Qu’enfin la trève est arrivée ?
Que tous ces morts ne le sont pas pour rien ?
Que ces maisons en poudre
Renaîtont de leurs cendres
Plus belles qu’avant ?
Et que l’on finira bien par comprendre,
Que faire des armes pour
N’avoir pas à s’en servir
Est bonne ruse de guerre
Et drapeau pour les gogos ?
« Je me souviens des jours anciens
Et je pleure ».
Voici le poème en entier
Chanson d'Automne (Verlaine)
LES sanglots longs
Des violons
De l'automne
Blessent mon coeur
D'une langueur
Monotone.
Tout suffocant
Et blême, quand
Sonne l'heure,
Je me souviens
Des jours anciens
Et je pleure;
Et je m'en vais
Au vent mauvais
Qui m'emporte
Deçà, delà,
Pareil à la
Feuille morte.
3 commentaires:
Il faut y croire, même si la nature humaine n'est pas vraiment toujours "humaine"...J'adore ce poème... j'ai pu le lire aussi lors de mon voyage épique en normandie... Bisous Micheline..
Bonjour
Je l'espère de tout mon coeur, c'est si fragile.
bises
Colette
Espérons que tout cela s'arrête, quel gâchis et pourquoi ? Il est très beau ce poème de Verlaine, je me le répète souvente dans ma tête. Amitiés.
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