Au fil des jours: je reviens chez nous (version complétée)

16.11.08

je reviens chez nous (version complétée)

5 commentaires:

OMO-ERECTUS a dit…: Allooo? Y'a quelqu'un? Ah... Mais qui êtes-vous? J'ai mal à la tête. Vous n'auriez pas un verre d'eau? Votre visage, votre style. Tout est confus, mais j'ai ce sentiment de vous reconnaitre. Un an dans le coma, qu'ils m'ont dit.; 16 novembre, 2008 17:48
Brigetoun a dit…: sans coma j'aime bien croire vous connaître
- et j'aime bien ce que je viens de voir; 17 novembre, 2008 06:43
tanette a dit…: Une chanson que j'aime beaucoup. Je viens de passer quelques minutes agréables à la ré-entendre et à regarder ta vidéo. Merci; 17 novembre, 2008 11:42
vincent a dit…: merci Micheline de me rappeler cette chanson qui me rappelle mon adolescence.
Et cette voix!!!! c'est pas un jeunot de maintenant!!!!; 17 novembre, 2008 17:00
micheline a dit…: Chaque âme a son secret, la vie a son mystère
Une île morne et lente où plus rien n’est perçu.
Merci à qui vient fidèlement repousser la barrière
Et me faire des cadeaux sans demander reçu

Et pour celui qui revient d’outre tombe ici
Tous nos vœux.Offrons-lui donc un verre,
Car sur les sentiers de nos galères
Il reste fort à faire pour vivre sans souci; 17 novembre, 2008 17:23

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L'ethnologue Claude Lévi-Strauss,âgé de 100ans est mort ce 1er nov 2009

citation
Lévi-Strauss évoque sans détour la vieillesse et déclare notamment : « [il y a] aujourd'hui pour moi un moi réel, qui n'est plus que le quart ou la moitié d'un homme, et un moi virtuel qui conserve encore une vive idée du tout. Le moi virtuel dresse un projet de livre, commence à en organiser les chapitres, et dit au moi réel : "C'est à toi de continuer." Et le moi réel, qui ne peut plus, dit au moi virtuel : "C'est ton affaire. C'est toi seul qui vois la totalité." Ma vie se déroule à présent dans ce dialogue très étrange[23]. »

Colloque sentimental

Paul VERLAINE (1844-1896)

Dans le vieux parc solitaire et glacé
Deux formes ont tout à l'heure passé.

Leurs yeux sont morts et leurs lèvres sont molles,
Et l'on entend à peine leurs paroles.

Dans le vieux parc solitaire et glacé
Deux spectres ont évoqué le passé.

- Te souvient-il de notre extase ancienne?
- Pourquoi voulez-vous donc qu'il m'en souvienne?

- Ton coeur bat-il toujours à mon seul nom?
Toujours vois-tu mon âme en rêve? - Non.

Ah ! les beaux jours de bonheur indicible
Où nous joignions nos bouches ! - C'est possible.

- Qu'il était bleu, le ciel, et grand, l'espoir !
- L'espoir a fui, vaincu, vers le ciel noir.