29.6.06

FLEUR DE CACTUS

 
Ce n'est pas d'hier que les hommes passent pour être volages!

Savez-vous comment , chez la grand-mère de ma voisine on appelait cette jolie fleur?

AMOUR D'HOMME.

Elle ne dure qu'un jour ...ensuite il ne reste que les épines! Posted by Picasa

28.6.06

en feuilletant le passé


mes deux enfants à l'âge de l'étonnement et....

du septicisme déjà?..

ON NE VOIT PAS LE TEMPS PASSER

Jean Ferrat

On ne voit pas le temps passer
Paroles et Musique: Jean Ferrat 1965 "Jean Ferrat - Vol.1 (1999)"
________________________________________

On se marie tôt à vingt ans
Et l'on n'attend pas des années
Pour faire trois ou quatre enfants
Qui vous occupent vos journées
Entre les courses la vaisselle
Entre ménage et déjeuner
Le monde peut battre de l'aile
On n'a pas le temps d'y penser

Faut-il pleurer, faut-il en rire
Fait-elle envie ou bien pitié
Je n'ai pas le cœur à le dire
On ne voit pas le temps passer

Une odeur de café qui fume
Et voilà tout son univers
Les enfants jouent, le mari fume
Les jours s'écoulent à l'envers
A peine voit-on ses enfants naître
Qu'il faut déjà les embrasser
Et l'on n'étend plus aux fenêtres
Qu'une jeunesse à repasser

Faut-il pleurer, faut-il en rire
Fait-elle envie ou bien pitié
Je n'ai pas le cœur à le dire
On ne voit pas le temps passer

Elle n'a vu dans les dimanches
Qu'un costume frais repassé
Quelques fleurs ou bien quelques branches
Décorant la salle à manger
Quand toute une vie se résume
En millions de pas dérisoires
Prise comme marteau et enclume
Entre une table et une armoire

Faut-il pleurer, faut-il en rire
Fait-elle envie ou bien pitié
Je n'ai pas le cœur à le dire
On ne voit pas le temps passer

27.6.06

HISTOIRE VRAIE

J’étais, il y a quelques jours, dans la salle d’attente du dispensaire médical, attendant mon tour .
Une jolie petite personne arrive et vient à moi avec un grand sourire :
« Me .L….. ! mon ancien professeur de français ! nous nous reconnaissons, nous nous embrassons . Mais c’est le prénom de sa sœur qui me vient aux lèvres .
-Déjà en classe vous m’appeliez souvent J...au lieu de V....
Pourquoi ? je ne m’en souviens pas. Elle, elle se souvient.
Et je les revois toutes les deux, elle, petite pin up à la mode, toute frétillante de vie, sa sœur à une table derrière elle, un peu effacée visage ingrat, de deux ans son aînée mais dans la même classe de 3ème.
-
Elle raconte : « j’aimais bien vos cours on ne s’ennuyait jamais, mais un jour j’ai eu un gros chagrin : vous m’avez dit :
-V.... tu es habillée comme une gravure de mode non comme une élève.
En effet je la revois, les hautes cuissardes noires montant jusqu’au genou, la mini jupe au ras des fesses !! Sûre d’elle, vaguement aguicheuses. Je l’aimais bien pourtant cette petite, vive et intelligente et j’étais tolérante en fait de tenue mais j’avais dû flairer comme un danger.

Aujourd’hui, nous retrouvons comme deux amies qui se seraient perdues de vue depuis longtemps, elle raconte, elle raconte…
-Ma vie n’a pas été drôle je me suis retrouvée enceinte à 17 ans. Le père de mon enfant m’a abandonnée, ma grand’mère ne voulait plus me voir. J’ai eu beaucoup de problèmes avec ma fille qui rejoignit son père dans la drogue puis j’ai rencontré quelqu’un avec qui ai eu un petit garçon. Au bout de 20 ans de vie commune mon mari s’est entiché d’une très jeune et jolie fille et m’a quittée.. .Ce fut vraiment très dur.
-Et J.... ta sœur, qu’est-elle devenue ?
-Elle a beaucoup travaillé avec sérieux et constance, elle est maintenant directrice d’école. Moi j’ai raté ma vie.
Maintenant, j’ai retrouvé un compagnon mais ..

