20.11.05

Le pressoir à cidre


On peut voir ici en bas le bac où on déverse les pommes, où elles sont lavées et où la chaîne à godets les puise pour aller les faire moudre puis les presser.

Le jus qui sécoule à gauche peut être stérilisé tout de suite et conservé :c'est le pur jus sans alcool que je donne à boire aux enfants( voir ci-dessous : chauffé à 80 degrés, versé dans des bouteilles à vis immédiatement. Il se conserve des années. Cette recette m'avait été indiquée par une vigneronne pour le jus de raisin .On peut ainsi conserver tout autre jus de fruit sans aucun autre additif .
Le jus mis à fermenter puis mis en bouteille donnera le cidre pour adulte :3,4,ou 5 degrés selon le temps de fermentation et la quantité de sucre contenue dans les pommes.

PS mon image n'est pas belle , j'ai dû reprendre une photo sur mon écran d'ordinateur!

2 commentaires:

Anonyme a dit…

Ca fait quelques jours que je ne suis passé qu'en coup de vent. Excuse-moi, c'est toujours un régal de s'attarder sur tes notes, tant pour l'écriture que pour les sujets dont tu parles, mais le temps passe à les lire... et c'est déjà l'heure de repartir.
Chez nous aussi on faisait le cidre. On fauchait sous les arbres avant que trop de pommes tombent, puis on les entassait au pied du tronc au fur et à mesure que le reste tombait.
Jusqu'au jour où on les mettait en sacs pour aller au pressoir. Ca prenait la journée. On pressait sans pré-laver. Du sac au broyeur puis du broyeur au pressoir. C'était un pressoir à l'ancienne, sans moteur pour presser. Tout se faisait à la force des poignets. Un homme au début, deux costauds pour finir... J'étais gamin, j'aidais, je trempais souvent la timbale dans le jus...:
"Attention à la courante..." me taquinaient les hommes...
On faisait aussi notre vin. Mais sans presser le raisin. Il macèrait dans des cuves ouvertes, recouvertes de bâches pour maintenir la montée en température jusqu'à ce que le jus "bout" et se transforme en vin. On avait mis un robinet au bas des cuves... Après le premier jus, qu'on mettait en bouteilles, on ajoutait du sucre sur les marcs, et on versait de l'eau. Une deuxième fermentation (interdite), nous fournissait presque autant de piquette que ce que nous avions déjà eu de premiuer jus...

micheline a dit…

t'étais gamin c'était un peu après 40..quelque 40 ans avant mon premier témoignage les choses changent ..et mon mari qui vient de lire le tien dit oui c'était bien ça! un superbe cliché d'un autrefois que tu fais aussi!
moi à l'époque(? je perds un peu dns le temps!) j'ai un souvenir d'une autre piquette: la fresnette!
longtemps encore après la guerre mon père faisait une sorte d'infusion avec un mélange à base de feuilles de fresne qu'on achetait chez le pharmacien, on ajoutait du sucre, laissait à fermenter, mettait en bouteille .ça pètait sec quand on ouvrait sans précaution mais très rafraîchissant surtout en été

RV dans une vingtaine d'année pour voir quelle piquette ils boiront!!