15.10.08

hier

Il faisait si doux hier
La lumière était si claire
Si doucement nostalgique dans l’air
Qu’il y flottait des vers

Délaissant des maisons la coutumière haleine
Je me suis promenée dans le petit chemin
Et j’ai trouvé la porte qu’avait poussée Verlaine.
Laissant venir à moi du passé le parfum.



Point de Velléda tout au fond du jardin
Ni de lys orgueilleux, de chaises de rotin
Mais le lacis des branches et des fleurs
En tonnelle secrète pour abriter les cœurs
Et des portes menaient vers bien d’autres jardins
Chantant la poésie, sans souci d’autres temps,.
Des jardins ouvriers, tout humides de suint,
Moutonnant de bleu clair sur des fonds d’or pimpant











Les choux et les asters y chantaient de concert
Le soleil pâlissant et le fruit de la terre.
Le temps était si doux la lumière si claire
Que m’en suis revenue allégée de ma peine


3 commentaires:

Brigetoun a dit…

un endroit de rêve - où je serais si bien !

vincent a dit…

Bonjour Micheline!
En voilà un jardin agréable!! Et des asters comme je les aime, perdus dans océan d'autres annuelles. Bonne journée.

Solange a dit…

De la belle poésie dans un jardin agréable, merci pour ce bon moment.