Mais Coralline est surtout une mère.
Les expressions : le soir, la chambre du haut, évoquent une autre vie plus élevée, plus secrète, la mission de la mère, mission éternelle, complexe et aimée (depuis la nuit des temps) – (fleurs multiples)- (avec ferveur)
Cette mission créatrice requiert :
Le don premier
(du lait coule de ses doigts), cette image traduit une sorte de sublimation de l’allaitement dépouillé de la vision érotique du sein .
L’imagination (un rêve dans la nuit)
La connaissance: expressions empruntées à la technologie biologique ( synapses, neurones)
mais aussi :
La patience, le scrupule (elle s’interroge- une ébauche)
La confiance et l’espoir (elle va réussir)
et puis
La culture poétique, les fantasmes, les croyances sur le passé et l’avenir, toutes ces histoires qui plaisent aux enfants et développent leur imagination.
Au 5ème paragraphe sont évoquées les visions imaginaires d’un monde poétique et idéal où les barrières seront abolies entre les races et les générations et même entre les éléments de l’univers (des noirs, des jaunes, des blancs)-(des mères- enfants)-(des mondes errants)
Cependant la mère ne perd pas le contact avec une certaine réalité.
L’enfant réel doit aller à l’école, elle soupçonne qu’il peut lui échapper (lui aussi il a sa petite idée), être en danger.
Pour elle, le monsieur noir est un amical passant mais pour son fils, elle a quand même peur, elle cède à la suspicion générale, elle est inquiète, le surveille et le dirige (elle ira voir – elle le ramène) et elle lui prépare ses tartines et du bon chocolat fumant.
En résumé toute cette première partie est axée sur le personnage de la mère. L’enfant n’apparaît pas.
Le paragraphe 7 « pour l’instant….chocolat fumant. » est une charnière, une articulation à partir de laquelle s’opère une sorte de glissement au premier plan du personnage de l’enfant
Inscription à :
Publier les commentaires (Atom)
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire