17.2.09

En panne de connexion

Mon modem a fait la pause toute la journée d'hier!! (restructuration en cause,comme la dernière fois? sans doute )
Quoique un peu en colère j'ai attendu sans passer mon temps et mon argent au téléphonne!!il faut bien que les clients participent aux efforts de restructuration , à l'utile compression du personnel afin que la relance puisse enfin créer des emplois!!
Drôle quand même comme ça vous manque., cette petite fenêtre virtuelle!

J'en ai quand même profité pour lire un peu :

En ce moment, le condensé(340 pages tout de même)de la thèse de Anne Claire Rebreyend:" Intimités amoureuses"1920-1975, dont j'ai indiqué dernièrement la parution.
A partir d'archives autobiographiques, -celles de l'APA entre autres - Anne -Claire Rebeyrend fait oeuvre d'historienne.Cette histoire n'est pas seulement celle de la "libération sexuelle" mais d'abord celle d'une libération des discours sur l'intime, ce "privé du privé" des individus.

Voici un petit extrait de la conclusion de cet ouvrage qui apporte bien des éclairages sur l'évolution des faits et des mentalités en matière d'amour et de sexualité et en particulier en ce qui concerne la femme, au cours du 20ème siècle:

La mise en relation du sentiment amoureux et de la sexualité varie également dans les discours et les faits au cours du XXe siècle.Il est surtout question d'amour durant l'entre deux-guerres:les jeunes filles, qui n'ont pas accès à la sexualité, sont supposées aimer et séduire platoniquement; mari et femme, une fois leur descendance assurée, peuvent vivre ensemble sans que l'amour physique ne soit mis au premier plan. Dans les années 1940-1945, le sentiment amoureux et la sexualité vont de pair: un mariage réussi doit lier les aspects affectifs et physiques de l'amour.La jeune fille"amoureuse"peut avoir une vie sexuelle en échappant au blâme. Enfin, si amour heureux rime plus que jamais avec sexualité satisfaite dans "les années 68", il est désormais possible d'isoler la sexualité comme source d'épanouissement- même si les avis masculins et féminins divergent encore aujourd'hui sur cette question.

7 commentaires:

Brigetoun a dit…

faut pas exagérer la libération des jeunes filles des années 45 ni ce qu'elles ont tranmis à leurs filles !
maman silence - maraine devoir - bon je me doutais bien et sentais que ce n'était pas exactement ça

micheline a dit…

il est certain que cette étude reflète seulement une tendance générale et que de solides points de résistance subsistent en particulier dans les milieux aisés et bien pensants.
A .C Reybeyend, souligne à juste titre que;
"si les archives autobiographiques permetent d'atteindre tous le milieux sociaux, elles privilégient les classes moyennes et supérieures et ignorent ceux et celles qui n'écrivent pas- problème que ce livre essaie de réduire par l'usage complémentaire de sources orales, sonores, audiovisuelles, médicales..."
pour ma part je pense que chacun, chacune peut avoir ainsi un aperçu de sa situation personnelle, en avance ou en retard sur le mouvement général..
en 45 j'avais 25 ans , célibataire et loin d'être une fille libérée!!bientôt concernée cependant
une mère plus tard? encore timorée, attendu 1972 pour faire prescrire à ma fille(19 ans)la pillule

Solange a dit…

Moi je suis des années 60 où le pendule était plutôt au milieu, je ne me suis pas sentie brimé. Par contre aujourd'hui je trouve parfois les filles bien à plaindre.

OMO-ERECTUS a dit…

Malgré vous, vous avez fait la démonstration d'un fait: il suffit de s'aliéner d'internet pour redécouvrir la richesse de la lecture, des idéologies et de la littérature.

OMO-ERECTUS a dit…

Et vive les pannes d'internet!

micheline a dit…

Solange, les filles d'aujourd'hui bien à plaindre??
en tout cas bien moins que celles qui, dans le passé arrivaient au mariage dans la plus grande ignorance, quand elles n'avaient pas été abusées par le maître du logis, ou violées dans les granges.
que les femmes soient devenues un peu plus libres de leurs grossesses, revendiquent le droit à l'épanouissement sexuel est une grande avancée dans ce qu'on peut appeler la libération des femmes -non pour rivaliser avec l'homme- mais pour être son égal dans la même recherche d'un enrichissement personnel ou mutuel
et je ne parle pas de celles qui, dans le monde sont encore en esclavage,encore excisées,en vertu de préjugés criminels,victimes sans défenses -(autorisées ou économiques)- contre le sida par exemple..
non si tout n'est pas parfait aujourd'hui je pense que certaines conquêtes sont des progrès irréversibles. On a tellement tendance à dire: autrefois c'était mieux, ça dépend pour qui !!!

OMO-ERECTUS,
oui la lecture pâtit grandement de la prépondérance invasive d'internet.
mais je trouve tellement merveilleux de voir qu'en affichant "chapeau de clarté"nageant dans ma mémoire , s'affiche aussitôt sur mon écran

APPARITION

La lune s’attristait. Des séraphins en pleurs
Rêvant, l’archet aux doigts, dans le calme des fleurs
Vaporeuses, tiraient de mourantes violes
De blancs sanglots glissant sur l’azur des corolles.
- C’était le jour béni de ton premier baiser.
Ma songerie aimant à me martyriser
S’enivrait savamment du parfum de tristesse
Que même sans regret et sans déboire laisse
La cueillaison d’un Rêve au cœur qui l’a cueilli.
J’errais donc, l’œil rivé sur le pavé vieilli
Quand avec du soleil aux cheveux, dans la rue
Et dans le soir, tu m’es en riant apparue
Et j’ai cru voir la fée au chapeau de clarté
Qui jadis sur mes beaux sommeils d’enfant gâté
Passait, laissant toujours de ses mains mal fermées
Neiger de blancs bouquets d’étoiles parfumées.

Anonyme a dit…

Il me semble que les femmes sont libres de leurs destins et pourtant il y en a qui n'ont pas tout compris et qui se complaisent dans une "soumission" d'une autre époque. Il faut avoir envie de s'émanciper, j'en connais qui n'en ont aucune envie pour des motifs divers (qui sont les leurs)
Par contre si je suis pour la "libération" de la femme, je suis contre certains aspects qui prônent l'égalité. Une femme qui fait le même travail qu'un homme devrait recevoir la même compensation. C'est normal! mais une femme n'a pas à accepter de mettre en cause "sa féminité" ni à prouver quoi que ce soit (de plus qu'un homme) ! il faut admettre "la complémentarité" avec tout ce que cela sous-entend d'acceptation pour l'homme qui doit rester dans son "rôle de complémentaire" ! Oui, je sais! il aime pas! et les femmes n'aiment pas la discrimination et le machisme... et elles sont (soit-disant) plus nombreuses!
A bientôt
Marie