4.2.08

L'orthographe

Je m'aperçois que j'ai de plus en plus besoin d'ouvrir mon dictionnaire!!
Quelles sont donc les choses que commence à oublier la mémoire vieillissante??

Celles qui ont eu le plus de mal à s'intaller ?? . J'ai toujours eu du mal avec les doubles consonnes .. les sons homonymes..justifiés ou non .. et j'aurais volontiers opté, pour un peu plus de phonétisme à l'époque où c'était dans l'air du temps.
Je me souviens d'un Inspecteur d'Académie ouvrant sa conférence par: " ortografe" écrit en gros sur un tableau ... je crois que ça déchaînerait encore des passions!!! dans certaines sphères bien comme il faut . Bon pour dérider l'atmosphère voici un mes souvenirs des temps anciens

......je bénéficiais, je crois, d'un petit préjugé favorable parce que je passais pour une bonne élève,que mes chaussures étaient bien cirées, mon linge en bon état. A cause du trajet que j'avais à faire, je fus toujours dispensée de la corvée de petit bois ou de balayage que sollicitaient avec empressement celles qui avaient quelque chose à se faire pardonner! Je n'eus jamais non plus de ces punitions vexatoires comme la retenue au pain sec à midi ou la vraie fessée, sur le genou de la maîtresse, juppes retroussées. Mais de ces fessées publiques datent mes premières tensions érotiques...
....la rentrée de ma petite soeur fut un évènement important.....(elle 4 ans 1/2 moi 9 1/2)
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....j'étais toujours bonne élève, cependant commencèrent à se manifester quelques signaux d'alarme : j'avais du mal à retenir ces fichus départements avec leurs préfectures et sous préfectures et il s'avéra que je maîtrisais mal l'orthographe. Dans la plus ingénieuse des compositions françaises il y avait toujours un "moins un" pour l'orthographe. Non pour des fautes de grammaire ou de mots difficiles, mais par une sorte de perfidie, des lettres s'acharnaient à disparaître ou changer de place sans raison, des lettres sauteuses en somme, et plus je les pourchassais et plus elles se dérobaient. Je finis par concevoir contre moi-même, une sorte de désespoir haineux et impuissant qui me faisait pleurer de rage le soir dans mon lit. Cela devint dramatique quand je dus céder ma première place à une nouvelle venue qui me supplanta bientôt dans l'estime de "La Demoiselle"

4 commentaires:

tanette a dit…

Je frémis à l'idée de "la vraie fessée sur le genou de la maîtresse, jupes retroussées"....qu'en serait-il (de la maîtresse)si cette pratique existait encore...???
En ce qui concerne l'orthographe, je ne faisais pas beaucoup de fautes mais il m'arrive maintenant de douter très souvent....et d'avoir aussi recours au dictionnaire.

Rosie a dit…

Tu sais, ma belle, on a tous/toutes quelquefois des ratés au niveau de l'orthographe et je ne trouve pas cela bien grave.

Ah! la fessée, je n'ai pas connu cela, mais je plains bien celui ou celle qui aurait voulu me la donner.

J'aime bien lire tes souvenirs du passé, ma belle amie.

Bon mardi et bisous de ta p'tite cousine du Québec.

Brigetoun a dit…

ah la lutte pour la première place ! et quand on l'a perdue garder un plus joli sourire de la mademoiselle ou de "ma soeur" ! connu ! et l'orthographe aussi, sauf que là j'ai toujours été catastrophique et que cela m'a longtemps amusée (et m'amuse)

Solange a dit…

Les fautes ç'a toujours été et c'est encore ma hantise. La fessée je n'ai pas connue mais j'ai eu une religieuse qui nous frappait la tête sur le tableau si on ne faisait pas à son goût.