17.8.11

Bienvenue dans mon ciel d’été



D’où je cherchais à m’évader


                       Puis le   ciel s’est rempli de moutons dorés
 
 














 Devenus légers légers

Avec la lune comme berger



Je vais.. il faut….y aller.



Petits projets à rassembler


Mes moutons égarés

Petits écrits inachevés

Ceux d’hier partout éparpillés

qui me valurent hier un étrange dépaysement

Je ne reconnaissais plus mon réel présent

« Mon auberge était à la Grande Ours »

Ma maison complètement virtualisée.

Comment faire pour revenir dans mon quartier

Avec mes vêtements d’été ?

Et cacher petites plaies que j’avais aux pieds

D’avoir tant voyagé.

Alors j’ai retrouvé ce que déjà j’avais été écrit


Voici quelques années :

Ce vœu menteur pas encore exaucé !

                   Il y a trop

Il y a trop

Trop de feuilles séchées dans ma cour si petite

Trop de chemins au monde dont j’ignore le nom

Trop d’amis que je n’ai pas rencontrés

Trop de livres que je n’ai pas su ouvrir

Et voilà que ma mémoire s’embrouille

Que se ternit le blanc de ma cornée

Mes épaules fléchissent

Sous des paquets d’absence

Impossibles à porter..

Le temps tout frissonnant de roses inachevées

N’est plus qu’un lacet mince échappé du bouquet

Laissez-moi m’en aller sans plus penser à rien

Qu’au sein du grand néant

Mon âme se repose

Oct 2007




3 commentaires:

Brigetoun a dit…

ton ciel est merveilleux, et tes projets un poème

Solange a dit…

J'aime beaucoup ce poème qui accompagne ces ciels.

Anonyme a dit…

Ciel de lit
Ciel délice
quand le sommeil
sans nuages gagne

Zed