28.2.07

l'enseignement de la morale à l'école 1898

cliquer si vous voulez lire



ceci est la table des matières établie par mon grand oncle: c'était avant la séparation de l'église et de l'état ( 1905) j'essaierai de vous montrer
comment sa pensée a évolué au cours du temps et en particulier à propos de l'enseignement laîque et de l'éducation de la Démocratie après 1905

vestige d'autrefois

petit signe de connivence avec Aben chez qui je n'ai pas pu loger mon image!!!

Cette photo date de1991 quand je suis allée voir les anciens lieux de mes vacances à la ferme d'une de mes tantes. L'auge de pierre et la pompe sont d'origine mais ne servaient plus que de décor quand j'y suis allée pour la dernière fois.

27.2.07

soit dit en passant, car j'avais fait l'erreur!!

HISTOIRE DU COSTUME FEMININ
PENDANT LA RENAISSANCE

En France, le vertugadin était constitué d'un bourrelet placé au niveau des hanches, entre la cotte de dessous et la robe de dessus. Il faisait ressortir la minceur de la taille

Il est faux de dire que le terme de vertugadin vient d'une "vertu" qu'il fallait "garder", il s'agit là d'une erreur couramment commise par certains historiens du costume
Le vertugadin était, plus particulièrement en Espagne, un jupon raide en forme de cloche sur lequel étaient fixés des arceaux qui pouvaient être réalisés de différentes façons : ils pouvaient être constitués par de gros fils de fer, être façonnés en os, en corde ou grâce aux branches souples d'un arbuste (le vertugo,) d'où son nom de vertugadin).

26.2.07

La notion de Démocratie


Jacqueline de Romilly est une célèbre helléniste, membre de l'Académie française

Au cours d'une l'interview recueilli par Philippe Testard-Vaillant, elle s'attache à montrer les racines de la notion de démocratie dans l'Antiquité, elle en souligne les limites et nous laisse à penser que cette notion peut toujours être précisée et enrichie par une réflexion moderne.


extrait d'une interview recueilli par Philippe Testard- Vaillant ( paru dans les cahiers de Science et Vie- février 2007

22.2.07

LA RUE


La rue passe devant la porte
un petit rosier prépare du rose
pour le passant qui passe
regardez c'est un bon signe
qu'il nous fait.
Le monsieur médecin a dit
le tragique n'est pas ici
reprenez bâton de pélerin
on verra ça demain.
il a sorti ses fioles
pas le couteau du chirurgien.
Sommes revenus dans nos foyers
pour regarder encore la rue
où passent les écoliers.

19.2.07

message santé (suite)

merci à tous pour vos paroles de réconfort. nous sommes rassurés du côté cancer, reste à cerner les causes d'hémorragies intestinales..examens complémentaires début semaine prochaine .encore quelques jours bien accupés mais le spécialiste nous a rassurés
bon weekend à tous. A+++

17 février, 2007 18:00

15.2.07

13.2.07

MESSAGE

Pour des raisons indépendantes de ma volonté( soins médicaux de mon mari, que j'espère provisoires) je ne pourrai venir si fréquemment alimenter mon blog ni poster de comment, mais je viendrai vous lire et resterai près de vous en toute sympathie.. en attendant de pouvoir faire mieux .
bien amicalement à tous
micheline.

12.2.07

est-ce déjà le printemps??

 
Posted by Picasa

encore un petit extrait........................................ toujours d'actualité???

Menus Propos
(Mardi 20 Août 1929)

"J’ai pour voisins, pendant les vacances, deux gentils Stéphanois qui sont tout heureux d’avoir laissé un moment la ville et ses fumées pour venir respirer l’air vivifiant de la campagne. Du matin au soir, ils sont en mouvement : courses à bicyclette, excursions dans les bois, promenades le long de la rivière, tout les attire, tout les intéresse ; à ce régime, leurs muscles se fortifient et leurs joues prennent de belles couleurs rosées. Lorsqu’ils sont las, ils viennent parfois s’asseoir près de moi, et nous bavardons : causeries de vacances, sur des sujets légers et aussi peu ennuyeux que possible. D’accord tacite, nous avons banni les formules protocolaires : je tutoie mes petits amis qui, de leur côté, m’abordent sans façon, comme une connaissance très ancienne.

