31.1.06

la pluie au Gros d'Agde (Hérault)


la prairie en face de chez ma fille s'est transformée en lac où viennent nager les mouettes

et mon gendre a dû acheter une pompe pour vider sa cave!

que d'eau! que d'eau! mais on en a besoin.

30.1.06

dégâts de la pluie dans mon bureau




on répare les dégâts!!


j'ai sorti mon ordi de dessous les bâches


tôt ce matin avant l'arrivée des ouvriers

La pluie de mes 14 ans

Pluie(extrait)
Sur la branche penchée qui lentement s’égoutte
Dort pesamment pareil à la mélancolie
Le fardeau qu’accumulent peu à peu, goutte à goutte,
Les grains lourds de la pluie si triste et si jolie...
………………………….

………………………….

La pluie s’est apaisée
Sur un limbe posée
Une dernière perle tremblante et recueillie...
Va-t-elle suivre ses sœurs où tout sera terni ?
Ou par le doux baiser de la brise cueillie
S’élancer radieuse dans le ciel infini ?

Pareille est ma pensée
A cette goutte de rosée
Va-t-elle du passé reprendre le fardeau
Accepter que jamais il n’en sera banni,
Ou sous le fou baiser de l’espoir à nouveau
S’élancer radieuse dans le ciel infini ?
M.M. 1933 ou 1934.

26.1.06

Une année déjà!

Mon blog anniversaire.

Merci à qui m’a fait connaître la blogsphère:Des découvertes et quelque regret…

Regret de quelque voile déchiré.

Regret que mon blog : « Au fil des jours » soit un petit bric à brac ,selon les humeurs, les occasions, et mes possibilités, sans grand repère et ordonnancement, au regard de tant d’autres si bien organisés ou illustrés.

Mais bon, je suis contente d’avoir pu pointer mon nez dans cet univers, d’avoir établi quelques relations où les échanges m’ont soutenue, stimulée, fourni l’occasion de me rappeler des souvenirs en en écho à d’ autres évocations,
ouvert quelque fraîcheur à mon regard fatigué.

Merci à tous sans catégorie ni hiérarchie.

PS. j’ai comme un petit projet de renouvellement : je viens de lire avec quelqu’émotion un témoignage par personne interposée. Il s’agit d’un émigré qui n’ayant pu maîtriser la langue comme il l’aurait souhaité a eu l’occasion de rencontrer une de mes relations amie : Chantal Cambronne. En même temps qu’elle écrit, elle consacre du temps à l’alphabétisation. Elle lui a prêté sa plume.
Un petit ouvrage en est résulté qui s’appelle : « De l’Algérie à la France, mon histoire ». Avec sa permission, je peux mettre ce récit sur mon blog. Il montre combien chaque cas est particulier mais qu’il existe des personnes qui luttent pour la compréhension entre les peuples et les personnes.

Le problème c’est qu’il s’agit d’un texte de 18 pages format A5.j’ai pensé le mettre par fragments sur un autre de mes blogs L Au grenier des souvenirs », abandonné à la suite d’invites commerciales au sujet d’objets anciens.)

Quelqu’un peut-il me donner son avis ?? merci.

23.1.06

Poème d'adolescence : poème d'aujourd'hui.

CIEUX SAUVAGES

O cieux sauvages !
Pourquoi sans cesse changez-vous de visage ?

- Aux pleurs je prends son cristal,
Aux sourires mes rayons,
Mes gradins d’or sont le dédale
Où se promène la raison.

O cieux sauvages !
Pourquoi penchez-vous vos visages
Sur le monde des humains ?
Entre les hommes et vous qu’y a-t-il de commun ?

- Le temps est mon palais, l’infini mon royaume.
Lorsque lassé d’inter changer les mondes, ces fantômes,
Ivre de volupté en mon éternité,
Je regarde les hommes, curieux et amusé,
Je leur prête un instant mes trésors précieux
Et je me plais à voir étonnés, leurs grands yeux,
Je laisse ces enfants s’enivrer un moment
De l’infini dont ploie leur âme qui s’éprend.

Mais tandis que leurs mains en des gestes profanes
Fouillent avidement en mes coffres profonds
Un frisson d’inquiétude me vient de leurs cabales
Et raccourcit l’haleine de mon souffle fécond.

