Au fil des jours: N' y a - t- il donc rien à faire que cette boucherie ?

4.9.09

N' y a - t- il donc rien à faire que cette boucherie ?

Frappe de l'Otan en Afghanistan: 90 morts, la plupart des talibans

4 commentaires:

Brigetoun a dit…: l'ennui c'est que toute action de notre part ne peut qu'empirer les choses; on n'impose jamais longtemps l'ordre de l'extérieur avec des armes, les afgans comme tout peuple (et peut être plus que beaucoup) ont autant de fierté que de malheurs.
Reste l'appui au gouvernement, malheureusement il a été plus élus par nous (enfin nos gouvernements) que par eux; 04 septembre, 2009 12:47
ani a dit…: et un nouveau mort français appris il y a 1 heure !
c'est triste tout ça !; 04 septembre, 2009 15:10
Viviane a dit…: La guerre est toujours une grande tristesse. Pourtant elle a toujours existé!
De nos jours, les puissants, les chefs des armées expédient des soldats se battre pour eux, les uns face aux armes et les autres les pieds au chaud.
En retournant vers le passé, on voit que les puissants et les chefs des armées étaient à la tête de leurs troupes et se battaient aux côtés de leurs soldats.
Grande différence...
Qui est le chef des armées chez nous?
Si...
J'arrête...
Bisou Micheline
Bonne soirée
Viviane; 05 septembre, 2009 17:30
micheline a dit…: et les moyens d'extermination se perfectionnent...; 06 septembre, 2009 15:08

L'ethnologue Claude Lévi-Strauss,âgé de 100ans est mort ce 1er nov 2009

citation
Lévi-Strauss évoque sans détour la vieillesse et déclare notamment : « [il y a] aujourd'hui pour moi un moi réel, qui n'est plus que le quart ou la moitié d'un homme, et un moi virtuel qui conserve encore une vive idée du tout. Le moi virtuel dresse un projet de livre, commence à en organiser les chapitres, et dit au moi réel : "C'est à toi de continuer." Et le moi réel, qui ne peut plus, dit au moi virtuel : "C'est ton affaire. C'est toi seul qui vois la totalité." Ma vie se déroule à présent dans ce dialogue très étrange[23]. »

Colloque sentimental

Paul VERLAINE (1844-1896)

Dans le vieux parc solitaire et glacé
Deux formes ont tout à l'heure passé.

Leurs yeux sont morts et leurs lèvres sont molles,
Et l'on entend à peine leurs paroles.

Dans le vieux parc solitaire et glacé
Deux spectres ont évoqué le passé.

- Te souvient-il de notre extase ancienne?
- Pourquoi voulez-vous donc qu'il m'en souvienne?

- Ton coeur bat-il toujours à mon seul nom?
Toujours vois-tu mon âme en rêve? - Non.

Ah ! les beaux jours de bonheur indicible
Où nous joignions nos bouches ! - C'est possible.

- Qu'il était bleu, le ciel, et grand, l'espoir !
- L'espoir a fui, vaincu, vers le ciel noir.