C’était mon tour d’aller chez le médecin.

Ce matin
Je rouvre « La touche étoile » de Benoîte Groult. Je relis ce croquis :
(deux jeunes mères, dans un magasin) « y pénètrent avec quatre moutards d’une dizaine d’années dont une petite femelle déguisée en organe sexuel à pattes : jupette noire moulant ses petites fesses bombées, bas de dentelle noire, sandales compensées et chandail à trou trou dégageant une épaule. Prépute comme on dit prédélinquant. Pauvre petite Barbie installée dans le rôle de celle qui se fera violer un jour prochain dans le café des Jules ! A quoi pensent les mères, poussant elles-mêmes leurs filles dans le piège ? »

Non, elles ne sont pas toutes comme cela… !!!

Ce n’était qu’une caricature humoristique ???

26.6.06

D' arbres fruitiers en ...petite rétrospective...

En 1957 j’étais nommée à Bobigny pour suivre mon mari muté depuis Strasbourg à la gare de l’Est. Point de logement. Une petite chambre à Paris sans aucun confort. Notre fille de 4 ans chez mes parents en Haute Marne. Début 58 un coup de téléphone à mon directeur : une maison est à vendre rue pasteur. Extérieurs pas tout à fait terminés.. 5 M d’anciens francs….que nous n’avons pas.
En gros, nous : une unité ; le vendeur : une unité de crédit sur un an ; ma marraine : une unité prêtée ; mes parents : une unité ; emprunt Sncf : une unité. Pourvu qu’il ne nous arrive rien !
Et voilà nous sommes restés là, dans ce petit territoire qui est le nôtre depuis 1958 qui est aussi l’année de naissance de notre fils.

Le cerisier : 2 ou 3 pousses mises en jauge contre un mur de séparation à notre arrivée. Depuis une cinquantaine d'années elles se sont accrochées à la vie ..

Le prunier récupéré à grand mal de l’autre côté d’un autre mur qu’un ancien voisin avait construit sur notre parcelle. Mais les choses ont fini par s’arranger avec un nouvel occupant

Les pêchers au petit bonheur la chance ! nés d’un noyau jeté au hasard ils ont donné des surprises de pêches de vigne ou de vraies nectarines sans s’attarder bien longtemps .

L’abricotier est une adoption récente et il fait des caprices comme vous avez vu
Voilà vous savez tout.

un mur devenu un lien


mais notre voisin a déménagé il y a 2 ans et le mur a repris sa fonction sans problème

cerisier et prunier

 
des 3 tiges mises en jauge il y a plus de 40 ans il ne reste que 2 jumeaux contre le mur , dont l'un me dispute le passage conduisant au garage.
 
voici le tronc du prunier et sa petite bande de terre récupérée en déplaçant le mur comme c'était notre droit. Posted by Picasa

24.6.06

L'été: une promesse de fruits

 
notre abricotier s'est bien guéri : beaucoup de feuilles mais seulement une dizaine de fruits.
 
un peu moins en avance les petites pêches n'ont pas souffert.

le croiriez-vous, sur notre parcelle de 275 m2 nous avons la maison, un cerisier, un abricotier, 2 pêchers, un prunier, 2 ou 3 framboisiers et ... Posted by Picasa

Les fleurs de l'été

 

les pois de senteur
 
  Posted by Picasa

les fleurs de l'été

 les roses trémières.
chaque année la surprise d'une couleur nouvelle :

quel grain de pollen fit cette blancheur inattendue?
 

ce rose est plus courant
 

que l'ombre te protège Posted by Picasa

23.6.06

Emménagement à la cloche de bois; mon automne 1944. je suis nommée à Brienne Le Château.


