3.8.06

NOTE DE LECTURE

Pour qui aime les infinies nuances de sentiments, de rapports entre les êtres .

« J’ETAIS DERRIERE TOI » roman de NICOLAS FARGUES ( 03 2006)
EXTRAIT

« Parce que le bonheur, c’est une femme, non ? tu ne crois pas, toi ? » Heureux comme avec une femme », dit Rimbaud. Remarque c’est « sensation » qu’il s’appelle, son poème. C’est dire la part d’auto- persuasion qu’il faut pour identifier le bonheur à une femme……………………
Attends je vais être plus clair : le bonheur, pour moi, s’il fallait chercher à l’identifier, à le saisir sur le vif, c’est l’émotion absolue que je ressens lorsque j’écoute certaines chansons ou que le ciel a une couleur qui me plait particulièrement. A chaque fois que je ressens la nécessité de partager de tels moments pour mieux les matérialiser, c’est la pensée d’une femme idéale qui me vient à l’esprit. A chaque fois, je me dis qu’une inconnue quelque part, susceptible de ressentir ou de comprendre l a même sensation que moi au même moment, incarne ce bonheur. Mais je crois que le bonheur est comme cette sensation : il est immatériel, il n’existe pas……………t’es seul au monde de toute façon, et seul avec tes rêves. Mais si tu as la chance de rencontrer une femme qui, même si elle n’y est pour rien, t’a fait rêver et penser au bonheur pendant quelque temps, c’est déjà énorme. »

1 commentaire:

Anonyme a dit…

Très jolis mots ravigotants... une référence que je garde. merci et bonne journée !