Au fil des jours: petits bonheurs du matin

19.5.09

petits bonheurs du matin

Par ma fenêtre

et ce qui va s'ouvrir

contre le prunier

joyeux nuages

ce n'était pas le bordel partout

mais il reste à faire

9 commentaires:

vincent a dit…: pas le bordel partout?
Tu as pris la photos chez la voisine alors.
Tu lui as demandé à la voisine si tu pouvais photographier en direction de sa maison? Pas sûr!!!!
je dirai rien mais combien tu me donne?; 19 mai, 2009 14:47
Solange a dit…: C'est petits bonheurs là sont bien agréable. Bonne journée; 19 mai, 2009 15:38
jean-claude a dit…: La glorieuse lumière du matin.; 19 mai, 2009 16:31
Brigetoun a dit…: c'est leur saison, même moi j"en ai cinq en ce moment, moins glorieuses et sans relève prévisible, mais qui me tiennent compagnie; 19 mai, 2009 16:41
micheline a dit…: vincent
toujours le mot pour rire!!
et prêt à monétiser ton silence avec ça!Tu n'auras rien na!!
j'espère que tu n'iras pas vendaliser chez solange et chez brigetoun,et que la glorieuse lumière du matin te réjouisse.; 19 mai, 2009 16:58
Pralinette a dit…: Superbe saison que le printemps ! je me sens pousser des ailes... enfin presque :))
Bravo pour le rangement, efficace Micheline !
Je t'embrasse.; 19 mai, 2009 19:20
jean-claude a dit…: Pour accompagner ton café du petit matin!; 19 mai, 2009 23:54
micheline a dit…: mon petit café du matin:
merci pour la friandise!!
ça fait quand même un peu beaucoup,
j'en ai gardé pour demain; 20 mai, 2009 17:59
jean-claude a dit…: ...Bobigny-les-bains, en voiture SVP.; 22 mai, 2009 21:31

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L'ethnologue Claude Lévi-Strauss,âgé de 100ans est mort ce 1er nov 2009

citation
Lévi-Strauss évoque sans détour la vieillesse et déclare notamment : « [il y a] aujourd'hui pour moi un moi réel, qui n'est plus que le quart ou la moitié d'un homme, et un moi virtuel qui conserve encore une vive idée du tout. Le moi virtuel dresse un projet de livre, commence à en organiser les chapitres, et dit au moi réel : "C'est à toi de continuer." Et le moi réel, qui ne peut plus, dit au moi virtuel : "C'est ton affaire. C'est toi seul qui vois la totalité." Ma vie se déroule à présent dans ce dialogue très étrange[23]. »

Colloque sentimental

Paul VERLAINE (1844-1896)

Dans le vieux parc solitaire et glacé
Deux formes ont tout à l'heure passé.

Leurs yeux sont morts et leurs lèvres sont molles,
Et l'on entend à peine leurs paroles.

Dans le vieux parc solitaire et glacé
Deux spectres ont évoqué le passé.

- Te souvient-il de notre extase ancienne?
- Pourquoi voulez-vous donc qu'il m'en souvienne?

- Ton coeur bat-il toujours à mon seul nom?
Toujours vois-tu mon âme en rêve? - Non.

Ah ! les beaux jours de bonheur indicible
Où nous joignions nos bouches ! - C'est possible.

- Qu'il était bleu, le ciel, et grand, l'espoir !
- L'espoir a fui, vaincu, vers le ciel noir.