Au fil des jours: Travaux dans ma rue

23.11.05

Travaux dans ma rue

pour les petites finitions

on a encore besoin

de Mohamed

2 commentaires:

Anonyme a dit…: C'est plutôt bien qu'il reste encore du travail à faire à la main. Non ?
Dans ma province, des Jean, des François et des Pierre continuent à faire ce genre de métier. En général, ils en paraissent contents. Partent tôt de chez eux, mangent à la gamelle, rentrent fatigués d'une fatigue d'autrefois dont ils l'air d'être fier.
Mieux vaut, avec eux, ne pas trop se vanter de travailler dans un bureau...; 24 novembre, 2005 09:29
Anonyme a dit…: S'ils les envient, ils ne le montrent pas. ET je pense qu'ils ne les méprisent pas davantage. Leur fierté doit venir de ce qu'ils ont (ou le croient) plus de force dans les bras.
Nos Jean-Francois sont un peu "fiers-à-bras"

J'adore la réponse faite au compliment de la belle rue.

Que de problêmes on doit résoudre avec nos blogs...; 25 novembre, 2005 15:56

L'ethnologue Claude Lévi-Strauss,âgé de 100ans est mort ce 1er nov 2009

citation
Lévi-Strauss évoque sans détour la vieillesse et déclare notamment : « [il y a] aujourd'hui pour moi un moi réel, qui n'est plus que le quart ou la moitié d'un homme, et un moi virtuel qui conserve encore une vive idée du tout. Le moi virtuel dresse un projet de livre, commence à en organiser les chapitres, et dit au moi réel : "C'est à toi de continuer." Et le moi réel, qui ne peut plus, dit au moi virtuel : "C'est ton affaire. C'est toi seul qui vois la totalité." Ma vie se déroule à présent dans ce dialogue très étrange[23]. »

Colloque sentimental

Paul VERLAINE (1844-1896)

Dans le vieux parc solitaire et glacé
Deux formes ont tout à l'heure passé.

Leurs yeux sont morts et leurs lèvres sont molles,
Et l'on entend à peine leurs paroles.

Dans le vieux parc solitaire et glacé
Deux spectres ont évoqué le passé.

- Te souvient-il de notre extase ancienne?
- Pourquoi voulez-vous donc qu'il m'en souvienne?

- Ton coeur bat-il toujours à mon seul nom?
Toujours vois-tu mon âme en rêve? - Non.

Ah ! les beaux jours de bonheur indicible
Où nous joignions nos bouches ! - C'est possible.

- Qu'il était bleu, le ciel, et grand, l'espoir !
- L'espoir a fui, vaincu, vers le ciel noir.