J’ai peur tout à coup
Cette pensée qui croît et bout.
J’ai peur de la voir égaler un moment
Ma grandeur immuable qui dédaigne le temps
Alors en hâte, fébrilement, le soir,
Je reprends mes joyaux et jette un grand drap noir
Sur mes coffres vernis dont les clés étincellent,
Et mon décor déjà change et se renouvelle
A l’insu de leur âme qui quelquefois chancelle
Mais bientôt se console et dans un rêve blond,
Fait et refait le monde, l’amour et l’illusion.


M. M.

20.1.06

la vie oscille comme un pendule....

je reprends ici une partie d'un comment d'Aben :
"La vie oscille comme un pendule, de droite à gauche, de la souffrance à l'ennui"

qui m'a permis de découvrir un article intéressant:
dont je donne ici le début et la fin:

Ab absurdo: Réflexion sur la mort du sociologue Brahim Labari
le 21/02/2004

DEBUT« L’homme qui se respecte quitte la vie quand il veut ; les braves gens attendent tous, comme au bistrot, qu’on les mette à la porte » KLIMA.
Lavie oscille comme un pendule, de droite à gauche, de la souffrance à l’ennui » SCHOPENHAUER

………(on peut lire la totalité d’un long article en affichant simplement sur un moteur de recherche : « la vie oscille comme un pendule » )

FIN "Mais la mort guette et frappe à tour de rôle. A chacun son tour : la seule égalité des êtres humains. Ils partent sans bagages, souvent furtivement. Autant de départs d’adieu incompréhensibles, consolables avec le temps. Pierre Bérégovoy, l’ancien premier ministre français, quelques mois avant son suicide, écrivait pour les Annales du Nivernais :

« LES MORTS SONT PARMI NOUS, INSPIRATEURS DE NOTRE MEMOIRE, PRECURSEURS ET ACTEURS DE L’HERITAGE QU’ILS NOUS ONT LEGUE ET DONT NOUS SOMMES RESPONSABLES. LES VIVANTS CESSENT DE L’ETRE QUAND ILS NE PENSENT QU’A LA MORT, MAIS CELLE-CI SE VENGERAIT S’ILS VOULAIENT L’AFFRONTER HORS DE LA SERENITE QUI CONSTITUE LA TRAME DE TOUTE VIE... »Voilà le maître mot : la sérénité. AL ITMI’NAN .Brahim LabariSociologue - Paris

19.1.06

LE FEU COUVE

Point de vue
Quand le lycée brûle, par André Loez
LE MONDE 17.01.06 13h44 •

Aujourd'hui, 6 janvier, mon lycée a brûlé. Pas en entier, bien sûr, ce qui ferait les gros titres : il se consume lentement. A petit feu. Dans l'air empli de fumée âcre, les regards désolés se croisent : où était-ce cette fois-ci ? Une poubelle du hall ou du réfectoire ? Etait-ce au quatrième étage, comme à la veille des vacances ? Dans le refuge de la salle des professeurs règne une ambiance étrange. Pas un de nous n'a peur de ses élèves ou voit en eux des "voyous". Mais personne n'est étonné, ni ne pousse de hauts cris. Il y a si longtemps que les règles normales n'ont plus cours ici.
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Quand le lycée brûle, il est impossible de ne pas y voir le reflet de l'incendie qui, pour avoir trop couvé, consume depuis des mois notre société. On dormait bien dans les centres-villes. Depuis octobre, l'incendie s'est imprimé dans les rétines. Il est devenu notre ordinaire partagé. Mais nous sommes quelques-uns en première ligne. Comment l'expliquer et le combattre ?

Il existe une misère matérielle bien réelle. Dans mon lycée classé en ZEP, il manque : une salle de permanence, une salle d'étude, des surveillants bien formés en nombre suffisant, 30 % d'un poste de conseiller principal d'éducation. Ces délabrements coexistent d'ailleurs avec la modernité éclatante de certains matériels informatiques ou audiovisuels, qui seront bientôt volés — argent public dépensé sans compter. La misère est surtout celle de nos élèves aux parents trop souvent chômeurs ou absents, condamnés à l'illettrisme de masse. Loin de la revendication ou de la pétition, voilà à quoi tient le pauvre vocabulaire de nos incendiaires. Il n'est pas sûr qu'ils y puisent leurs raisons d'agir.

