29.8.08

comprendre (suite)

Quelque chose que je comprends sans bien comprendre :

extraitdu livre précédent
« Autrefois, l’heure était définie comme la vingt-quatrième partie de la durée du jour et la seconde comme les trois mille six centième parties de l’heure. Depuis cette définition a changé, la seconde est la durée totale de 9 192 631 770 période de l’atome de césium. »(Albert Jacquard)

Ce qu’on peut comprendre c’est que la mesure du temps s’est affinée progressivement au fur et à mesure des outils d’observation en notre possession..ainsi tous les calculs où le facteur temps entre en jeu s’en trouvent modifiés
c'st ainsi les calendriers ont fait et font l’objet de mises à jour continuelles (par ex : rajout d’une année bissextile tous les quatre ans, etc…
Mais moi, je ne savais même pas que la définition de l’heure avait changé, pas plus que je ne connais, les caractéristiques de l’atome du césium.

Alors qu’est-ce que ça change à ma vie direz-vous ?..
D’abord à me confirmer que nos connaissances sont approximatives, parfois complètement illusoires Il n’y a pas de vérité absolue, révélée une fois pour toute et ceci dans tous les domaines..
Et que, par exemple, pouvoir calculer la durée de vie probable de notre planète, les coordonnées qui régissent son évolution, peut changer nos comportements.
Oui je pense que toute conquête d’une vérité scientifique plus approchée, sur le cosmos ou sur le fonctionnement du cerveau par exemple peut guider utilement nos options éthiques.( l’hystérique n’est plus brûlée comme sorcière ..… la vie d’un fœtus anormal, si on ne sait pas encore le réparer, n’est pas plus sacré que celle d’un humain de 20ans qu’on envoie au massacre…..sans qu’il sache pourquoi il se bat…..)
Oui je pense que les connaissances scientifiques sur la matière, l’histoire des religions et des sociétés, la médecine, le cosmos sont les seuls à permettre la réflexion philosophique, l’élaboration d’une éthique plus humaniste, à condition que chaque discipline ne reste pas une spécialité isolée. C’est tout le problème d’un minimum de savoir encyclopédique des comités d’éthique..face à des spécialisations de plus en plus pointues.

Et c'estaussi sans doute tout le problème des programmes scolaires, des cloisonnements et des spécialisations précoces, du formatage de bêtes de concours ou de super héros des JO

1 commentaire:

Solange a dit…

Je suis bien d'accord avec vous, mais en plus de la connaissance il faut aussi beaucoup de jugement.