L’autre soir, ils arrivent près du banc où d’habitude nous nous asseyons. Justement, ce jour-là, j’étais resté au jardin où me retenait je ne sais quelle occupation urgente. Je ne pouvais voir mes deus aimable Gagas, mais je les entendais parler. Tout à coup, l’un dit à l’autre : « Tu n’as pas vu le vieux ? Savoir où il est passé ?.. »
Le vieux, c’était moi, à n’en pas douter. Je sentis comme un choc en dedans. Il était donc vrai que j’avais vieilli ; la pente étant presque insensible je ne m’étais pas aperçu que je descendais ; mes amis de Montaud, plus perspicaces que moi-même, m’ont fait apparaître la dure réalité : désormais je ne l’oublierai plus…

Le bon fabuliste, parlant des enfants, écrivait jadis : « cet âge est sans pitié ! » ce qui n’est pas toujours exact ; reconnaissons du moins que « cet âge » est sincère et qu’il exprime tout naturellement ce qu’il pense, jusqu’au jour où, au contact des hommes, il aura appris à feindre : en attendant, il lui arrive de dire ingénument des choses qui troublent et remuent, et ce n’est pas toujours l’âge mûr qui donne les leçons de sagesse."

(oncle Félix : il avait 65 ans)

8.2.07

petits écrits oubliés



voici les coupures de journal

dont j'ai extrait le texte ci-dessous

écrit par mon grand oncle Félix Mavet

qui fut instituteur puis directeur de cours complémentaire à Saint- Etienne

Il nous a laissé d'autres témoignages sur sa famille,sa région, son métier, ses maîtres et relations

L'AMOUR DU METIER

Voici un petit écrit de mon grand oncle dont je vous ai parlé la derière fois.Je l'ai recopié sur des coupures, soigneusement conservées, d'un journal régional où il a tenu une chronique de 1926 à 1936 .On y trouve les reflets divers de cette vie d'autrefois mais ce texte est à verser au dossier des portraits de ceux qui firent de leur métier leur raison de vivre avec dignité.

Les sillons droits

Le père jean Pinette que j’ai bien connu, était un grand vieillard qui n’avait de sa vie quitté ses champs et son village. L’instruction que l’on puise dans les livres ou que dispensent les écoles lui faisait totalement défaut ; mais, par contre, il avait, par l’observation attentive, acquis une foule de notions précises, très utiles dans son métier de cultivateur. Ainsi, nul ne savait, comme lui,prévoir le temps, ce qui lui permettait d’exécuter toujours ses travaux au moment opportun ; nul ne possédait au même degré l’art d’élever les bestiaux et de tirer de l’étable parfaitement tenue des rendements avantageux ; mais là où il triomphait surtout, c’était dans le labourage : appuyé sur la charrue que tiraient sans h^te deux robustes montbéliardais, il creusait un sillon si régulier qu’on l’eût dit tracé au cordeau ; arrivé au bout du champ, il se retournait et constatait avec satisfaction que pas une motte de terre ne s’écartait de la lignr droite ; ses voisins souriaient de ce qu’il regardait comme une manie puérile, mais ils étaient en même temps jaloux d l’ habileté professionnelle du père jean .

Un jour d’automne,_c’était à l’époque où l’on prépare les terres pour les semailles_ il se rendit à son champ, comme d’habitude, dans le dessein de labourer. Ayant largement d »passé » les septante », il sentait, d’année en année, ses jambes devenir plus faibles, ses bras perdre leur vigueur, il lui semblait que sa tête était devenue si pesante qu’il avait peine à la redresser ;il se fatiguait davantage, mais pourtant on n’avait pas constaté encore un amoindrissement dans la qualité de son travail. Néanmoins il était triste, inquiet, et il attaqua le premier sillon avec une sorte d’angoisse ; malgré lui, ses mains tremblaient sur les mancherons, son pied trébuchait et la sueur couvrait son visage. Parvenu à l’extrémité du champ, il s’arrêta pour regarder la ligne qu’il venait de tracer : elle était sinueuse ; ici le soc s »était enfoncé profondément, tandis que là il avait à peine effleuré le sol, on eût dit le pauvre essai d’un débutant malhabile…

Le père Jean comprit : c’était le déclin, c’était la fin… la mort dans l’âme, il détela les bœufs, abandonna ses outils et, sans dire un mot, il revint à la ferme qu’il devait bientôt quitter pour aller prendre son repos à côté des anciens, au cimetière du village. Sur son humble tombe, on aurait pu inscrire cette courte et élogieuse épitaphe, exacte dans tous les sens : Durant sa vie, il n’a jamais tracé que des sillons droits

(menus propos par Félix Mavet)

7.2.07

voyage dans le temps via Internet

Je viens de recevoir un mail d'une dame qui a habité longtemps à côté de mes grands oncle et tante et les a bien connus.Le hasard d'Internet m'a apporté cette surprise en même temps que des témoignages que j'ignorais sur leur vie de voisinage . Ce m'est un plaisir ému de faire réapparaître ici leurs portraits, de dire merci à qui a eu la gentille de me contacter. J'imagine aussi que ces vieilles photos peuvent ranimer souvenir ou curiosité parmi mes amis bloggers


Tante Michelle, douce et réservée m'a toujours paru vivre un peu dans l'ombre de son mari, son aîné de 10 ans

Oncle Félix, frère du père de mon père fut l'intellectuel de la famille ,une sorte de modèle de droiture, de dévouement, et de sentiments affectueux.

