Au fil des jours: Bougainvillée

22.10.05

Bougainvillée

Ma bougainvillée

est revenue à la vie

mais qu'en faire

pour cet hiver ?

2 commentaires:

Anonyme a dit…: J'apprends toujours quelque chose à te lire.
Tu m'as fais sortir mon dictionnaire. Je n'avais jamais entendu parler au féminin d'un bougainvillier, mon petit Larousse me confirme que l'on peut écrire "une bougainvillée", ou "un bougainvillier", au choix de qui l'écrit, ou de qui le dit...
Drôle de langue que la langue de France !
Content pour "lui" qu'"elle" se soit reprise. Une idée : si tu "le/la" desdendais dans le midi pour passer l'hiver...?; 24 octobre, 2005 08:59
micheline a dit…: ouais ! pan sur le bec !
j'ai changé le genre en douce, j'avais toujours dit un bougainviller puis prise de doute ouvert le dictionnaire , (un petit vieux à côté de moi) , que je rouvre de plus en plus!
pas de choix:nom féminin!!
j'ai donc pris note sans rien dire , heureusement que des esprits attentifs veillent et viennent me dire que la langue française s'assouplit. Merci.

as-tu lu la note de Pierre sur le langage SMS ?

mon "bougainvillier" dans le midi ? Mamounette me dit qu'elle ne peut pas les garder,il fait trop sec du côté de Marseille sans doute.; 24 octobre, 2005 09:59

L'ethnologue Claude Lévi-Strauss,âgé de 100ans est mort ce 1er nov 2009

citation
Lévi-Strauss évoque sans détour la vieillesse et déclare notamment : « [il y a] aujourd'hui pour moi un moi réel, qui n'est plus que le quart ou la moitié d'un homme, et un moi virtuel qui conserve encore une vive idée du tout. Le moi virtuel dresse un projet de livre, commence à en organiser les chapitres, et dit au moi réel : "C'est à toi de continuer." Et le moi réel, qui ne peut plus, dit au moi virtuel : "C'est ton affaire. C'est toi seul qui vois la totalité." Ma vie se déroule à présent dans ce dialogue très étrange[23]. »

Colloque sentimental

Paul VERLAINE (1844-1896)

Dans le vieux parc solitaire et glacé
Deux formes ont tout à l'heure passé.

Leurs yeux sont morts et leurs lèvres sont molles,
Et l'on entend à peine leurs paroles.

Dans le vieux parc solitaire et glacé
Deux spectres ont évoqué le passé.

- Te souvient-il de notre extase ancienne?
- Pourquoi voulez-vous donc qu'il m'en souvienne?

- Ton coeur bat-il toujours à mon seul nom?
Toujours vois-tu mon âme en rêve? - Non.

Ah ! les beaux jours de bonheur indicible
Où nous joignions nos bouches ! - C'est possible.

- Qu'il était bleu, le ciel, et grand, l'espoir !
- L'espoir a fui, vaincu, vers le ciel noir.