Le plus fragile aime le plus fort
Le plus vieux aime le plus jeune
Le plus faible s’en va de bonne heure
Le père était doux et fragile
La mère ardente et volontaire
Elle n’aimait pas les méandres
De la douce lenteur
La douceur s’insinue partout
Dans les fleurs mourantes
Dans les vapeurs du soir
La douceur est lenteur
Entrave aux certitudes
Les certitudes qui tiennent debout
Et piétinent les fleurs naïves
Et poussent à la roue des voitures
Le père aimait la mère si forte
En silence de tout son cœur
Il l’a laissée au tôt de sa vie
Alors la mère a commencé à mourir
Avec lenteur comme il le lui avait appris
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5 commentaires:
une mère n'aimait pas se voir obéissante ni faible - mais s'est laissée mourir en six mois après lui
C'est une histoire de dépendance.
Que chaque personne soit,
un souhait qui m'est cher
le prix est souvent élevé
pour la femme qui est forte
et l'homme, lui, sensible
Pourtant, deux personnes
qu'on a mises en cadre
que chacun garde sa place.
Adieu la mascarade
un jour, un jour
mais pas encore demain
Non, pas demain
Quoi de plus fragile
qu'un garçon soldat muet
ne pouvant déposer les armes
ni laisser couler ses pleurs
qu'un garçon, qu'un homme
interdit de mots,
de sentiments,
ou alors que ceux du mépris
envers son dit « contraire ».
Zed xoxox
les liens de deux personnes qui vivent ensemble sont le plus souvent bien plus complexes que quelques slogans caricaturaux comme par exemple:c'est elle qui porte la culotte.... etc...
j'aime ce passage de la chanson de Brel : Les vieux
"Les vieux ne meurent pas, ils s'endorment un jour et dorment trop longtemps
Ils se tiennent la main, ils ont peur de se perdre et se perdent pourtant
Et l'autre reste là, le meilleur ou le pire, le doux ou le sévère
Cela n'importe pas, celui des deux qui reste se retrouve en enfer
La sensibilité de ce grand Jacques Brel...
Zed xoxox
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