30.7.10

Hier

La nature a horreur du vide, c’est bien connu
Au soir de ma journée d’hier ce n’était pas évident
Quoi donc cette journée que j’avais je ne l’avais plus ?
En me penchant un peu je vis qu’elle était pleine de riens
Avec trois fois rien on fait parfois quelque chose a dit un petit malin
Alors là c’était sûrement de tout petits riens qui ne valaient plus grand-chose.
Je décidai d’aller me coucher. Seule dans ma maison qui pouvait y redire ?
J’entendis un petit chat qui miaulait, je lui fis une caresse
Et m’endormis tout aussitôt tout à fait bien.

Et là écoutez moi je sus que j’avais fait quelque chose
Dont mon ordinateur était plein, tout un ravitaillement mis en réserve depuis longtemps .
Tout était congelé là dedans et pourtant prêt à consommer
Il suffisait de décongeler, c’était urgent.
J’en ai pris un peu sur le dessus qui commençait à ramollir
Pour mon père et ma mère. Que faire du reste ?
C’était vraiment un frigidaire. Et c’était grand là dedans
Que de la très bonne viande. Bon il suffisait de tout couvrir d’une épaisse couverture
Et attendre.
Mais pour quoi faire ?, puisque je n’aime pas beaucoup consommer.
Profitez qu’on nous dit profitez prenez-en encore un peu je vous en prie
J’aime pas le tout cuit, j’aime fabriquer, n’importe quoi mais ajouter quelque chose

Voyons ma journée d’hier ..pas mal de petits riens quand même
De ceux qui passent comme une lettre à la poste on dit
Mais la poste aujourd’hui c‘est plus ce que c’était vous savez bien
Le téléphone c’est mieux et ça j’avais eu 2,3,4 coups, à 10 minutes en moyenne chacun ça ne fait guère qu’une demi heure….et encore des mots pas bien clairs vu qu’mes esgourdes sont ensablées
Toilette de chat, quignon de pain pour mon quatre heures et pour midi aussi avec un peu de beurre
Non j’exagère un peu mieux quand même j’me rappelle plus
Alors quoi, y avait quelque chose qui flottait dans ma tête l’air de rien c’était pas rien.
Comme une musique de Verlaine en son parc glacé
Sur une image à conserver, j’savais pas comment faire,
Cette photo que j’avais prise comme ça de dos, mine de rien c’était pas rien.
Un moment d’éternité quand rien n’est encore décidé.
Savoir si on va partir ou rester, vu de dos ça n’a l’air de rien
Mais j’ la trimballais dans ma tête cette photo je savais bien que c’était quelque chose de l’avoir, par chance, fixée
Ensemble encore et pour combien de temps ? j’savais pas comment faire, y ajouter du papier, des mots- j’aime encore -les ajouter aux souvenirs de ce qui ne reviendra plus.

Alors j’ai décidé de prendre l’air. Avec un petit coup de pied au derrière j’ai pu aller. Même que j’ai rencontré une auto école qui manœuvrait dans mon quartier. Un moniteur tout rigolo s’est penché à la portière ; petit salut décontracté…….et vous, vous l’avez votre permis ? oui j’y ai dit ça fait un bout de temps mais il ne me sert plus guère vu qu’j’ai 90 ans. Je n’ai sais pas ce que j’ai à dire mon âge comme ça. Car ça ne rate pas !! -on n’dirait pas !!- oui on dit ça !!- moi qu’il a dit je vous donnerais plus que ça !! et on a ri.

En rentrant j’ai encore regardé la photo …regardé ce que je lui avais déjà dit et puis tout s’est évanoui j’étais fatiguée …à peine de quoi sentir respirer ceux qui de loin ou de près, savent encore comprendre ce que je ne dis pas. A tout le monde.
Et je suis allée au lit.

