19.1.08

la propriété intellectuelle

A partir d'un livre

Je vois que je ne suis pas la seule engagée pour l’évolution des lois qui n’ont cessé de devoir prendre en compte l’évolution des mentalités vers un nouvel humanisme et contre des réalités économiques génératrices d’injustices criminelles qui débouchent sur des guerres meurtrières que nous connaissons
La propriété intellectuelle en question n’échappe pas à la remise en cause des principes établis, condition sine qua non de toute avancée civilisatrice.
Et comme depuis la nuit des temps, cela ne se fait pas sans difficultés et grincement de dents.

Ce bouquin que je viens de lire éclaire cette lutte permanente pour l’éclosion de concepts nouveaux. Il s’agit en particulier d’informatique et du conflit entre les tenants du logiciel propriétaire et du logiciel libre

.Le titre lui-mêne annonce la couleur :
« La bataille du logiciel libre » dix clés pour comprendre par Perline et Thierry Noisette. ( édit. La Découverte févr. 2006)


Je ne peux en faire ici une analyse complète . je relève une citation relative aux discussions au parlement européeen 2005 sur le sujet):
« nous n’avons jamais pu parler un langage commun avec les représentants des grands groupes que nous avons rencontrés- et notamment ceux de Microsoft. Leur parler de libre circulation des idées, de liberté d’accès au savoir, c’est leur parler chinois. Dans leur système de pensée,….ils ne peuvent comprendre qu’une invention qui n’est qu’un pur produit de l’esprit ne peut être brevetable. C’est tout simplement terrifiant… »

Mais il ne s’agit pas seulement de logiciel libre en informatique. Dans la postface de ce livre ,il est repris une conclusion d’un article du Monde diplomatique fin 2005
www.monde-diplomatique.fr

« contre le « capitalisme informationnel », des coalitions de plus en plus larges défendent et développent les biens communs informationnels existants et à venir. La bataille du logiciel libre n’est qu’une facette d’un conflit, durable, englobant aussi bien la recherche médicale que la musique, la biodiversité » que l’information »

Il n’y a pas que les règles de la néthiquette qui peuvent régir les lois de la propriété intellectuelle.
Il n’y a pas non plus que des artistes qui sont réduits à vivre ou mourir de leurs créations selon les lois du marché

Lors d’un voyage que je fis en Norvège en 1995, j’ai visité à Oslo, un parc extraordinaire et où j’ai pu me rendre compte qu’un artiste n’était pas forcément vouée à la misère , à l’exploitation, pas plus qu’obligé de vendre ses œuvres pour survivre dans un jungle impitoyable .. Qu’elle ne le devrait pas
qu'il peut vivre de son travail , sans être obligé de garder la propriété de ses oeuvres , mais les offrir pour son plus grand honneur ,gratuitement à un large public .

dans ce parc sont exposées 214 des
œuvres.de Gustav Vigeland )

En 1921, le conseil municipal d'Oslo décide de détruire un vieil édifice où se trouvait l'atelier du sculpteur pour construire une bibliothèque. Arrivé à un accord, le conseil construira un nouvel édifice servant d'atelier et de maison pour Vigeland qui sera à sa mort changé en musée. En échange, Vigeland s'engage à offrir à la ville tout son travail, ses sculptures, ses dessins, ses bas-reliefs et ses modèles. Et fut assuré de subsides et même des soins d’une « gouvernante »)Dans sa maison à Kirkeveien, il vécut et travailla jusqu'à sa mort en 1943. Ses cendres y reposent et sont conservées dans la tour. Comme prévu, l'édifice fut transformé en Musée Vigeland, où l'on peut trouver divers oeuvres de l'artiste et tous les modèles originaux des sculptures de Frognerparken.
Le Parc de Frogner est un vaste domaine de 40 hectares. Ce surprenant parc présente cinquante groupes sculptés, ne comprenant pas moins de mille six cents personnages traités dans le style "érotico-primitif" par le sculpteur Gustav Vigeland, surnommé par certains "le Rodin du Néanderthal".



Ne conviendrait-il pas de réfléchir au sens de ce modèle norvégien?

une oeuvre de Gustave Vigeland: l'enfant en colère

4 commentaires:

Brigetoun a dit…

trè chouette la statue. Pour le début : je pense que plus que de propriété intellectuelle il s'agit (excuse moi, nous faisons tous et moi cent fois ce genre d'erreur par trop d'enthousiasme) de courtoisie (à la rigueur de prudence)
Je ne me fais pas faute de citer, en ne prévenant que les blogueurs qui ne font pas plus ou moins métier d'écrire, mais je renvoie toujours à leur site. Pas par grandeur d'âme, parce que malgré ma soi-disant humilité je n'aimerais pas trop qu'on le fasse pour moi (alors qu'avouons le nous adorons un peu de publicité !)

micheline a dit…

d'accord Brigetoun, je n'ai pensé ni à la politesse ni à la petite vanité publicitaire , encore moins à la prudence mais à l'amitié qui était le sujet en question... venu au premier plan . Du coup l'amitié en prend un coup. Comme tout est fragile!

Anonyme a dit…

Bonjour Micheline:
je te lui en mettrais moi une fessée cul-nu, moi à ce moufflet!!!!
bonne semaine Miceline.

micheline a dit…

alixia,
c'est justement parce qu'il l'a reçue la fessée , ce moufflet, qu'il est en colère....et il ne décolère pas depuis que Méduse l'a transformé en statue de pierre .!!!.
bonne semaine à toi