Au fil des jours: le bonheur de l'enfance

13.6.06

le bonheur de l'enfance

la découverte des livres

3 commentaires:

Anonyme a dit…: Jolie petite tête blonde comme les blés ... ce n'est pas un livre qu'elle tient mais une ardoise magique ...
Je sais que tu ne manqueras pas de lui raconter des histoires, c'est comme cela que l'on donne à l'enfant le goût pour la lecture.
Le plus beau cadeau que l'on peut faire à un enfant, c'est de lui apprendre à lire, je l'ai fait pour les deux miens, pour rien au monde je n'aurais laissé cela à quelqu'un d'autre.; 13 juin, 2006 22:35
Anonyme a dit…: Je sens que c'est dimanche. "On" a des invités. Le petit blond aux longs cheveux lit. Les grands parents le couvent. Ils en sont fiers. Ils ont raison, on dirait l'oisillon apprenant à lire la nature.
Il découvre ici un fétu de paille, une graine, un insecte...
L'oisillon lit les choses, l'enfant les mots pour les dire.
C'est dimanche. La fin de matinée.
On voit un pantalon et le bas d'un gilet.
Il fait frais en février.; 14 juin, 2006 09:35
micheline a dit…: merci aux observateurs attentifs.
oui c'est bien une ardoise magique , le livre viendra plus tard...
et c'est bien un dimanche de février 2003.
Les commentaires sensibles et généreux sont d'aujourd'hui.merci; 14 juin, 2006 17:36

L'ethnologue Claude Lévi-Strauss,âgé de 100ans est mort ce 1er nov 2009

citation
Lévi-Strauss évoque sans détour la vieillesse et déclare notamment : « [il y a] aujourd'hui pour moi un moi réel, qui n'est plus que le quart ou la moitié d'un homme, et un moi virtuel qui conserve encore une vive idée du tout. Le moi virtuel dresse un projet de livre, commence à en organiser les chapitres, et dit au moi réel : "C'est à toi de continuer." Et le moi réel, qui ne peut plus, dit au moi virtuel : "C'est ton affaire. C'est toi seul qui vois la totalité." Ma vie se déroule à présent dans ce dialogue très étrange[23]. »

Colloque sentimental

Paul VERLAINE (1844-1896)

Dans le vieux parc solitaire et glacé
Deux formes ont tout à l'heure passé.

Leurs yeux sont morts et leurs lèvres sont molles,
Et l'on entend à peine leurs paroles.

Dans le vieux parc solitaire et glacé
Deux spectres ont évoqué le passé.

- Te souvient-il de notre extase ancienne?
- Pourquoi voulez-vous donc qu'il m'en souvienne?

- Ton coeur bat-il toujours à mon seul nom?
Toujours vois-tu mon âme en rêve? - Non.

Ah ! les beaux jours de bonheur indicible
Où nous joignions nos bouches ! - C'est possible.

- Qu'il était bleu, le ciel, et grand, l'espoir !
- L'espoir a fui, vaincu, vers le ciel noir.