28.4.06

LE BON VIEUX TEMPS


Le bon vieux temps
Cette troisième photo illustre une autre étape dans le temps, elle date du 1er Mai 1941. C’était l’occupation et j’étais en pension chez l’habitant à Joigny où je terminais mes études après une interruption d’un an, en remplacement d’instituteur prisonnier.
Ce groupe est celui de mes amies d’alors. Je suis la 2ème en partant de la droite, tout de suite à côté de moi et baissant la tête , une amie de toujours depuis l’école primaire et malheureusement décédée prématurément à 67 ans. La seule et très aimée aussi, avec qui je suis restée en relation, est la deuxième en partant de la gauche, Marie Rose-Hingo, devenue M. Collinet, collaboratrice de son mari dans une petite entreprise de bonneterie à Troyes .Elle habite maintenant Estissac dans l’Aube : pas d’informatique ni même de téléphone entre nous que des lettres, ce qui devient rare. Et nous rattache au bon vieux temps !!.
Ce bon vieux temps qui n’était pas meilleur que celui d’aujourd’hui, même celui d’avant guerre !. C’est notre jeunesse d’alors qui nous le fait croire. On vivait différemment dit avec nostalgie, Isabelle, mais selon la loterie de la vie c’était très dur pour certains , plus doux pour d’autres.. Comme aujourd’hui !. Les servitudes étaient différentes (au fond des mines .déjà à la chaîne..ailleurs ou dans la misère au fond des campagnes ..)
Notre romantisme nous fait rêver d’ailleurs ou du temps où les chansons n’étaient pas pourtant pas toujours fleur bleue mais melo- dramatiques comme celle des roses blanches que nous rapporte André..
Le bon vieux temps c’est celui de notre jeunesse et encore à condition que les bonnes fées se soient penchées sur notre berceau.. Enfin c’est ce que je pense.

5 commentaires:

Anonyme a dit…

Je pense aussi tout à fait comme toi... comme souvent. Comme très souvent... Comme le plus souvent.
Enfin, comme presque toujours.
J'ai eu un neveu à Estissac... et une petit amie, il y plus de 5 ans. Et des amis, juste à côté, à Aix en Othe
Bises de week-end

Anonyme a dit…

Pardon : il faut lire 50...

Anonyme a dit…

coucou micheline... oh oui j'imagine que pendant cette période la vie n'était pas très rose.. que les temps étaient durs aussi et surtout pour ceux qui n'étaient pas du bon coté de la barrière.. mais je pense qu'à cette époque là... la famille était quelque chose de sacré.. De nos jours... on s'entraide si peu..
Je te souhaite un bon week-end et pleins de beaux brins de muguets.. gros bisous Isabelle

micheline a dit…

abença: oui avec un zéro supplé mentaire c'est mieux!

fripouille: désolée de te décevoir, il y avait aussi dans les familles des luttes, des secrets inavouables et même des crimes, c'est une question de proportions, de milieu , et on peut toujours trouver un contre exemple.
Gide(1869-1951) a écrit: " Familles je vous hais"
F.Mauriac:"Noeud de Vipères"
Bazin: "Vipère au poing" (1948)
Et le dernier sujet de réflexion à l' APA, était: "Noeud de vipères ou nid de colombes"
heureusement il reste des familles soudées qui restent des ramparts contre les adversités de toutes sortes mais la famille de nos jours se complexifie tellement que de nouveaux problèmes apparaissent
grosses bises fripouille et il reste les amis..et les parents quand même.

Anonyme a dit…

merci pour ton commentaire micheline... on a toujours tendance à idéaliser les époques que l'on ne connait pas... mais c'est surement parce que celle que nous vivons ne sont pas toujours faciles... Tu sais avant de créer mon blog et bien je n'avais pas d'ami(e)s..., juste mes parents et la famille de ma soeur... et j'avoue que depuis mon monde s'est un peu ouvert et cela me procure beaucoup de bons moments... Je te souhaite un bon dimanche... moi je vais voir mon petit Appollon avant qu'il ne parte en vacances en Ardèche avec les parents.. gros bisous Isabelle