j'avais une amie:je réponds à quelques notes

Judith ou Julie
« appellez moi comme vous aimez mieux, judith ou julie »
(extrait de mail de jullie du 2 11 2004
En réponse à une question que j’ avais posée.
j’avais trouvé le nom de judith joli et j’en avais pris l’habitude,ainsi si je l’ai employé lors de la carte blanche c’est par habitude et non pour que les personnes aient du mal à mémoriser facilement ton adresse .

A table : couper sa salade : j’étais moi-même en train de couper ma salade quand j’ai évoqué l’historique de cette interdiction tombée en désuétude et pour cause. Rien à voir avec la critique d’une personne présente.

Ces enfantillages ne méritaient sans doute pas une note publique sur un blog mais une simple mise au point

Cependant il y a certainement dans ces procès d’intention une cause plus profonde et je te propose Julie que – au moins pour un temps- nous cessions nos relations comme tu l’avais suggéré à l’issue d’un entretien personnel que tu avais sollicité de mon mari m’en excluant pour je ne sais quelle raison.

Cessons de nous faire du mal dans une amitié qui avait pourtant bien débuté .
Non tu ne dis pas tout dans tes blogs, mais surtout ce qui te fait plaindre ou admirer, sert ta publicité , te fait passer pour quelqu’un de tolérant, de sensible alors que tu es pour la peine de mort , contre les grévistes qui dérangent ta promenade photo,…,tu te gargarises des compliments d’un jeune qui t’encense, voudrait avoir une grand mère comme toi dynamique , cultivée s’intéressant à tout, au lieu de lui dire simplement merci et ajouter que la solitude de sa vraie grand-mère inactive , dépressive mériterait peut-être un bisous supplémentaire.

Je sais tous les malheurs qui t’ont accablée toutes les injustices les horreurs dont tu as eu à souffrir les pertes d’identité dans ton enfance qui t’ont marquée à jamais, les luttes inutiles que tu as menées pour ce que tu as cru idéal pour tout cela je t’ai aimée, essayé de me rapprocher de toi de comprendre tout ce qui transparaît dans tes longs journaux, je t’ai même un peu aidée, avec ton accord, à en corriger les fautes de français m’évertuant à leur garder leur authenticité( mais tu as été un peu déçue que je ne mette pas mon journal en ligne)

Cependant les souffrances endurées ne justifient pas une sorte de paranoïa qui s’empare de toi comme pour dominer les autres sous prétexte de les aider, en réalité pour qu’ils te retournent avec une habileté digne de tes grandes facultés intellectuelles, tes compliments. Je ne t’en veux pas, je comprends même que tu aies eu besoin de te rassurer pour pouvoir vivre mais ça me fait mal et puis- le dire ? je me suis peu à peu devenir Sandou ou François et me dire : qui n’entend qu’un son n’entend qu’une cloche

J’avais déjà un peu pressenti cela sans me l’avouer vraiment à travers les lettres d’amour que que tu envoyais à Sandou .
Est-il nécéssaire, utile que je te dise cela à toi qui, sur l’instant, va être encore blessée ?

Qui suis-je, que sais-je pour te juger à mon tour qu’ai-je compris ? je ne suis qu’un être humain qui ai commis dans ma vie beaucoup d’erreurs mais qui a parié sur le rachat, la modestie dans nos espérances, nos croyances ,dans la lente maturation d’une sagesse qui vient peut-être avec l’âge alors pardonnes moi si je me trompe encore mais tu voulais savoir ce qu’il advient entre nous ; je te l’ai dit.

La tolérance n’est pas la neutralité et l’indifférence ou l’exclusion de l’autre en pensée
Respecter une culture n’est pas tolérer tous les préjugés, tous les comportements, toutes les escalades pour la domination ou le pouvoir, tu sais trop comme c’est facile et où cela mène.
Ce n’est pas non plus tolérer certains rites, certaines croyances absurdes ( par ex l’excision ou prier pour faire tomber la pluie)Il ne s’agit pas de les punir, mais lutter pour éclairer, humaniser certaines coutumes, faire régresser l’obscurantisme.

Et c’est peut-être aussi dire à quelqu’un que l’on estime : attention : tu as impliqué « quelqu’un » à la table ronde comme étant hors sujet, sous prétexte qu’il ne restait pas strictement dans la louange des blogs mais y ajoutait une sorte de contre partie, une complémentarité, si je ne me trompe : l’utilité des sites par exemple.
Puis-je dire ici que je viens de relever dans un commentaire un mot qui a fait tilt : « tes éclairs de tigresse » même s’il était dit gentiment.

Je ne sais si tu liras mon commentaire jusqu’au bout car je vois que tu m’as déjà retirée de ta liste des personnes que tu lis.

Je te remercie pour tout ce que tu m’as appris en informatique pour la joie que j’ai eue à t’attendre chez moi et j’espère qu’un peu plus tard tu comprendras ce que j’ai voulu te dire même si ce fut parfois avec un mouvement d’humeur que je te prie d’excuser.