5.2.07

JAURES d'un peu plus près

Après avoir lu tous les commentaires à propos de jaurès, comment dégager un peu de clair dans tout ce foisonnement d'idées , ?

j'essaie quelques remarques :

D'abord qu'il me semble bien inutile de se demander ce que Jaurès dirait aujourd’hui, il est bien mort . L'extrapolation du canard est une figure de style à double sens et renvoie au passé « il n'était pas du genre »..(en son temps)Jaurès ne peut rien dire du présent maintenant. C’est sa pensée qui laisse supposer qu’il ne ricannerait pas et c’est sa pensée qu’il faut considérer
les morts ne parlent plus, c'est un abus de dire qu'ils continuent à être présents et à vivre parmi nous.C'est leur pensée que nous avons gardée d'eux qui subsiste et que nous avons à prendre ,à laisser ou à revisiter..en l'occurrence « il faut donner du temps et la force aux hommes pour penser: ne pas oublier un seul mot de cette phrase, ne pas la tronquer

du temps combien?
aujourd'hui ce sont les fameuses 35 heures qui sont sur le tapis et qui ne sont qu'une suite de ce raccourcissement des temps de travail salarié qui a été rendu possible - disons en gros par le machinisme d'une part et d'autre part la lutte des classes laborieuses.

Et maintenant du temps pourquoi ?
pourquoi faire : pour penser?pour glander, pour s'abrutir devant la tété, pour se transformer en supporters violents d'un match par procuration? Et-- version patrons--- pour avoir du personnel plus rentable, plus performant : l'ouvrier considéré sous l'angle machine à rendement. « Nourrissons notre cheval pour qu’il tire une plus gros fardeau ( c’est bien ça.. a dit quelqu’un !!)

En 1936,on a dit : avec les 40h , les salariés vont utiliser leur temps libre pour aller au café, se dévoyer …etc bon tous n’étaient pas préparés à devenir des anges .. il y a eu quand même les auberges de jeunesse , des gens qui ont vu la mer pour la première fois comme mes parents et moi, qui ont rouvert des livres, fréquenté des salles de spectacle, des musées.. etc.. ( et la guerre pour leur fermer le bec ??)
jaurès, qui a été assassiné pour ses idées, a dit du temps et de la force pour penser
LA force : ce qui suppose aussi les moyens d’avoir cette force :santé, logement etc…c’est tout un programme social qui est à mettre en oeuvre y compris , une culture de l’esprit ouvert à la curiosité et à la critique par l’école, les centres de loisirs valorisants à disposition gratuitement et d'accès facile , des bibliothèques. musées., etc….

Pourquoi les gens demandent-ils d'avoir le droit de travailler plus, c'est pour gagner des sous . Donner un salaire décent serait une meilleure solution ( tout à fait d’accord avec Brigetoun) quel est le salarié qui demanderait à faire des heures supplémentaires, travailler le dimanche au super marché, s’il gagnait autant sans faire d’heures supplémentaires ?--(mais le travail peut être aussi un plaisir ? oui. Alors qu’ils continuent sans demander ce salaire indispensable à ceux qui attendent un travail,ou qu’ ils les assistent, qu’ils leur transmettent leur savoir : bénévolat tout à fait gratifiant

quelle logique permet-elle de concilier absence de travail pour les uns et allongement du travail pour les autres,recul de la retraite, sinon pour exploiter un peu plus les uns et laisser les autres sur le côté ?

est-ce possible aujourd'hui?
objection courante : la concurrence mon cher ! la mondialisation permet-elle de réduire aujourd’hui les temps de travail ? la performance de notre production toujours plus pointue est nécessaire face à la production galopante et bon marché des pays en voie de développement. Sinon chômage généralisé, délocalisation, paupérisation dans notre pays.

Est-ce à dire qu’il nous faut brader le temps qui rend à la pensée la liberté et fait la dignité de l’homme comme nous bradons déjà nos cerveaux les plus performants, la recherche, l’école , les soins de santé( étudiants moins soignés…vieillesse abandonnée…)
Allons- nous devenir une bande d’abrutis usant quelques derrnières cartouches dans un combat d’arrière garde, ?

