Au fil des jours

20.3.05

Julie : un sourire pour tous 19 mars 05 (APA)

2 commentaires:

Julie Kertesz - me - moi - jk a dit…: Dans le photo que mon fils a fait de moi, je suis encore plus bouffie, c'est juste que je n'arrive pas à croire être comme cela et, en même temps cela m'effraie.

Je voudrai retrouver dans ton blog, la même Micheline que j'ai trouvé dans son Autobiographie : authentique, ouverte, non seulement un écrivain hors pair qui s'est évoquer un paysage, une scène et le faire revivre, mais disant ce qu'elle a sur le coeur. Peut être, avec le temps, tu le ferais, peut être jamais. Nous sommes tous contraints de ceux qui nous entourent et de nos propres craints. Je crains énormément mon voyage.; 21 mars, 2005 06:35
micheline a dit…: merci julie de tes commentaires
d'abord à propos de ta photo: je ne te trouve pas bouffie mais avec un visage plein bien plus agréable que s'il était ridé et la photo de ton profil reflète déjà cette plénitude sauf qu'elle est plus petite. ne crains rien à ce sujet ,sincèrement.
pour mes écrits passés non je ne suis pas encore prête ,j'ai parfois du mal à gérer le présent ma fatigue et la recherche de ce qui est encore possible,je voudrais mettre au point mes autres vérités mais queque chose aussi m'en empêche .... alors je vais chez les autres...et je me travestis un peu à travers contes et fictions .quand j'aurai fini Coralline j'ajouterai un commentaire de ce conte (est-ce nécéssaire?)
merci de ton aide et tolérance.
M; 21 mars, 2005 09:23

L'ethnologue Claude Lévi-Strauss,âgé de 100ans est mort ce 1er nov 2009

citation
Lévi-Strauss évoque sans détour la vieillesse et déclare notamment : « [il y a] aujourd'hui pour moi un moi réel, qui n'est plus que le quart ou la moitié d'un homme, et un moi virtuel qui conserve encore une vive idée du tout. Le moi virtuel dresse un projet de livre, commence à en organiser les chapitres, et dit au moi réel : "C'est à toi de continuer." Et le moi réel, qui ne peut plus, dit au moi virtuel : "C'est ton affaire. C'est toi seul qui vois la totalité." Ma vie se déroule à présent dans ce dialogue très étrange[23]. »

Colloque sentimental

Paul VERLAINE (1844-1896)

Dans le vieux parc solitaire et glacé
Deux formes ont tout à l'heure passé.

Leurs yeux sont morts et leurs lèvres sont molles,
Et l'on entend à peine leurs paroles.

Dans le vieux parc solitaire et glacé
Deux spectres ont évoqué le passé.

- Te souvient-il de notre extase ancienne?
- Pourquoi voulez-vous donc qu'il m'en souvienne?

- Ton coeur bat-il toujours à mon seul nom?
Toujours vois-tu mon âme en rêve? - Non.

Ah ! les beaux jours de bonheur indicible
Où nous joignions nos bouches ! - C'est possible.

- Qu'il était bleu, le ciel, et grand, l'espoir !
- L'espoir a fui, vaincu, vers le ciel noir.