Je les ignore et les devine à la fois, après trois années ici : le goût du défi et du jeu, le plaisir de la destruction quand la construction de soi par le savoir est depuis longtemps impossible. Ce nihilisme m'est devenu familier. Je rêve parfois de faire assister les élites politiques, et plus généralement l'ensemble de la population, à une récréation de 10 h 30 au lycée. Elle ne ressemble plus à celles qu'ils ont connues. Ils y verraient à quelle culture de la brutalité immédiate et de l'irresponsabilité nous avons abandonné nos enfants. Ils y entendraient combien d'insultes et de cris s'y échangent, et la sombre rivalité du racisme et du sexisme.

Ce qui les frapperait surtout, c'est l'immense renoncement des adultes à faire appliquer les règles et à civiliser l'espace public. Quand rien ne va et qu'aucune consigne n'est depuis longtemps respectée, pourquoi être encore celui qui va interdire les cigarettes, faire enlever une casquette, réprimander une bousculade ou une bagarre ? Comme les autres, regard baissé ou épaules haussées, on s'enfuit. Epuisé, un peu honteux et soulagé, sourdement révolté. Désarmé face à cet effondrement civique qui nous dépasse.

Qu'on ne s'y trompe pas : je ne me reconnais aucun lien avec ceux qui à droite ou à gauche dénoncent des "barbares" à réduire par la force ou à extirper du corps social. La réalité est plus prosaïque et nos élèves, bien humains, plus estimables. Cela n'enlève rien à la colère qu'on éprouve lorsqu'ils ne se comportent pas de manière civilisée. Et la civilisation, au sens tout simple d'être capable de vivre avec les autres en société, cela s'apprend. C'est même un travail énorme — au fond, le seul qui vaille la peine.
C'est un travail auquel nous avons collectivement renoncé. En ce sens, les responsabilités sont bien partagées. Ce chaos ordinaire porte notre marque à tous. Il faudra bien un jour poser véritablement la question du culte ou de la représentation permanente des conduites violentes, moqueuses, injurieuses, par l'ensemble des médias et des productions culturelles. Combien sont prêts à admettre que leur propre complaisance devant la violence mise en scène participe de son déchaînement réel ? Et, l'ayant admis, à changer leurs habitudes ? Plus largement, il faudra essayer de remettre en cause la place prise dans nos vies par la consommation, les écrans et les objets, au détriment de la parole humaine qui apaise, enrichit et relie. Nous sommes tous comptables de l'effacement des liens sociaux et de l'appauvrissement de la langue. Nous nous y consumons, rapidement et sûrement.

Aussi, quand le lycée brûle, nous sommes nombreux à ne pas être dupes des solutions fausses du tout-sécuritaire. Et nombreux, en première ligne — pompiers, policiers, magistrats, travailleurs sociaux et de santé, enseignants — à formuler un projet naïf, mais d'une exigence déjà si intense et si ferme : retrouver des règles acceptables, retisser des liens, redonner l'envie de vivre ensemble, en paix.
André Loez est professeur d'histoire-géographie au lycée Georges-Braque d'Argenteuil (Val-d'Oise).
_______________________________________________-

17.1.06

réparations d'urgence


un trousseau de clés entier ayant été dérobé il fallait agir tout de suite

pour le reste : pas de nouvelles


silence aussi du côté de ma dent: antibiotiques efficaces

et comme une tuile ne vient jamais seule!!


une fuite d'eau au plafond

oiseau et chat

pour avoir l'oiseau et le petit chat:

Cliquez et éxécutez
Cliquez et exécutez

16.1.06

Flagrant délit

on m'a toujours dit que ce n'était pas beau de parler la bouche pleine,
mais là je suis prise sur le fait! Nature 100%

"Chassez le naturel il revient au galop' ( Boileau)

video prise à mon insu en 2003 ou 4.
à la campagne avec ma petite fille Fanny

le corbeau et le renard le renard et le bouc


le renard et le boucAVSEQ01
Vidéo envoyé par coralline
video prise à mon insu à la campagne
le renard et le bouc

15.1.06

animaux familierss


animaux familierss
Vidéo envoyé par coralline
cheval et chats
montage avec photorécit

12.1.06

on s'en sort

Est-ce possible d'être si vulnérable à la souffrance physique provoquée seulement par une dent !! je me suis demandée ce que j'aurais fait sous la torture!! Pour finir les antibiotiques , après x calmants, commencent à en avoir raison.

