Au fil des jours: le temps des cerises

15.5.07

le temps des cerises

il a eu peur ,le merle moqueur

aussitôt qu'il a aperçu mon objectif, il a fui, c'est intelligent un merle
nous en laissera-t-il un peu?

6 commentaires:

vincent a dit…: Salut Micheline!!!
Heureusement que tu étais à ta fenêtre!!!
il t'aurait tout bouffé, cet oiseau de bonne augure.
Et toi la santé ça va?; 15 mai, 2007 18:59
Anonyme a dit…: Déjà mûres tes cerises ?
Pour que le merle t'en laisse un peu, instaurer un système de flash qui se déclenche régulièrement parce que quand même tu ne vas pas passer 24h à la fenêtre avec ton APN ! :-))
Je t'embrasse.; 15 mai, 2007 20:34
tanette a dit…: Apparemment il y en a beaucoup, j'espère qu'il t'en laissera au moins une assiettée.......; 15 mai, 2007 22:44
Anonyme a dit…: ...et dire que je suis bien loin des miennes ! Ils doivent s'en payer dans notre verger...
Vivement le retour.; 16 mai, 2007 09:24
Brigetoun a dit…: à lui de le décider, parce que c'est moqueur et intelligent un merle, mais aussi tenace.
Te voilà pourvoyeuse; 16 mai, 2007 11:25
micheline a dit…: non je ne reste pas à la fenêtre ,je voulais juste la carte d'identité de ce malotru !!
quant aux cerises elles sont à peine mûrissantes.D'habitude on partage, celles du haut pour les oiseaux et celles du bas protégées par un filet pour nous.
ça y est on a mis le filet .. et merci de tout conseil utiles...et gentilles commisérations..; 16 mai, 2007 11:28

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L'ethnologue Claude Lévi-Strauss,âgé de 100ans est mort ce 1er nov 2009

citation
Lévi-Strauss évoque sans détour la vieillesse et déclare notamment : « [il y a] aujourd'hui pour moi un moi réel, qui n'est plus que le quart ou la moitié d'un homme, et un moi virtuel qui conserve encore une vive idée du tout. Le moi virtuel dresse un projet de livre, commence à en organiser les chapitres, et dit au moi réel : "C'est à toi de continuer." Et le moi réel, qui ne peut plus, dit au moi virtuel : "C'est ton affaire. C'est toi seul qui vois la totalité." Ma vie se déroule à présent dans ce dialogue très étrange[23]. »

Colloque sentimental

Paul VERLAINE (1844-1896)

Dans le vieux parc solitaire et glacé
Deux formes ont tout à l'heure passé.

Leurs yeux sont morts et leurs lèvres sont molles,
Et l'on entend à peine leurs paroles.

Dans le vieux parc solitaire et glacé
Deux spectres ont évoqué le passé.

- Te souvient-il de notre extase ancienne?
- Pourquoi voulez-vous donc qu'il m'en souvienne?

- Ton coeur bat-il toujours à mon seul nom?
Toujours vois-tu mon âme en rêve? - Non.

Ah ! les beaux jours de bonheur indicible
Où nous joignions nos bouches ! - C'est possible.

- Qu'il était bleu, le ciel, et grand, l'espoir !
- L'espoir a fui, vaincu, vers le ciel noir.