Mais tout d’abord que je vous parle de mon installation matérielle. J’arrive en camion cette fois et devinez ce qui m’attend ? Un logement de fonction superbe : quatre pièces au deuxième étage du bâtiment scolaire, larges baies vitrées, petit coin cuisine entièrement carrelé, W-C. etc. On y accède par une superbe loggia à colonnes. Un luxe inimaginable qui me laisse pantoise. Un peu vide tout de même ! Qu’à cela ne tienne ! Sous le préau, en bas, sont entassés toutes sortes de surplus - de rapines? - abandonnés par les Allemands. Des tables, de bonnes armoires de bois blanc en fort bon état ma foi, des chaises, et même sommiers et matelas tout beaux, tout propres. Qu’auriez-vous fait à ma place ? Peut-être en ai-je vaguement parlé au directeur, mais je me vois traînant tout le nécessaire pour meubler deux pièces - sans l’aide de personne - le soir à la tombée de la nuit avec comme une vague et mauvaise conscience doublée d’un plaisir parfait. Reste ma petite cuisinière de tôle des Maupas. Elle est là aussi, arrivée de Moussey, par le camion ? Sans doute. Toujours est-il que son four est bien là pour accueillir mes pieds toujours gelés.
L’autre, la belle, en fonte émaillée aubergine que je me suis achetée à Viéville, ma première année d’enseignement, elle est à Marault chez mes parents, bien trop lourde et fragile pour être transportée.

20.6.06

En relisant des souvenirs personnels de la libération:mon été 1944)

La France bourdonne d’avions, grouille de F.F.I. fiévreux, de parachutistes égarés. Nos libérateurs pilonnent approximativement les nœuds stratégiques, les bastions ferroviaires avec leurs décors humains, harcelant l’ennemi qui fuit.
Nous rentrons seulement à la maison quand passent, devant la porte, les trains de soldats vert de gris, l’arme à la bretelle, tristes, résignés et sournois. On regagne les caves et les fossés quand vrombissent sur nos têtes nos amis parfois mal informés, quand s’installe un peu trop près de la maison, le fusil mitrailleur des F.F.I... On a déniché et teint de grands morceaux de draps usagés pour en faire des drapeaux que l’on sort ou cache au gré des événements.
Ce ne sera pas trop long. Paris est libéré. Les troupes passent au large de nos petites campagnes, seule la folie des hommes s’insinue encore dans les moindres chaumières. Non pas la grande, logique horreur des Oradour-sur-Glane, des Mont-Valérien, mais la toute petite et insignifiante méchanceté des vengeances ordinaires. La petite couturière de Bologne porte un foulard sur la tête, et bien d’autres ! Les tondues, on les guette, on les montre du doigt. Le vrai ou le faux. La suspicion avec la certitude. Le rire clair d’une fille, avec le marché noir du père, tout convient pour le déshonneur.
Il est parti l’officier allemand qui venait parfois à la maison en vous saluant avec politesse.
Il s’asseyait un peu, montrait des photos de sa femme.
Le fusil de chasse de papa dormait, bien enveloppé de journaux, sous la paille des cabanes à lapins depuis qu’on avait réquisitionné toutes les armes. Pas question de le sortir pour accompagner ce paisible occupant pour une vadrouille dans les bois. Un petit brin de conduite coupable et clandestine pourtant. Dans le brouillard léger du matin deux oreilles noires, droites, filent. Pan ! Nous voilà complices du même meurtre.

Maman fait cuire le lièvre avec de l’ail et de la crème acide, bien mijoté comme elle sait le faire. Nous partageons ce délicieux repas avec l’Allemand :
Tout comme ma femme, dit-t-il en se léchant les doigts.
Grosse malheur la guerre !

Où s’en est-il allé ce doux vainqueur dans le bruit des armes et ………"le silence de la mer" ?

NOTES:LA GUERRE 1939- 1945 LA LIBERATION DE LA FRANCE

6 juin 1944 le débarquement des alliés en Normandie
25 août 1944 libération de Paris
30 avril 1945 : Hitler se suicide
8 mai 1945 : capitulation de l’Allemagne. la FRANCE EST LIBEREE
FFI: Forces Françaises de l'Intérieur
"LE SILENCE DE la MER" roman( VERCORS)

19.6.06

fleurs..fleurs..en mélange


non conv fleurs
Vidéo envoyée par coralline
pêle mêle,les roses, les narcisses, le delphinium en bleu, un géranium robert tout menu, le désespoir du peintre ( le rose de ces toute petites fleurs sur leurs tiges élancées est insaisissable) quelques oeillets mignardises...... une petite touffe de lotier.
Les avez-vous reconnus?

18.6.06

Quel avenir pour l'humanité ?.

chronique du malheur annoncé:
40 morts hier à Bagdad

chronique de la vie civilisée:
ma petite voisine si gentille et si vive d'esprit m'annonce qu'elle vient de neutraliser (à l'étranger) 1000 mètres carré de pelouse avec du désherbant parce qu'elle a peur des bestioles et sans doute aussi parce que c'est du travail de tondre ..ainsi c'est propre ..c'était hier aussi et depuis je ne peux retirer cette vision de ma tête ..

la propreté n'est pas toujours dans ce qu'on voit!
ça me rappelle un mot de ma mère pour fustiger l'apparence: "coquette sale"

promenade du matin, le mal


et pourtant que la nature est belle!

arbre martyrisé

arbre blessé à mort par des chiens que l'on entraine à l'attaque!!!

promenade du matin: le bien


dès la porte les fleurs vous accueillent

et dans la cour un petit banc pour vous reposer

et dans le potager une promesse de nourriture succulente

14.6.06

fleurs comestibles (dammartin: Seine et Marne)


Rose ancienne dite de Provins, très parfumée. Comestibles,les pétales peuvent être utilisés en décoration dans des salades ou autre plat ; en infusion ou même en confiture.

le lotier corniculé
Plante vivace des prairies et bois clairs de 0,15 à 0,30 m dont on utilise la fleur.

Le lotier corniculé est un sédatif nerveux pour les cas de dépression, nervosisme, palpitations, troubles du sommeil.


En infusion une cuillère à soupe par tasse d'eau bouillante ; 2 tasses par jour.

quelques fleurs

 
le lotier est une plante tout à fait sauvage, de la famille des papillonnacées,( rectification orth. papilionacées) très nutritive pour les lapins et autres herbivores
 
rose ancienne dite de Provins , très parfumée Posted by Picasa

13.6.06

le bonheur de l'enfance


la découverte des livres

pour les tout petits depuis ma seine et marne

« Chat gris
Mon tout petit chat gris
Tu as pour t’amuser
Un bouchon et une ficelle
Tu as du lait sucré dans ton écuelle
Que te manque-t-il pour être heureux

Et chat gris
En soupirant répondit
Je voudrais être comme ces enfants
Qui vont à l’école gaiement
Qui sont si sages si beaux
Et qui lisent sur les tableaux »

Citation extraite de
« LE MIROIR DE MA MERE »
Marthe et Philippe Delerm ( 2005)

12.6.06

comment guérir de tous nos maux?

Irène se transporte à grands frais en Epidaure, voit Esculape dans son temple, et le consulte sur tous ses maux. D'abord elle se plaint qu'elle est lasse et recrue de fatigue; et le dieu prononce que cela lui arrive par la longueur du chemin qu'elle vient de faire. Elle dit qu'elle est le soir sans appétit; l'oracle lui ordonne de dîner peu. Elle ajoute qu'elle est sujette à des insomnies; et il lui prescrit de n'être au lit que pendant la nuit. Elle lui demande pourquoi elle devient pesante, et quel remède; l'oracle répond qu'elle doit se lever avant midi, et quelquefois se servir de ses jambes pour marcher. Elle lui déclare que le vin lui est nuisible: l'oracle lui dit de boire de l'eau; qu'elle a des indigestions: et il ajoute qu'elle fasse diète. "Ma vue s'affaiblit, dit Irène. - Prenez des lunettes, dit Esculape. - Je m'affaiblis moi-même, continue-t-elle, et je ne suis ni si forte ni si saine que j'ai été. - C'est, dit le dieu, que vous vieillissez. - Mais que moyen de guérir de cette langueur? - Le plus court, Irène, c'est de mourir, comme ont fait votre mère et votre aïeule.