27.7.10

retrouvé en rangeant : un souvenir très doux de 2007


blogger télécharge maintenant
directement les video

26.7.10

chronologie

quelques images de ce qui fut mon temps ( début du siècle dernier)


                              médaille d'incorporation à l'armée de mon père;
                               il avait 20 ans.un an après il était prêt pour la guerre  de 14-18




plaque de bicyclette, indispensable témoin de la taxe à payer chaque année.
 si on la perdait c'était toute une histoire




mes premières pages d'écriture


mon album de couture


un de mes premiers essais de peinture


cuisine et petite mise en scène pour Noêl

notre première voiture que je commençais à conduire
 sans permis à la veille de la guerre de 1940- 45
au premier plan: mon père( je suis au volant)
 à l'arrière: ma mère

24.7.10

comment ranger?

patchwork

ses documents en son ordi
ses vêtements en son armoire
ses souvenirs en sa mémoire
 ses projets en sa folie?
 et ses amis
 système chrono?
 battements de coeur
 pour hiérarchie?
 ou patchvork joli?

  j'en suis à mon ordi quelle affaire!
  mes images: par date ou par catégorie?
 les fleurs j'vous raconte pas 
 en double ou en triple j'peux pas le j'ter
 même si elles ne sont pas toutes jolies
et toutes ces plantes, les champignons aussi.



 j'ai mis à part les vivants qui se déplacent
à pattes, à ailes ou en rampant.
ça fait bien une grande catégorie.






émail

puis viennent des humains les créations
toutes ces maisons, les routes et les ponts
et ce qu'ils ont gribouillé pour faire joli .
 les artistes y compris.



 restent  tous les corps et les visages
 là c'est coton.
 ceux que j'ai vus tous les jours de ma vie
moi vers 10- 12 ans
les plus vieilles photographies,

tout à côté de ceux que j'ai rencontrés
un jour ou l'autre dès qu'on a su photographier.


Et puis les inclassables qui de près ou de loin
font partie de ma vie.

V Hugo












pour tout dire il faut  faire
 un autre rubrique
 ça s'appelle  mes écrits: ce que j'ai pu déblatérer
 en solo ou en pépond  et ce  qu'on dit
quand on essaie d'être un peu plus que ce que l'on est
 sans être sûr d'avoir raison.
et là j'ai pas fini.



19.7.10

consolation

                                                                  Pour mon arbre

17.7.10

samedi après midi

Tout le monde n'est pas en vacances

c'est le propriétaire de cette jolie maison qui est tout là haut en train de réparer son toit 

plus à l'étroit ,celui-ci  gagnera quelques mètres supplémentaires entre les deux maisons

et  les enfants jouent dans la rue


plus loin, promesses d'un petit coin maraîcher



derrière lequel se dresse  la tête ronde d'un poireau monté en graines


et pour le plaisir des yeux sur ma table

16.7.10

en attendant que cela sèche


dans le bureau du conjoint



j'ai perdu tout mon temps hier à vouloir chercher pourquoi je ne pouvais plus me connecter.., et donc ni recevoir ou envoyer quoique ce soit...
quelle bêtise avais-je bien pu faire...?

 le plombier a dû repasser dans la nuit!! tout est réparé!!...à part les petits tripotages de configuration que j'ai essayé de faire!!
 ça m'apprendra à ne pas croire que tout est de ma faute!!!!l'orage était tombé sur Internet ,!!!

Et des conséquences bien plus importantes  dans l'île de France et ailleurs ...quand on ne pense d'abord qu'à soi!!

15.7.10

ce matin




le ciel est nettoyé  ou presque



attendre encore un peu pour pouvoir réutiliser les indispensables de santé




et aérer quelque coin humidifié


Mais vraiment rien de grave à déplorer....
Les bouches d'égouts de la cour ont débordé,
le sous sol  a été inondé, 1 heure 3/4 à  écoper

Du toit terrasse s'est infiltré vilain ruisselet
sur le bureau et les papiers...
qui n'ont plus qu'à finir de sècher.
                   et voilà c'était notre 14 juillet

