Je ne sais si je verrai ce film « Les trois enterrements » dont parle Mamounette, j'ai du mal à me bouger, il faut bien pourtant comme le dit Aben et regarder ce qui est positif.
mais ce matin j'ai envie de parodier cette phrase :
"l'espoir au coeur de l'homme vit de chestive pâture"
et ça devient :
la rancune au coeur de l'homme vit de préjugés tenaces
Là bas en Californie une aiguille s'enfonce pour délivrer la dose létale, après 25 ans de prison ....et conduite exemplaire!
Le commentateur à la radio a ajouté très discrètement:
"le gouverneur doit être réélu prochainement et dans cet état la population est pour la peine de mort à 60%, il fallait le dire"
mais on ne l'a pas redit 2 fois, dans les communiqués suivants
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7 commentaires:
Hélas les hommes ne sont pas des anges. Mais nos vibrations de coeur volent dans les airs et la VIE s'en nourrit. Les hommes ne seront jamais sages mais il y aura toujours des combattants à la contre-vérité, à l'horreur.
Bises d'espoir
Tu sais moi, au risque de choquer, je suis pour la peine de mort dans certains cas mais pas au bout de tant d'années et en plus il était apparemment vraiment repenti. C'est stupide
Gros bisous Micheline
Au fait, lol ça veut dire qu'on rit et
mdr : mort de rire
Zut je voulais pas être anonyme, j'ai mis Cléo
Patrick Henri aussi était repenti...
N'empêche que moi qui suis voisin de l'endroit de son crime, je reste toujours choqué, aujourd'hui, de l'usage que Badinter a fait de son talent...
Pour ton Californien, je ne me prononcerai pas. Entre le peuple que l'on qualifie de carnassier, le besoin pour l'élu d'avoir des élécteurs et la sagesse que l'on dit populaire, je me sais incompétent pour en juger.
Dis-donc, tu as de la visite en ce moment, j'aurai moins de scrupule à t'abandonner quelque temps...
Je t'embrasse.
"un peu moins de srupule" aussi une façon de me punir pour mes idées ? ça me fait un peu mal,
mais je persiste et signe :
à quoi sert de répondre à un crime par un crime?
ça sert d'exemple ? tu crois ?comme on prenait pendant la guerre quelques otages à fusiller pour l'exemple, pour faire peur.
je ne serai jamais pour ces méthodes
si on a eu tort de laisser sortir Patrick Henri sans précaution --et la suite l'a montré,-- le problème est là ,comme pour tous ceux qu'on lâche dans la nature après des temps de prison sans soins et sans précautions; et non de ne pas leur avoir appliqué la peine de mort, c'est trop facile .
et je voudrais bien que ce soit ceux qui condamnent qui exécutent eux même la sentence au lieu de le faire faire par un autre .
toujours pareil ce ne sont pas ceux qui déclarent la guerre qui la font .
je comprends fort bien qu'un père qui voit tuer ou violer son enfant abatte l'assassin immédiatement c'est tout à fait un réflexe compulsif instinctif et excusable; c'est pourquoi on a mis un verrou: "on ne se fait pas justice soi même!"
et je répète la phrase de Michel de l'Hôpital :
"Si la haine répond à la haine quand la haine finira-t-elle?"
Allez pars sans srupule même si je n'ai pas beaucoup d'autres visites!!
je t'embrasse.
PS j'ai vu hier le dressage des chiens méchants:sans aucune punition .
Loin de moi l'idée de punir pour des idées, et loin de moi l'idée de vouloir décider de qui a raison ou qui a tord. Ni même d'imaginer que je puisse en juger. Je persiste à dire que j'ai ressenti plus de douleur à la mort atroce d'un enfant, que de satisfaction humanitaire à l'acquitement d'un monstre.
Loin de moi l'idée d'une Loi du talion ou d'une Justice expéditive, je suis seulement plus sensible aux peines des victimes qu'aux remords des bourreaux.
Pour ce qui est du traitement du problême, je n'attendrais rien de bon d'un process basé sur la vengeance.
Ne crois pas que je suis pour la peine de mort.
Je ressens l'injustice d'être victimes plus que celle d'être assassin. C'est tout ce que je voulais dire...
Bises de Noël.
je vois bien qu'on est d'accord mais qu'on ne se parle pas bien.il y a 2 problèmes là dedans : la victime et le meurtrier.
crois-tu que je sois insensible à l'horreur de la mort atroce d'un enfant ?mais sera-t-elle diminuée, oblitérée quand on aura tué son assassin?. il y a un fait irrémédiable;l'enfant est mort.la douleur est là ineffaçable, ceci envahit le champ de ma conscience et je refuse de savoir autre chose, je ne peux pas statuer sur autre chose c'est évidemment un point de vue., ou plutôt de sensibilité.
mais le problème reste :celui du meurtrier et surtout la question de savoir si on peut le tuer à son tour et qui a le droit de décider de sa mort et à quoi cela peut servir. on est bien obligé d'avoir un point de vue là-dessus. je crois que la société pourrait trouver le moyen de se protéger autrement que par un acte barbare .
allez va voir mon petit conte..
je t'embrasse
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