L’éducation de la Démocratie.
Mémoire rédigé en vue du Concours ouvert par le journal « le Matin » ( 1907)
par Félix Mavet et dont je me prose de reproduire qq extraits (26 pages manuscrites rédigées 9 ans après le précédent programme de Morale)
2 ) têtes de chapitres
La question de l’éducation publique est toujours pendante.
« …il faut convenir que, depuis vingt-cinq ans, des évènements importants se sont produits dans notre vie intérieure, des idées novelles se sont fait jour, une évolution s’est accomplie, qui rendent nécessaire une organisation plus rationnelle de l’éducation publique »
Importance du rôle de l’éducateur
« …….Son rôle consiste- t-il seulement à transmettre des connaissances primaires, n’a-t-il pas à éveiller des consciences, à former des hommes ?.... »
Du choix des instituteurs
Que les programmes sont trop touffus
( priorité à donner à l’esprit de curiosité, plutôt qu’à la simple mémoire)
On devrait les simplifier
« …….à sept ans ? un peu lire, un peu écrire et compter ; mais ils aimeraient leur maître, c'est-à-dire l’école, ils sauraient de merveilleuses histoire et ils fraient de gentilles rédactions orales lorsqu’ils me conteraient ces histoires ……..avec une foule de qualités que nous nous étonnons de n’y plus trouver plus tard, après avoir mis tous nos soins à les étouffer……. » ( Les études proprement dites……seulement au cours élémentaire)
( cours moyen et certificat d’études primaires de dix à douze ou treize ans)
En résumé, les matières à inscrire au programme de l’école élémentaire doivent être seulement les suivantes :
Chant, égayant la monotonie et la sévérité de l’école
Jeux, auxquels on joindra le travail manuel et le dessin
Lecture écriture, langue histoire etc….. morale et instruction civique.(je résume)
Morale religieuse et morale laïque…( à suivre)…
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7 commentaires:
Bonjour Micheline
voilà un sujet que j'aime. Et j'espère ne pas cette fois te heurter.
A l'école communale on commençait toute journée par une leçon de morale, souvent argumentée par un cas concret et c'était une bonne chose. La prime leçon était le respect envers l'adulte et le salut à des personnes connues et il y en avait beaucoup dans un petit village. Ainsi sur le chemin de l'école, les gosses saluaient les personnes rencontrée dans la rue. On vivait ainsi dans un monde serin, où l'agressivité était absente, sinon refreinée.
Et puis avoue le, cette morale prenait le relai du catoche et l'individu n'avait en tête que de belles choses (ou presque).
C'était le bon temps!!!!
Tu peux me dire quand ça a disparu?
On est sur quelle planète?
candide
Que c'est sérieux par ici depuis quelques temps ...
Un petit bonsoir amical d'un vacancier sous un ciel gris souris.
candide,
je t'ai reconnu tout de suite, reconnu cette nostalgie (des vieux!!)du "bon vieux temps" devant laquelle je suis tout à fait circonspecte .On se dit encore bonjour dans mon coin quand on se rencontre dans la rue, même quand on ne se connait pas, oui, ici, maintenant( à quelques rares exceptions près comme dans le temps!!)
l'agressivité était absente mais tu rêves!!il y avait des langues de vipère des chicanes pour une borne mal placée , du poison dans une auge,des crimes ni plus ni moins qu'aujourd'hui seulement un peu moins spectaculaire..et aussi du bon voisinage, de l'entr'aide comme aujourd'hui
et à l'école parlons en , oui une leçon de morale (tous les matins?) en tout cas au moins 2 fois par semaine et tous les matins on commençait toujours par une chanson avant de s'asseoir à notre place, il n'empêche que j'ai aussi d'aures souvenirs : une élève retournée sur le genou de la maîtresse, jupes retroussées pour la magistrale fessée dont je garde le souvenir de mes premières et fortes tensions érotiques, la règle sur le bout des doigts , la gifle savamment préméditée après avoir fait enlever la paire de lun
ettes. ce n'était pas mieux c'était différent mais sans doute avec des moyens moins dangereux!
dis sincèrement voudrais-tu retourner là, sans ton superbe jardin,sans ton ordi, sans tout ce temps que tu as pour aller ailleurs,sans tes superbes photos ??? etc..
Petite Boussole,
tu as bien raison, je me laisse aller à papoter sur des problèmes qui nous dépassent.
jamais serons sages!!
"et pense à tout moment qu'elle fait aller la machine"!!!
La mouche du coche( La Fontaine)
enfin c'était un petit salut à mon grand oncle qui a fait de son mieux, je crois
bien amicalement aussi et courage pour la reprise . en attendant d'autres vacances!
salutaire - merci
Bonjour Micheline, tu n'as pas eu de mal à me trouver puis qu'il suffisait de cliquer. je ne me cachais même pas!
Pourquoi tant d'aigreur contre une époque qui a été l'époque du début des temps modernes?
Je n'aurais jamais pensé que tu aies mal vécu cette époque. Mais tu brosses là un tableau noir. ;o)
Tous les instits n'étaient pas tous des sauvages. Le dirlo de l'école communales, nous apprenait à faires des cabanes dans la forêt voisine, des mouches de pêches avec des plumes de coqs aux passionné du goujons.
En fait c'est plus tard dans une institution "privée" que j'ai reçu par surprise, la giffle la plus douloureuse et retentissante et surtout la plus injuste pour une parole dans les rangs, et encore, pas par un curé.
Je ne vois pas où va se nicher l'érotisme dans une règle au bout des doigts!!! excuses!
Je ne pensais surtout pas te faire partir à toute berzingue pour ces quelques mots de nostalgie.
C'est pourtant bien la nostalgie, non? La preuve tu en alimente ton blog.
Sans mon PC et sans photos? J'aurais fait des tableaux, un potager, de la pêche à la ligne, que sais-je encore.
Je te souhaite une bonne fin de week end.
Vincent, voir mon comment de mon billet suivant
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