La Bruyère ( LES CARACTERES.)

10.6.06

les tâches matérielles( journée d'hier)

 
qui a fait l'ourlet de pantalon du fils?
elle
 
qui sait encore faire le point de chausson?
elle.
 
qui a cueilli les cerises?
lui
qui les a dénoyautées?
lui.
qui les a mises en conserve dans un sirop léger?
elle .
qui a fait la vaisselle ce matin, à 6 heures?
elle.
qui va la ranger quand il sera réveillé?
lui.
et qui va blogger?
elle.
et qui va faire les comptes?
lui.
liste inachevée........ Posted by Picasa

8.6.06

Il nous en restera un peu?

 

On leur a demandé de partager, à tous ces voleurs ailés; à eux le haut de l'arbre, à nous quelques basses branches protégées par un petit filet.
  ce sont des Montmorency, pas encore tout à fait mûres, les spéciales pour conserve à l'eau de vie, et les meilleures aussi pour les clafoutis et les confitures.Les autres pour la bonne bouche! quand il en reste . Sur l'arbre du voisin plus que des queues et des noyaux!! Posted by Picasa

7.6.06

Revenir à la maison!!

Heureux qui, comme Ulysse, a fait un beau voyage,
Ou comme cestuy-là qui conquit la toison,
Et puis est retourné, plein d’usage et raison,
Vivre entre ses parents le reste de son âge!

Quand reverrai-je, hélas, de mon petit village
Fumer la cheminée, et en quelle saison
Reverrai-je le clos de ma pauvre maison,
Qui m’est une province, et beaucoup davantage?

Plus me plaît le séjour qu’ont bâti mes aïeux,
Que des palais Romains le front audacieux,
Plus que le marbre dur me plaît l’ardoise fine:

Plus mon Loire gaulois, que le Tibre latin,
Plus mon petit Liré, que le mont Palatin,
Et plus que l’air marin la doulceur angevine.

from Les Regrets - Joachim DuBellay

6.6.06

Lyon: quartiers nobles; le nord et le centre



Détail de la façade du Musée




la place Bellecour vue à travers la vitre du car, en allant au musée.

Lyon : 2 clichés


le Centre International de Séjour de lyon( CISL) où nous étions hébergés,Bd des Etats Unis, ( direction les Minguettes)

Avec sa permission, le portrait d'un éminent prof à l'IFM (institut de formation des maîtres)de Lyon.: Hugues LETHIERRY.
Il est l'auteur de nombreux ouvrages notamment sur le rôle de l'humour en éducation. Il a animé une table ronde lors de ces journées de l'autobiographie.

5.6.06

les journées de l'APA à LYON

dernier au revoir

Bien rentrée hier soir avec comme toujours au retour de ces rencontres, l’esprit revigoré par des échanges d’une grande richesse et diversité et plus encore peut-être le cœur réchauffé par des contacts toujours chaleureux voire affectueux.

Ceci dit, je suis aujourd’hui très fatiguée ,fatiguée et sans sève pour pouvoir vous communiquer les instants les plus privilégiés que j’ai vécus mais aussi les instants où j’ai souffert de ne pouvoir tout absorber, ne pouvoir entendre par exemple, la voix prenante de l’actrice interprétant « Lambeaux » de Charles Juliet parce qu’elle était presque un chuchotement confidentiel inaudible pour beaucoup d’oreilles vieillissantes mais ausssi parce que je ne suis pas du soir et que la matinée m’avait exalté l’esprit, l’après midi , saturé le corps lors de nos déambulations au musée pourtant accompagnées d’ une guide passionnée et compétente à la jolie voix jeune de soprano !