LES solutions ? :
elles peuvent venir , non dans un monde uniquement gouverné par le profit mais de ceux qui auront et prendront le temps de réfléchir et d’aimer leur prochain, d’une réflexion humaniste,de l’acceptation du partage avec les plus démunis, avec les pays en voie de développement,--(-la mondialisation étant devenue maintenant irréversible-)-- même si nous devons abandonner quelques confortables jouissances égoïstes,et toutes les fallacieuses vitrines de notre arrogante supériorité ,une course à toujours plus consommer des mirages, abandon qui, de toute façon nous sera imposé brutalement d'une autre manière, quand le capitalisme dominera la planète ou l'aura ruinée.

Ce n’est que mon de vue, mais d’autres sont là qui cherchent encore, essaient de dire que des solutions existent autres que guerres et compétitions effrénées, au lieu de baisser les bras.
Et c’est bien notre part de petit bonheur, de garder l’espoir d’un devenir meilleur et je ne vois pas en quoi la pensée de Jaurès n’est plus d’actualité.

3.2.07

VIEILLIR( petite note retrouvée dans mes papiers)

Rien que l’attente de pouvoir enfin finir.

Finir en replaçant dans l’armoire aux souvenirs le linge repassé et qui n’est pas usé. Plier et regarder. Regarder le point de croix comme faisait ma mère, au coin de nos torchons qui peuvent encore servir. Toucher la pile, y enclore la lavande en ses allégories…car c’est cela vieillir en paix, ne plus compter les heures, les perdre en regardant se lustrer les souvenirs. Sauvegarder la poussière qui dort au creux des draps. Savoir que tout n’est rien et que la porte est close.



Sauf pour ceux qui vont venir dans l’univers des choses, en l’enfer doucereux de ce que l’on a à faire, quand la griffure du sang vous bondit au visage…et qui charrie des âges l’ignoble apothéose de tous ceux qui vécurent avant nous pour offrir leur butin.

Frères humains qui après nous vivrez, délivrez-nous de la chaîne sans fin des énigmes qui barrent nos chemins

2.2.07

LES CARTES POSTALES

Carte postale,

Qui venez d’arriver
Où donc avez-vous voyagé ?
Vous avez pris le temps
Ou chemin d’écoliers.
On est si mal sur les routes austères
Entre tous ces journaux
Et ces publicités …

- J’ai pris soin d’un message dont on m’avait chargée,
Collé un cœur joli sur le coin de l’enveloppe
Comme un petit soleil de joie à partager..

Au recto j’ai posé l’estampille
De deux noms assemblés
Riant sous cape d’un petit sens caché.

Au cœur de tout cela quelques brins de ce temps
Donné pour l’amitié.
Qui peut s’écrire encore sur un peu de papier.

- MERCI PETITE CARTE POSTALE.

1.2.07

laïcité

Pour qui voudrait rerevoir la loi de 1905 sur la séparation de léglise et de l'Etat voici le lien
http://fr.wikisource.org:80/wiki/Loi_du_9_décembre_1905_concernant_la_séparation_des_Églises_et_de_l'État
et les amenagements qui ont suivi, notamment le dernier:

En 2003 la loi subit un changement en ce qui concerne le port de signes religieux ostensibles à l'école. Cette suggestion a provoqué de nombreuses critiques dans certain milieux politiques français, qui craignent un retour à une union de l'État et de la religion, réintégrant ainsi la religion dans le domaine public.

En 2004, à la veille de la célébration du centenaire de la loi fondant la laïcité républicaine, Nicolas Sarkozy, alors ministre de l'Économie, mais sortant de son poste de ministre de l'Intérieur et des Cultes s'interroge dans un livre intitulé La République, les religions, l'espérance sur une possible modification de la loi, sans toutefois remettre en cause ses fondements. Il propose de donner à l'État les moyens de pouvoir contrôler efficacement le financement des cultes, en particulier le culte musulman, financé actuellement en grande partie par des puissances islamistes proche et moyenne orientale. Ce contrôle permettrait, d’après lui, de libérer le culte musulman français de la tutelle extrémiste et ainsi de pouvoir limiter les dérives extrémistes et terroristes au sein des mosquées françaises. Ce contrôle impliquerait comme effet secondaire des facilités accordées par l'État en matière de formation des agents des cultes, en mettant par exemple à disposition des enseignants pour les matières non religieuses pour la formation des prêtres, pasteurs ou imams.