13.12.08

Les Banques

Cette citation de Thomas Jefferson,que me rappelle un correspondant, ne mérite -t-elle pas qu'on y réfléchisse à nouveau et s'étonne de sa vision prémonitoire??

"je pense que les institutions bancaires sont plus dangereuses pour nos libertés que des armées entières prêtes au combat. Si le peuple américain permet un jour que des banques privées contrôlent leur monnaie, ces banques et toutes les institutions qui fleuriront autour des banques priveront les gens de toute possession,d'abord par l'inflation, ensuite par la récession, jusqu'au jour où leurs enfants se réveilleront, sans maison et sans toit, sur la terre que leurs parents ont conquis" ( 1801 )


Thomas Jefferson,
né le 13 avril 1743 à Shadwell et mort le 4 juillet 1826 à Monticello, a été le troisième président des États-Unis d'Amérique de 1801 à 1809. Cet homme d'État était également philosophe, agronome, inventeur, architecte et il ne cachait pas ses sympathies francophiles. Propriétaire ( par héritage) d'une plantation en Virginie, il possédait de nombreux esclaves. Pourtant, Jefferson était attaché aux Droits de l'Homme pour lesquels il lutta au niveau de son État et du pays. Il faisait partie de l'élite des Lumières et a connu les plus grands esprits de son temps. Rédacteur d'une partie de la Déclaration d'indépendance, il doubla la superficie des États-Unis par l'achat de la Louisiane.

3 commentaires:

Solange a dit…

Ça me fait penser à l'avertissement de Jean-Paul 2 quand le communisme est tombé, il a mis en garde les capitalistes, maintenant qu'ils n'avaient plus d'opposition.

Brigetoun a dit…

vrai, et peut être pas tant que ça - les supprimer ne permettrait que des paiements en numéraires, un versement des salaires individualisés et des rapports paternalistes, une économie de plantation pré-industrielle - et pour y revenir une foule de renoncement, et de précarisation encore plus grande.
Du moins une première impression d'un crâne aussi en capilotade que ma machine (pardon imploré)

Anonyme a dit…

Un petit bonsoir en passant
Pas trop de temps
Bisou
Viviane