Non je n'ai pas eu toujours des classes modèles sans problèmes , j'ai vécu mai 68 dans des quartiers difficiles et j'ai fait de mon mieux.
Une anecdote me revient : la seule fois je crois où j'ai giflé un élève - (de 4ème )- en public.
Nous sommes plusieurs classes à assister à une représentation théâtrale .
En attendant le lever du rideau un de mes élèves se lève, se met à gesticuler et brailler pour
semer la pagaille. Je me lève et la gifle part.
- vous n'avez pas le droit! je le dirai à mon père!
- non je n'ai pas le droit mais je le prends.
Intérieurement je n'étais pas très à l'aise. Tous étaient témoins:.. élèves ...autres profs ..
Je n'ai pas vu le père . Tout s'est bien passé. Mais j'étais dans mon tort.
Aujourd'hui le père viendrait ? pas sûr .
C'était déjà l'après 68 et les parents couvraient déjà leurs enfants, contestait l'autorité des enseignants
Ceci pour dire qu'un policier peut, devant l'arrogance d'un jeune, perdre son sang froid, gifler même envoyer un coup de pied malheureux ; qu'il ne faut pas tout amalgamer : la petite égratignure qui reste au front d'un excité, à peine moins grave de ce qu'il endure dans une bagarre ou un match de boxe, et le coup de feu sur un homme à terre,sans défense!
Et que les médias et certains politiques ne devaient pas tout récupérer pour faire du sensationnel et jeter de l'huile sur le feu, amalgamer le fait divers : un homme agressé parce qu'il photographie un lampadaire, par des dealers pris de peur et les actions protestataires en cours; il ne s'agit pas de violences contestataires mais d'un crime liée à la drogue non éradiquée depuis longtemps.
Inscription à :
Publier les commentaires (Atom)
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire