à évasion multiples où rêver à loisir et où chacun peut découvrir ce qu’il cherche
Des mots comme : « progrès », « liberté » …, ? allez donc savoir ce qu’il y a dessous, pas moyen de savoir donc de s’entendre, de se comprendre,

« Je sais que je ne sais rien » est au fond une boutade très sage qui avertit ceux qui croient détenir des vérités invérifiables, à commencer sur soi même et tentent de les imposer aux autres.
Le contre poison : le doute. Le Que sais-je, des septiques.
Et aussi l’autre face de nos aspirations : le bonheur de la fraternité

Un ennemi de toujours la peur , la peur de l’inconnu, de la mort, la peur de l’autre.
Les enfants ont peur dans le noir. Et si le savoir était un bon remède ?

17.9.06

Hommage à J GABIN par Loue Dabadie dans paroles 1974

Merci Jean Gabin ... qui m'a inspiré (P.C.C. "Maintenant je sais "Paroles: Jean-Loue Dabadie - 1974)

"JE NE SAIS PAS"

Quand je suis arrivé, du haut de ma superbe,
J’me croyais fort, quelque soit le thème,
J’cliquais JE SAIS, JE SAIS, JE SAIS, JE SAIS,

C’était l’début, il n’y a pas si longtemps,
Et quand après quelques moments,
Toujours disant JE SAIS, JE SAIS, JE SAIS, JE SAIS,

Et aujourd’hui quand je me regarde mon QC,
Mon bouclier et les meilleurs que j’ai défiés,
Je ne sais toujours pas comment ça se fait.

J’me dis, j’sais tout : la géo, le ciné, l’histoire, les roses,
Tiens oui la rose, je sais même qui a dit « Mignonne, allons voir si elle est éclose... »

Mais au défi , par chance et à grands renforts de crédits,
Je me rends compte que j’ai encore appris,
Ca tient en peu de mots, maths, mangas, Star Ac’ et astronomie ...

Le jour où, kamikaze en veine, je me sens très fort,
J’peux pas mieux dire, je me prends pour un cador !

C’est encore ce qui m’étonne aujourd’hui,
Moi qui ne suis qu’une mémoire en sursis,
On oublie tant de choses à la longue,
Mais bizarrement jamais les mots abscons et les figures oblongues,

Des mots retenus sans apprendre,
Des leçons apprises sans comprendre,
Mais qui font que je m’interroge,

Maintenant JE SAIS, JE SAIS QU’ON NE SAIT JAMAIS TOUT !

La géo, le ciné, l’histoire les roses,
On ne sait jamais vraiment la valeur des choses,

Il vaut mieux dire JE NE SAIS PAS quand on ne SAIS pas ...

C’est tout c’que je sais, mais ça JE LE SAIS !

GABIN PERE ET FILS




Gabin, père
(1868-1933)


Le père, né Ferdinand Joseph Moncorgé, se faisait appeler Georges Gabin, parfois Joseph, parfois Ferdinand mais la plupart du temps Eugène Gabin ou tout simplement Gabin, un nom qu'il avait lu dans un indicateur ferroviaire. - Son père était conducteur de locomotives et son fils allait devenir, après avoir rêvé d'une carrière dans les chemins de fer, le plus célèbre cheminot du cinéma sous le nom de Jean Gabin.
Le père est surtout connu pour ses rôles à l'opérette malgré des dizaines de monologues et chansons qu'il a endisqués dans les années 1900-1910.
…….…….chantant régulièrement jusqu'en 1930 avant de décéder en 1933.
………
« Fort de ses succès au cinéma, le vieux Gabin (car il est vieux à ce moment-là), se permet vers la fin de sa vie d'enregistrer un Maintenant, je sais (parlé) et, combiné à d'autres titres, Rym Musique décide de remettre cet enregistrement en circulation en 1997 : un CD sous le titre, justement de Maintenant, je sais et voilà qu'on peut encore aujourd'hui se procurer du Gabin (fils) dans un mini tour de chants. - Pour l'intégral et de nombreux renseignements, photos, etc., se fier cependant au coffret de chez Frémeaux ».

15.9.06

jean gabin - je sais


jean gabin - je sais
Vidéo envoyée par bisonravi1987
jean gabin chanson poèsie

je n'ai pas résisté à l'envie de mettre cette video, trouvée par hasard sur daily motion, une leçon de sagesse toujours émouvante et merci à qui l'a envoyée.
Nom Jean Alexis Moncorgé

Né le 17 Mai 1904
Lieu : Paris 23, boulevard Rochechouart
Entouré de ses six frères et soeurs,
Une mère chanteuse(d'Hélène Petit) de café-concert
Un père Joseph comédien d'opérettes
Décédé le 15 Novembre 1976
Lieu : Neuilly (A 72 ans)
Il sera incinéré et l'urne contenant ses cendres sera jetée, en pleine mer, au large de Brest.

14.9.06

déjeuner d'anniversaire



la petite élève qui nous a servi cette semaine,
quand nous sommes allés déjeuner à l'école , pour un anniversaire.

c'est tout à fait sympathique

le couvert



photo de classe

L'ECOLE HÔTELIERE DE BOBIGNY

Etablissement technique privé, ECOFIH forme chaque année plus d'une centaine d'élèves aux métiers de l'hôtellerie et de la restauration. Les diplômes d’Etat préparés vont du CAP au BTSL'école est équipée de 2 cuisines pédagogiques d’application, d’ateliers, d’un self-service et d’un restaurant d’application ouverts au public. Le restaurant est tenu par les élèves, encadrés par leurs professeurs, afin de leurs permettre d’effectuer des exercices « grandeur nature ».



la salle de restaurant
la salle de classe

13.9.06

des fleurs et des fruits

 

Chez mon fils


Il était temps de les cueillir ,
l'orage menaçait

  3 ou 4 cageots comme celui-ci et ce sont des bio mais beaucoup se sont abîmées en tombant.
j'ai passé du temps à faire de la compote avec celles qui ne pouvaient pas attendre
et beaucoup de petits bavardages avec les voisins avec qui partager.
 

Et voilà le bouquet
 

Encore une dernière main Posted by Picasa

11.9.06

CHÔMAGE (SUITE ET FIN)

Je viens seulement de finir l’histoire de mon chômeur ce matin et il est déjà tard .
Rien écrit, peu visité ..pour cause de week end et d’un petit froid à l’endroit de mon bouquin qui avait l’air offusqué de mes rires inconsidérés et faisait un peu roue libre .

Samedi j’ai fait une tarte et tout ce qui précède pour Fanny revenue de son autre moitié de famille où elle était allée finir ses vacances..
Essayé sans grand succès petite réappropriation de nos épanchements familiers. Ils avaient l’air de souffrir d’absence et surtout d’une première semaine de rentrée stressante, entravés aussi par certains interdits de communication insolites comme : « ça je n’ai pas droit de le dire » .
Bon d’abord manger la tarte, repartir vite avec papa auquel il fallait se réhabituer aussi.
Dimanche grand beau temps… petits papotages complices, petites permissions d’exception pour la bouchée de viande à la chienne sous la table. Puis sieste sur le tapis avec Laïka bien aimée pendant que le père, mon fils, posait vite fait bien ce lecteur de disquettes qui attendait depuis un certain temps que je puisse retrouver quelques vieux textes périmés.

Enfin tout ça pour vous dire que mon bouquin il était resté sur la tablette à côté de mon lit étant donné aussi que j’avais la vague impression qu’il ne fallait pas trop lui faire confiance.

Mais hier soir j’ai été toute surprise de retrouver le petit fil coulissant de l’humour- bonne- humeur du début. Le pire n’était pas advenu, il y avait bien de temps en temps un petit rire qui virait au jaune, mais j’ai pu dormir après avoir fait quelques aller et retour aux toilettes, à la cuisine pour réconforter mon estomac.
Donc ce matin je viens de finir. (je lis lentement, je suis lente je l’ai déjà dit ;et il faut toujours que je fasse des digressions personnelles en cours de lecture ! ..

Ça finit bien ? , ça finit mal ? Une vie de chômeur ça ne peut guère finir dans l’apothéose je me disais aussi !
On est trop habitués aux trucs qui à la fin, consolent de la misère du monde.

Mais je crois que je vais m’acheter le bouquin quand on aura rendu celui-ci à la bibliothèque, il peut encore plaire aux autres, ou si ça se trouve pas du tout on verra bien.

PETITE SIESTE EN SECURITE



FANNY et LAÏKA

10.9.06

CHÔMAGE

Une chose qui ne m’arrive pour ainsi dire jamais : rire à haute voix pour ne pas dire à gorge déployée, quand je suis seule et pour moi toute seule.
Cela m’est arrivé hier en lisant un bouquin. Non que le sujet ait été spécialement rigolo, mais voilà je n’ai pas arrêté de rire et même un peu tard dans le soir, pas encore endormie, contrairement à mon habitude mais j’étais au bord du sommeil quand Pierre est arrivé. Nous nous sommes dit bonsoir et me suis tournée vers le sombre pensant que j’allais bien dormir, détendue par ce rire qui m’avait fait du bien. Demain je serais en forme pour bien profiter de la suite. Des bonnes choses il faut en garder pour demain.

Savez-vous quoi ? je n’ai pas pu m’endormir et je me suis mise à écrire dans ma tête à la manière de cet abruti de chômeur qui racontait sa vie.
Je voyais bien tout, j’avais les mots, les phrases, demain j’écrirais, maintenant il fallait dormir mais je n’y suis pas arrivée, j’avais peur d’oublier, pas arrivée à faire confiance à ma mémoire.. Elle m’en avait déjà fait de ces tours, que de choses éblouissantes mes nuits m’avaient offertes ! et le lendemain pfuit ! plus rien ou presque , ce n’était plus que des petits boulots à temps très partiels que j’attrapais par la queue, au dessous de mes compétence ou de ce que j’en espérais .
Mon retraité de 50ans, lui, il avait encore le cran de refuser ces petits boulots indignes. Pas moi.
J’étais devenue chômeuse à temps complet, en retraite depuis plus de 30 ans. Lui c’était hier que ça lui était tombé dessus sans crier gare sur le coup de la cinquantaine, moi ça faisait une paye que j’étais au chômage sans que je m’en sois longtemps aperçue, installée subrepticement depuis des…décennies. D’abord la retraite, pour moi ça n’avait pas été le grand vide, la catastrophe oiseuse où planter des petites fleurs inutiles dans un jardin connu ou dans les cimetières, mais tout un avenir où tout ce que n’avais pas fait en travaillant allait pouvoir fleurir et prospérer.
D’abord lui mieux parler, lui expliquer, m’expliquer sur tout ce qui n’avait pas encore abouti faute de temps. On n’a pas toujours le temps de cultiver l’amour ou ce qui tendrement en tient lieu. J’ai mis les mots sur le papier pour être sûre que ce soit bien ça que je voulais dire sans me rendre compte que ce n’est pas avec des mots sur un papier qu’on fait ces choses là, ce qu’on avait acquis ça s’était fait sans les mots, en douce et qu’il y en avait déjà un bon et honnête paquet, mais qu’on ne pouvait guère faire plus. Bref j’écrivais pour moi pour mettre au point, seulement pour mettre au point, ne pas laisser échapper, entretenir mes articulations mentales, mettre en conserve un passé qui risquait de se dégrader, s’évanouir.
La retraite c’est aussi la retraite des neurones tout autant que des cellules musculaires. Dans le meilleur des cas ça ne se voit pas beaucoup, on roule sur l’acquis et c’est encore très utile on a des réserves de mots, de pensées qui peuvent encore servir, quelques réserves d’émotions vivantes

Un chômage invisible et grandement masqué par les soins aux parents finissants, aux petits enfants babillants, aux errances inutiles en terres trop longtemps étrangères.

Mais voilà hier j’ai trouvé un compagnon de route qui m’a fait rire.
Je crois qu’il me reste encore à mieux rire, toute seule.
.
Ce que j’ai oublié de dire c’est que et comme par hasard, dans le même temps, hier, quelqu’un m’a fait croire l’espace d’un mail venu du Canada, que je n’avais peut-être pas été si mal que je croyais et qu’il en restait quelque chose.

Il me reste encore à continuer le croire.

PS. Réf.lecture : « Les carnets de la déroute » premier roman de Michel Monnereau ( déc. 2005.)

8.9.06

VARIATIONS SUR LE MOT TEMPS

Ah ce temps il en fait verser du bonheur et des larmes !
Et des mots !

Entre temps, il faut bien s'amuser un peu :
Il est temps !
De mon temps, en d’autres temps, c’était « le temps des Cerises », « nous nous aimions le temps d’une chanson »,de temps en temps, on pouvait donner du temps au temps, on prenait son temps, maintenant il reste encore un peu de temps, mais « le temps s’en va madame, le temps non, mais nous, nous en allons » , je n’ai plus le temps.. . « le temps passe et la mort vient.. »
« Frères il faut mourir ».
S'il Vous Plait : encore un peu de temps….

Une fable de La Fontaine

La Mort et le Bûcheron.

Un pauvre Bûcheron tout couvert de ramée,
Sous le faix du fagot aussi bien que des ans
Gémissant et courbé marchait à pas pesants,
Et tâchait de gagner sa chaumine enfumée.
Enfin, n'en pouvant plus d'effort et de douleur,
Il met bas son fagot, il songe à son malheur.
Quel plaisir a-t-il eu depuis qu'il est au monde ?
En est-il un plus pauvre en la machine ronde ?
Point de pain quelquefois, et jamais de repos.
Sa femme, ses enfants, les soldats, les impôts,
Le créancier, et la corvée
Lui font d'un malheureux la peinture achevée.
Il appelle la mort, elle vient sans tarder,
Lui demande ce qu'il faut faire
C'est, dit-il, afin de m'aider
A recharger ce bois ; tu ne tarderas guère.
Le trépas vient tout guérir ;
Mais ne bougeons d'où nous sommes.
Plutôt souffrir que mourir,
C'est la devise des hommes.