Cambriolage : nuit de samedi à dimanche: effraction par le sous-sol ,fouille systématique de toutes les pièces sauf celle où, moi bourrée de calmants je m'étais assoupie , ainsi que mon mari presque sourd sans ses appareils .Rien entendu! c'est le plus déconcertant de la chose. Et comme par hasard notre chienne absente, prêtée pour la nuit à notre petite fille!.

Vers 3 heures réveil pour constater les faits : pas de vrai saccage ,disparition des appareils négociables: camescope, photo ,portable, montre et tout l'argent liquide (200 E environ) mais un trousseau de clés complet .
la police qui patrouillait avait intercepté 4 jeunes qui transportaient un camescope vers 1h1/2 du matin ( mais elle n'était pas encore avertie.... )
tout cela repose bien des problèmes de société!!
bon merci pour le réconfort des amis à qui je devais cette petite mise au point ..

9.1.06

Pas la forme!

Des ennuis de santé (dentiste) et des ennuis matériels (cambriolage à la maison pendant la nuit) font que je ne peux guère communiquer en ce moment..
amicalement
micheline.

4.1.06

vous reprendrez bien un peu d'étymologie?

Rien de bien nouveau aujourd'hui j'en profite pour emprunter à cléo un thème sur les préfixes
Après le rigolades des fêtes il faut bien revenir aux choses sérieuses

Oui ,"a" comme préfixe, appelé privatif est très utilisé dans le domaine médical : mais se retrouve aussi dans le vocabulaire courant: comme "an" qui a le même sens :
"aphone": privé de voix; "apatride" privé de patrie,... anaphaphabète, anachronisme etc..

mais d'autres préfixes commençant par a ont des sens spécifiques différents
"ab" exprime l'éloignement
"ad" =vers;(adjoindre..addition etc..)

nous voilà sur le terrain intéresssant mais complexe de l'étymologie!

et- sans rapport direct- je ne résiste pas à rappeler que des orthographes très accadémiques, nous viennent de certains copistes du moyen âge qui, payé à la ligne, ajoutaient des lettres supplémentaires pour faire nombre quand ils ne se trompaient pas tout simplement en recopiant

merci à cléo et excuse d'avoir pris un train en marche! démarré depuis agnotisme

3.1.06

que signifie AGNOSTIQUE?

Suite aux recherches et indications de François que je remercie,
voici quelques citations de Albert Jacquart que vous pouvez retrouver à l'adresse qu'il indique dans son com.

"Je ne suis pas athée, mais agnostique.
Athée, cela veut dire : je sais que Dieu n'existe pas. Moi, je n'en sais strictement rien.
Gnose signifie parler.

Être agnostique, cela veut dire : si Dieu existe, je suis incapable de le dire, donc je n'en parle pas. Mais je peux évoquer l'idée que d'autres se font de Dieu.
(Albert Jacquard / né en 1925 / Entretien sur http://www.nouvellescles.com)"...

" j'ai été un petit catho très fervent dans ma jeunesse. J'ai passé deux ans chez les jésuites, j'ai même servi la messe ! Mais progressivement, je me suis éloigné de l'Eglise et de ses rites :
"Trop longtemps, j'ai cru ce qui m'était dit", sont les premiers mots de mon livre [Dieu ?].
J'ai réalisé que les religieux m'avaient enseigné des choses auxquelles eux-mêmes ne croyaient pas. Et je leur en ai voulu.(Albert Jacquard / né en 1925 / Revue Topo, anatomie du credo / avril 2004)

2.1.06

CES CHERS PETITS


Cette page est extraite de:
Nouvelle petite philosophie de :ALBERT JACQUART

Elle m'étonne sans m'étonner , tant j'ai entendu répéter sous une forme ou une autre :" les jeunes ne sont plus ce qu'ils étaient autrefois".."de notre temps".... et même: les élèves de l'année dernière étaient bien meilleures... etc...
Cela m'a toujours fait sourire mais je vois que c'est moins nouveau que je ne le pensais!

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