Au fil des jours: consommer .. produire..

12.3.07

consommer .. produire..

ce qu'il reste d'une mandarine
quand on l'a mangée

ce qui grandit et luit

quand on a semé..ou planté..

feuille de streletzia ou oiseau de paradis, j'attends la fleur

4 commentaires:

Anonyme a dit…: mandarine dénudée et consommée ! Photo amusante.; 12 mars, 2007 23:37
Brigetoun a dit…: ouai pour moi je ne suis pas sure que la seconde photo correspondrait à une réalité. Pour la première : tu connais la différence entre une assiette rangée dans un placard et une assiette dans laquelle on a mangé la nourriture que l'on a préparé, et qu'ensuite on a lavée ?; 12 mars, 2007 23:45
micheline a dit…: brigetoun,
pour la devinette je donne ma langue au chat, ... la deuxième photo: que veux-tu dire???de l'artificiel ???non,non ,je vais faire la photo dans son pot, na!!; 13 mars, 2007 07:03
Anonyme a dit…: Bonjour Micheline,
La mandarine a de beaux restes !
L'autre plante a en effet des feuilles luisantes, mais que fait le plastique, sinon d'imiter ces jolies plantes !
Bisous et merci beaucoup de ta visite !
YVES; 15 mars, 2007 20:29

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L'ethnologue Claude Lévi-Strauss,âgé de 100ans est mort ce 1er nov 2009

citation
Lévi-Strauss évoque sans détour la vieillesse et déclare notamment : « [il y a] aujourd'hui pour moi un moi réel, qui n'est plus que le quart ou la moitié d'un homme, et un moi virtuel qui conserve encore une vive idée du tout. Le moi virtuel dresse un projet de livre, commence à en organiser les chapitres, et dit au moi réel : "C'est à toi de continuer." Et le moi réel, qui ne peut plus, dit au moi virtuel : "C'est ton affaire. C'est toi seul qui vois la totalité." Ma vie se déroule à présent dans ce dialogue très étrange[23]. »

Colloque sentimental

Paul VERLAINE (1844-1896)

Dans le vieux parc solitaire et glacé
Deux formes ont tout à l'heure passé.

Leurs yeux sont morts et leurs lèvres sont molles,
Et l'on entend à peine leurs paroles.

Dans le vieux parc solitaire et glacé
Deux spectres ont évoqué le passé.

- Te souvient-il de notre extase ancienne?
- Pourquoi voulez-vous donc qu'il m'en souvienne?

- Ton coeur bat-il toujours à mon seul nom?
Toujours vois-tu mon âme en rêve? - Non.

Ah ! les beaux jours de bonheur indicible
Où nous joignions nos bouches ! - C'est possible.

- Qu'il était bleu, le ciel, et grand, l'espoir !
- L'espoir a fui, vaincu, vers le ciel noir.