Enfin je revenais sagement très satisfaite, lorsque, en arrivant je m’aperçus que j’avais perdu,( ?) ou qu’on m’avait dérobé mon porte carte contenant mes papiers importants (permis de conduire, carte d’identité, carte Sncf de transport …(situés dans une pochette en bandouillière….à l’épaule ou au cou !!
Impossible de savoir où, comment …vous imaginez le petit coup de pompe !! cet après midi démarche au commissariat .. où « quelqu’un » n’est pas arrivé à faire la différence entre Lyon et gare de Lyon !!! après plus d’une heure de difficile mise au point, j’ai ce qu’il faut pour faire refaire mes papiers à moins que saint Antoine n’ait veillé sur eux !!

Excusez ce petit rapport succinct, ça ira mieux demain.
Amitiés à tous.micheline

1.6.06

je vais demain à Lyon pour assister aux journées pour l'autobiographie (APA)

Elle auront lieu les 2,3 et 4 juin 2006 dont vous pouvez avoir le détail sur le site:http://sitapa.free.fr

Par ailleurs voici un aperçu des actualités , pour qui aurait l'opportunité et le désir de participer à d'autres rencontres

Actualités autour de l'Autobiographie

Du 29 mai au 1 Juin diffusion par la Radio Suisse Romande d'une série d'émission autour du dernier livre de Philippe Lejeune "Journal Intime: Histoire et anthologie" chaine 2, émission "entre les lignes", diffusion à 11h et 19h: voir le détail de la programmation ou écouter en ligne

Du 2 au 4 Juin 2006: Lyon Les Journées de l'autobiographie 2006 sur le thème de l'autoportrait, voir programme et horaires

Jeudi 8 Juin de 18h à 20h permanence d'accueil de l'APA la Bibliothèque Faidherbe 18-20 Rue Faidherbe 75011, (salle de travail, 5° étage par l'ascenseur )

Samedi 17 Juin 10h : Matinée du journal organisée par l'APA. Gilles Alvarez et françoise Simonet Tenant s'entretiendront avec Jean Benoit Puech. Maison des écrivains 53 rue de Verneuil , accès gratuit mais réservation par téléphone au 01 49 54 68 80

Jusqu'au 3 septembre : Jeu de Paume, site Concorde, Rétrospective Cindy Shermann: Trente années de photographies d'une artiste qui questionne de façon originale l'art et la société à travers la mise en scène de sa propre image déguisée ou détournée. voir le site de l'exposition

dans le journal "La Faute à Rousseau une rubrique est consacrée aux blogs "
( vous pouvez la lire sur le site ci- dessus et en particulier un note sur "CHERS PARENTS" de ABEN et "DE l'ALGERIE A LA FRANCE, MON HISTOIRE" de KOUÏDER

Le pays mystérieux des rêves

Mon rêve de la nuit.
C’est la première fois que je rêve des bloggers

Nous sommes dans une grande assemblée indéterminée et disperséee dans des espaces indéterminés . Tout à coup quelqu’un me fait savoir qu’on m’appelle au téléphone je suis très étonnée mais me précipite vers un autre endroit en contre bas, en dévalant un escalier, je tiens un foulard à la main qui s’accroche dans la rampe , je ne peux le dégager qu’en le déchirant .

En bas sont des bloggers, j’arrive vers une table assez grande sur laquelle une nappe est recouverte d’une couche de chocolat en poudre . Le but du jeu est d’en prendre avec la bouche. On voit la trace de ceux qui s’y sont déjà essayés .

je regarde tout autour : 7 ou 8 personnes aux silhouettes vagues . Quelqu’un arrive un homme grand et charpenté que dans mon rêve je connais mais maintenant non .Il me dit un bonjour affectueux et je m’aperçois que je lui dépose un baiser furtif sur les lèvres , suivi d’un étonnement un peu confus comme si je m’étais trompée .

.Sur ma gauche, assis, j’aperçois un blogger que je connais sans l’avoir jamais rencontré . Il me surprend un peu, jeune plutôt de petite stature il a le type nord africain, ses cheveux sont longs mal soignés son visage un peu barbu . Un peu après je le vois en train de découper ou plutôt déchirer un gros morceau de viande rouge qu’il tient entre ses mains…et qu’il partage en parts égales.
Fin de la sécance..