DEFLEURAISON.
Mourantes doucement en inclinant leurs tiges
Les lourdes têtes pleuraient à pétales blancs
Je passais silencieuse en l’ombre de vertige
Immobile et complice de la mort à pas lents.
La voici. Voici ses doigts nerveux et impatients
Du blanc ! Eblouissement !
Douce pulpe si tendre et toute pénétrée,
De toute meurtrissure fait des éclairs tout blancs
Et c’était une ronde de pétales mourants
Mort ? Vie ? Joie ? Désespoir ? Sacrilège !
C’est fini. des tiges. Des feuilles.
Des pétales blancs et morts... Ouverts
Comme des yeux de folles. A terre ils sont gisant,
Blancs. Blancs à terre comme des dents
Ouvertes... qui crient.
M.M. Mai 1987.
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1 commentaire:
Superbement écrit.
Zed ♥
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