Voici la conclusion du texte écrit par FELIX il y a un siècle . Peut-être en reste-t-il quelque chose à glaner...et peut-être à nous questionner sur la pensée des hommes de bonne volonté.
Vers l’Idéal
Il est une opinion assez répandue,…. que la démocratie, pour réaliser je ne sais quelle égalité chimérique, établit un nivellement par en bas qui doit à la longue détruire toutes les supériorités et ne laisse subsister que la vulgaire et plate médiocrité. Si cela était, il faudrait s’empresser de renverser un régime aussi funeste, mais heureusement il n’en est rien. N’est-ce pas au contraire dans une démocratie que l’homme peut le plus facilement s’élever ? ….la société ne s’ingénie-t-elle pas à lui faciliter cette ascension, et est-t-il d’autres causes à son arrêt que celles qui viennent de lui-même ?ainsi la démocratie ne pratique pas cette fausse égalité qui, ne tenant compte de la diversité des individus, prétendrait les façonner tous sur un même et unique modèle….. la seule égalité passible, et la seule que nous désirons , est celle des droits, afin que nulle supériorité ne puisse se fonder sur le privilège et que les distinctions entre les hommes soient marqués seulement par leur valeur intellectuelle et morale » par leurs talents et leurs vertus » dit l’immortelle Déclaration .
On reproche encore à la démocratie de n’avoir pas d’idéal. Il n’est pas d’erreur plus profonde……..
N’est-ce pas plutôt en régime monarchique que la nation est privée d’idéal, courber le front, payer l’impôt et ne pas penser, telle est la condition du peuple : le despote n’aime pas qui examine et discute, et tout penseur est traité comme un ennemi; au contraire la Démocratie étant fondée sur la raison, recherche la lumière, la vérité, la justice, car c’est de quoi elle vit, et voilà justement son idéal.
Comment l’atteindre ? Par l’éducation dans la famille, à l’école, au régiment, par l’éducation qu’on se fait à soi-même et par celle qu’on reçoit des autres …..
Lorsque l’instituteur…..........................
Lorsque l’école primaire…....................
Lorsque l’officier….......................
Lorsque tout le monde, collectivités et individus….................
Lorsque l’ouvrier, mieux instruit de ses droits, ne voudra pas plus les laisser prescrire qu’il ne tentera d’empiéter sur ceux des autres,
Lorsque l’homme du peuple ne passera plus indifférent devant le spectacle de la nature ou devant les merveilles de l’art,
__ alors la Démocratie pourra jeter un regard complaisant sur le passé, pour juger du chemin parcouru, et elle pourra envisager l’avenir avec sérénité, sa cause étant désormais celle du vrai et du beau, qui sont éternels.
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