27.1.08

COMME C'EST BIZARRE

J'avais bien du chagrin dans le coeur....

Deux messages concrets ajoutés aux virtuels m'arrivent
Deux petits paquets
L'un que vous savez déjà
L'autre encore en voyage
Que vous savez aussi .

En remerciement, je vous offre un peu de ma légèreté
du temps passé:

CHUT

Chut. Personne.
J’ai fini d’interroger les hommes.
La vie est immense et déborde
Je suis forte et je donne toute ma force
Elle va de par le monde. Qui la veut ?
Jamais je ne refuse et jamais je n’impose
Je n’ai pas de passion et de haine non plus
Je vais l’âme dans le soleil
Mon amour joue dans les arbres
Mes pleurs entre mes cils sont restés
Ils font des perles sur les feuilles
Mes pleurs à personne ne sont allés
Personne ne m’a pris mon baiser.
Je le donne parce que je vis, parce que je le donne, je vis
Qui ? Personne. Personne ne m’a pris mon baiser.
Je le donne à l’âme qui souffre
Je le donne à l’âme qui chante
Je le donne à l’âme qui veut tout ce qu’en moi je chante.

FLUIDITE...

23 février 1944.

1 commentaire:

Anonyme a dit…

Joli poème ma chère Micheline, Merci de le ressortir de tes tiroirs à souvenirs et de nous le partager.
Je suis un coeur chantant et je t'embrasse affectueusement. Bon dimanche à toi et ton Mari.