13.7.10

Après l'orage

un très bel orage hier
 il a fait nuit jusqu'à point d'heure
 les ordi refermés
on ne voyait plus qui était en vacances
 et c'était bien ainsi
quand les ordis sont en vacances
 les souris dansent..
puis la pluie s'est apaisée
 j'ai repris mon bâton de pélerin
pour aller faire un tour sur mon ordi
et j'ai vu qu'il était inondé

pas par la pluie peuchère
mais par un tas de bouts de papier
qui traînaient dans les poubelles
il y avait même des rubans
qu'avaient servi  pour des cadeaux
tout beaux tout neufs et pas jetés mais
je ne savais qu'en faire
j'aime pas jeter.
 j'ai quand même fait un peu de ménage
 histoire d'arriver jusqu'au soir
 pour écouter notre président
 une fois n'est pas coutume.
 n'est-ce pas surtout quand on est fatigué

 bien rasé qu'il était
et calme  je vous assure
 on voyait à peine ses dents.
 recto verso c'était le même
 en mieux coiffé si vous voyez
 par les principes percutants
du capitalisme triomphant.
 il n'a pas parlé  de karcher
 ou de pauvres cons à l'abandon
c'est pas facile a-t-il dit
 de contenter tout le monde
et son père soyez sages
c'est moi le père.


11.7.10

Exister pour quelqu'un

Regarder


Etre regardé

Je voudrais bien savoir ce que tu comprends de moi et ce que je comprends de toi


Quels sont les vents Alysée..qui font des ponts insoupçonnés avec ces désirs d’être écoutée, d’en renvoyer l’écho à travers le travesti des mots qui ne font que buées à vouloir cependant arroser une vallée où personne ne peut aller sans se noyer

Elle m’a dit la petite à peine émergeant des flots d’une artificielle eau épurée : "merci de m’avoir regardée" . Et j’y ai longuement songé , étonnée . Ces mots si impromptus, hors série des laconismes habituels , bonjour, bonsoir ou tout juste évités pour peu qu’un chemin bifurquant s’ouvre sur le côté .Les vieux c’est pas faits pour être regardés , juste là, un peu là, à côté, fichtre on est de la lignée . C’est fort une lignée . Comme ça .On ne sait pas . C’est juste la porte à côté, pas besoin d’écouter aux portes : les langages sont périmés. Ils sont aussi très sourds quand viennent les années

Et ces mots m’ont fait pleurer , j'ai regardé, là à côté de moi dans son livre enfermé peut-être qu’il a fini par ne pas insister. Qu’il fait beau aujourd’hui , l’aube à peine menacée d’un chaud rayon insistant Une hirondelle dans le ciel et c’est bien suffisant.

« Merci de m’avoir regardée ! » elle a dit . Quelle frivolité si près de donner seulement à voir une mèche empruntée et qui barre le regard à ne pas lire profond .
 Non regarder nager tout simplement dans la primitive joie d’exister

9.7.10

quelques couleurs

le laurier rose


la lavande bleue





le bougainvillier rose

6.7.10

première fraîcheur du midi

dans l'eau
mais canicule sitôt le soleil maître des lieux


et grisette bien à l'ombre ne s'en plaint pas


                                        

4.7.10

VACANCES

                                                           Variations

ceux qui s'en vont le coeur léger
c'est les vacances..
ni canicule,ni bourse  percée    
ne sauraient les arrêter.

 ceux qui les regardent passer
 le coeur chargé d'une espérance
à la fenêtre sont restés
pour y rêver.

ceux qui choisissent le silence
les yeux fermés
ne peuvent plus marcher
au bord des prés

 un peu de tout cela
à la fois,
 sucessivement ou  mélangé
ma valise sera légère
demain quand je partirai
                                                       

2.7.10

CANICULE

Au thermomètre de mon bureau: 31, 5 degrés...!
 en période de canicule réduire toute activité autant que possible.
 ce que je suis bien obligée de faire!!en souhaitant à tous  de pouvoir le faire sans conséquence pour leur budget


L'Etymologie : Canicule est emprunté du latin canicula, diminutif de canis, chien,d'après la racine grecque qui a donné cynisme.
Ce mot signifiait littéralement "petite chienne" , désignant Sirius, l'étoile principale de la constellation du Grand Chien
 la canicule était censée survenir au moment où Sirius, l'étoile la plus brillante de la constellation , se lève et se couche en même temps que le soleil