30.3.08

l'école


je ne saurais mieux dire:


5 commentaires:

diplodocus continental a dit…

C'était sacré l'école,c'était de grands moments l'école ,c'était les copains l'école.C'était grandir sous le regard d'un etre unique,le Maitre ,en qui nous avions une totale confiance!

Brigetoun a dit…

ah fallait pas,fallait pas l'élire, les élire,
les liquidateurs

micheline a dit…

diplodocus continental,
bon d'accord la grande misère de l'enseignement n'est peut-être pas seulement une question du nombre des enseignants, mais du peu de prestige et respect qu'on leur porte.
Cependant: il y a bien une question de non remplacement de maîtres bien formés qui partent à la retraite et du nombre de plus en plus important de vacataires qui n'ont pas de formation ni de stabilité dans leur emploi pour en faire un sacerdoce ou simplement un enseignement efficace.
quant au manque de prestige : les diplômes qui débouchent sur le chômage ne contribuent pas à sacraliser l'école et ce qu'on y apprend, ce malaise se reflète aussi dans l'esprit des parents qu'on a dits démissionnaires... et pourquoi donc?
c'est tout un contexte social en pleine mutation qu'il faut prendre en considération comme toute cette esbrouffe démagogique télévisuelle et autre qui aveugle, conditionne un électorat frivole!

eh oui,
brigetoun
fallait pas , fallait pas l'élire, les élire ....
Bismark déclarait:
"Celui qui possède la force procède en son sens"
ajoutons celui qui possède la finance procède en son sens.

Rosie a dit…

Ici au Québec, plusieurs postes d'enseignants ne sont pas renouvellés, car manque d'enfants dans les écoles, étant le taux de natalité à la baisse.

Ma fille, professeur enseigne à Toronto, province voisine du Québec, car il n'y avait aucun poste d'enseignantes au Québec.

Et oui, le taux de dénatalité commence à faire son effet, il y a aussi recrudescence des classes à division, plusieurs degrés ensemble, car manque d'enfants dans les écoles de campagne surtout.

On songe de plus à remplacer les professeurs par des cours assistés par ordinateurs, et un professeur pour surveiller plusieurs classes.

Et oui, la bonne éducation scolaire que l'on a reçue s'en va et nous ne reverrons jamais cela, vraiment dommage.

Bon mardi et bisous de ta p'tite cousine du Québec.

micheline a dit…

Rosie,
la baisse de la natalité: progrès ou déclin?
si les couples ont les moyens de limiter les naissances et le font, est-ce par égoïsme ou pour leur permettre de donner à leurs enfants une vie plus décente , une meilleure éducation , donner à la société des individus plus performants...La logique voudrait que ces enfants ne voient pas le nombre des professeurs rester stable pour un nombre d'enfants donné, mais plutôt augmenter , autrement dit:plutôt diminuer le nombre d'enfants par classe : ce serait ça le progrès.
à noter aussi que dans les grandes familles il y avait normalement un précepteur pour un ou deux enfants
Et que les vidéos et ordinateurs intègrent les classes: bravo! qu'ils assistent le prof, q'ils soient eux-même objet d'enseignement, bravo! mais qu'ils ne s'y substituent pas.
Autre chose: le bon enseignement que nous avons reçu : là aussi il faut le mettre en perspective: ma mère a quitté l'ecole à 9 ans parce qu'elle n'avait pas de chaussures valides pour y aller et aussi parce qu'il y avait les petits frères et soeurs à soigner à la maison ( aînée des filles dans une famille de 10 enfants )
et moi j'ai fait ma scolarité primaire dans une seule classe à tous les cours de 5 à 13 ans et maintenant ma petite fille est vacataire sans formation spécialisée,en classe de terminale dans un lycée privé
Autrefois le bon enseignement n'était pas pour tout le monde. L'enseignement s'est démocratisé: ce n'est pas une raison pour qu'on retourne en arrière sous prétexte qu'on peut faire des économies sur le budget de l'éducation mais c'est l'argent qui décide des intérêts de la nation avant d'autres valeurs .
je sais bien que tu es d'accord sur cela mais parfois on ne voit que d'un oeil comme lorsque l'on croit que notre bonheur ne dépend que de notre volonté et notre courage et qu'on s'en félicite au lieu de reconnaître la part de chance qui y a contribué.
Rien n'est tout noir ou tout blanc .