7.9.06

gravure: solution!

En fait François avait flairé l'obstacle: mes CD réinscriptibles n'avaient pas été effacés malgré les résultats annoncés positifs et de plus se trouvaient bouclés par ce simulacre d'effacement! enfin c'est ce que j'en conclus.

j'ai désinstallé puis réinstallé une version antérieure de Néro . j'ai à nouveau demandé de graver en multisession des petites videos
Réponse votre disque n'est pas vide voulez-vous que néro l'efface pour vous?,
-oui et la gravure s'est déroulée normalement.

Pour une video à limite de capacité on m'a demandé de finaliser . résultat positif mais cette fois 20 minutes pour graver.

ne comptons pas le temps que j'y ai passé !,je n'ai jamais été rapide mais plutôt obstinée, pour le meilleur et pour le pire!! c'est moins grave maintenant que j'ai l'excuse de l'âge!
merci François,merci Zed, vous m'avez aidée de votre amitié.

6.9.06

quelqu'un peut me dire??

Passé tout mon temps à comprendre, en vain, pourquoi un cd réincriptible ne peut être réutilisé après effacement !!! s'il a été finalisé c'est impossible? le disque est fichu??

excusez-moi!! A+

avant decommencer la journée

petit flash aux informations radio RTl( à vérifier):
Nouveauté dans le Petit Robert:
colonisation: mise en valeur d'un pays qui devient une colonie.
( raccourci qui prête déjà à commentaires!)

5.9.06

photo de classe de 1900.

 

Voici une plus vieille photo encore.
c'est la photo de classe de mon père. Il était né le 13 août 1893.
C'est le 2ème en partant de la gauche au rang du milieu (une petite flèche l'indique) je n'ai pas la date exacte mais il doit avoir 7 ou 8 ans donc vers 1900.

Tous les jours il avait à faire environ 3 km à pied pour aller à l'école, emportant son déjeuner de midi qu'il prenait sur place, comme beaucoup d'autres.

Il venait d'avoir 20 ans en 1914 et a eu la chance d'être blessé tout au début de la guerre et de la terminer à l'arrière , dans un poste de DCA.C'est là qu'il a rencontré ma mère.
Il est mort en 1966, il y a 40 ans.

Sa mère, avait 10 ans pendant la guerre de 1870,elle a vu 3 guerres pendant sa vie. Posted by Picasa

4.9.06

RENTREE DES CLASSES

 
Cette photo de photo, représente la classe unique d'une école de filles en octobre 1930 dans un village de campagne en Haute Marne et où j'ai fait toute mon école primaire.

Je venais d'avoir 10 ans( assise au premier rang, 3ème en partant de la gauche)
Ma petite soeur , toute blonde ,est assise à ma droite,elle vient d'avoir 5 ans.
Tout en haut à droite , l'intitutrice, "La Demoiselle" qui a fait toute sa carrière dans le même village.Réfugiée d'Alsace Lorraine, elle vivait seule evec sa mère: "La Dame " que je n'ai jamais vu sourire,et chez qui on envoyait parfois une élève,en punition, faire un petit rattrapage. Posted by Picasa

1.9.06

le respect de la vie

je viens de chez "Accent Grâve" où cette question est évoquée et discutée sur son blog et je retrouve dans mes archives ce petit passage :
"Quel sens donner à la mort" que j'offre en hommage au maire de notre commune qui vient de mourir subitement à l'âge de 51 ans.

"On a beau interroger, on ne sait pas, on ne saura jamais sans doute quel sens donner à la mort. Seulement qu’elle arrive.
Un sens qui console de la vie ? Une tentation parfois.
La révolte de ceux qui survivent ?
L’ardente protestation de ces grains de lumière qui ne veulent pas finir. ?
On a tout fait. Jusqu’aux limites du possible de notre condition,. . .. l’homme des cavernes comme l’homme de science moderne pour conjurer la mort.
On a tout fait, c’est à dire peu, très peu. Pas assez. Ça c’est notre deuil, notre faute. Mais l’Autre, le Destin ou le Dieu caché a fait le reste. Ça c’est notre excuse. Entre les deux est notre survivance … . chercher encore un peu au sein de la grande énigme…… chercher à tâtons dans le sourire d’un enfant. . . le parfum d’une fleur le sens de la vie."